Trois ans et demi de clavier mécanique… Quel bilan ?

Il y a trois ans et demi, en mars 2021, je cédais à la tentation et je m’achetais mon premier clavier mécanique, un G-Lab Rubinium. Certifié un million de frappes.

Que dire au bout de 3 ans et demi ? Que je suis toujours autant satisfait de son utilisation. Aucune douleur au niveau des poignets, un confort de frappe toujours aussi présent. Bref, en un mot comme en cent, je ne regrette pas les 89€ dépensés à l’époque pour l’achat.

Je m’y suis tellement habitué que revenir sur des claviers à membranes ou aux touches plates sont pour moi une sorte de mini torture.

Certains me diront que je pourrais utiliser un clavier à l’agencement ergonomique, comme le bépo par exemple. Mais je suis trop habitué à l’agencement Azerty pour en changer. Quand on l’utilise depuis 1988-1989, difficile de changer.

Sinon entre temps, j’ai eu l’opportunité de régler les couleurs de mon clavier avec OpenRGB si mes souvenirs sont bons. Voila à quoi il ressemble désormais (oui, je sais, la photo est un peu floue, désolé !) :

Oui, les touches « gamers » en rouge, ainsi que les touches fléchées, le pavé numérique en bleu et le reste en blanc. Ça a de la gueule, non ? 🙂

Et oui, c’est une souris g-lab qu’on peut voir sur le côté 🙂

Six semaines avec un clavier mécanique G-Lab Rubidium, premier bilan.

Je suis un gros utilisateur de claviers. Depuis que j’ai l’âge de 15 ans, en une année qui vit la chute du mur de Berlin, j’ai utilisé une multitude de claviers d’ordinateurs et de machine à écrire. Si, si, j’en ai utilisé.

Il y a donc six semaines, je passais à l’achat d’un clavier mécanique G-Lab Rubidium. Je me suis dit qu’un premier bilan après une utilisation quoditienne serait le bienvenue.

Comme je l’avais dit dans l’article :

[…]
J’étais donc à la recherche d’un clavier qui me permettrait d’éviter d’ici quelques années le passage sur la table d’opération pour déboucher mes canaux carpiens. Lorsque j’ai demandé conseil, on m’a dit d’essayer des claviers orientés gamer. Je n’y croyais pas trop, mais j’ai pu goûter chez un ami à ce genre de clavier… Et ce fut le coup de foudre.
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Les premiers jours ont été un peu difficiles, le temps que mes mains s’habituent à cette nouvelle frappe. Mais je dois dire que depuis, ce n’est que du plaisir. Grand fan de la disposition Azerty – je sais que les bépoistes vont m’attaquer – ce clavier me procure un très grand confort de frappe, même si je tape le plus souvent en utilisant quatre à six de mes doigts.

J’ai vraiment retrouvé les sensations de frappe de mes vieux ordinateurs, que ce soit l’Amstrad CPC 6128 ou encore mon Amiga 1200. J’ai vraiment l’impression d’avoir une trentaine d’années de moins quand je je me mets à taper de longs textes sur le clavier. Le gros point noir est de devoir utiliser MS-Windows si on veut changer l’éclairage des touches. Mais bon, une petite machine virtuelle avec un MS-Windows 10, ce n’est pas mortel.

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Il faut savoir faire des choix parfois onéreux : mon passage à un clavier mécanique, le G-Lab Rubidium.

J’utilise des claviers depuis que j’ai l’âge de 15 ans, et j’ai tout connu : les claviers à touches bien prononcées, comme ceux des Amstrad CPC, Commodore Amiga, mais aussi des claviers aux touches plutôt plates, comme celles de mon ordinateur portable.

Cependant, j’arrive à un âge où les ennuis de santé vont commencer à s’accumuler. Déjà, quand j’avais été faire le bilan de ma vue, l’ophtalmologiste qui m’avait ausculté m’avait balancé tout de go et sans aucune malice que j’avais coupé de peu au passage à des verres progressifs.

Il est vrai que je suis myope et que j’approche petit à petit de la cinquantaine, il est donc normal que je passe un jour par la case verre progressif. Mais il y a une autre partie de mon corps qui a souffert des années passées derrière un écran et un clavier : mes poignets.

J’ai connu il y a de nombreuses années le bizarroïde et pourtant si agréable clavier Microsoft Natural keyboard qui permettait d’avoir un confort de frappe comme rarement auparavant. Oui, il avait une drôle de tronche avec son clavier coupé en deux pavés, chacun adapté à une main.

J’étais donc à la recherche d’un clavier qui me permettrait d’éviter d’ici quelques années le passage sur la table d’opération pour déboucher mes canaux carpiens. Lorsque j’ai demandé conseil, on m’a dit d’essayer des claviers orientés gamer. Je n’y croyais pas trop, mais j’ai pu goûter chez un ami à ce genre de clavier… Et ce fut le coup de foudre.

Mon choix s’est orienté vers un clavier G-Lab Rubidium. Par chance, il y a pas très loin de chez moi une boutique LDLC… Autant dire que je n’ai pas eu besoin de passer apr Internet pour une fois. Il coûte environ 80€, mais pour reprendre une scène du cultissime « Les tontons flingueurs », « Le prix s’oublie, la qualité reste. »

Je sais, les deux tueurs à gages parlent de flingues, mais l’idée reste la même. J’avoue que le gros point noir, c’est l’obligation de passer par un outil développé pour MS-Windows pour configurer le rétroéclairage du clavier.

Voici le point de départ :

Et le point d’arrivée, même si j’aurais bien aimé avec les touches gamers en rouge et le reste du clavier dans ce dégradé de blanc.

Je ne vais pas m’en plaindre. Le clavier est certifié pour résister à 50 millions de frappes. Autant dire que j’ai de longues années à passer avec ce clavier.

Évidemment, le clavier est un peu cher, mais le confort qu’on a avec est vraiment excellent. J’ai pu voir des claviers gamers à plus de 150€, mais je les laisse aux personnes engagées professionnelement dans l’e-sport 🙂

Si vous pouvez essayer ce clavier sur un stand de démonstration, ne laissez pas passer l’occasion… Vous ne le regretterez pas !

Vieux Geek, épisode 159 : MS-Office 2007, son ruban et son nouveau format de fichiers…

Depuis 1992, Microsoft a une vache à lait, sa suite bureautique. Même si la dernière version en date est la 17.x alias Microsoft Office 2019, et que la version 13.x n’a jamais existé, Microsoft étant passé de MS-Office 12 (alias 2007) à MS-Office 14 (alias 2010), son histoire a été assez mouvementée.

Sorti la plupart du temps l’année même contenue dans le nom, mis à part MS-Office 97 (publié en décembre 1996), MS-Office 2016 (publié en septembre 2015) et MS-Office 2019 (publié en septembre 2018), un grand tournant technique et ergonomique a été celui de la version 12.x alias MS-Office 2007.

Le 30 janvier 2007, Microsoft officialise MS-Office 12 alias 2007 et outre l’ajout d’une palanquée d’options dans les divers composants, les changements les plus visibles sont l’arrivée de l’interface soi-disant intergonomique du ruban et la première version des fichiers en OpenOffice XML, format créé pour concurrencer l’OpenDocument.

C’est à cette époque qu’apparaissent les formats docx, xlsx, pptx, et ainsi de suite. Que Microsoft cherche à verrouiller sa base d’utilisateur dans un nouveau format de fichiers, c’était classique. Mais le ruban, cela l’était moins.

Autant dire qu’à l’époque, la réception fut assez froide, car il fallait oser remplacer les menus déroulants – aussi vieux que les expérimentations de Xerox qui servirent de base à l’interface des Lisa et Mac d’Apple – par des rangements en catégories avec des icones à la place…

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Ah, le grand fantasme de la formation des utilisateurs et utilisatrices en informatique…

Fouinant sur les forums des diverses distributions, il m’arrive de tomber sur le « fantasme » de nombre de libristes, celui de former les utilisateurs et les utilisatrices à l’informatique.

En dehors des logiciels professionnels du genre retouche photo, comptabilité, modélisation, montage vidéo pour ne citer que les premiers qui me viennent à l’esprit, les utilisateurs et utilisatrices dans 99% des cas s’en contrebattront les organes génitaux jusqu’à leur quinzième génération de toute forme de formation autre que les indispensables bases.

Et c’est normal. Oui, c’est normal. Car la plupart du temps, les personnes en question iront voir sur le dernier réseau asocial à la mode ce qui se passe, voir quelques vidéos sur Youtube, écouteront de la musique en flux – avec ou sans abonnement – bref, pour elle l’informatique sera un outil.

Comme une bagnole qui sert d’aller à un point A à un point B et si possible en un seul morceau. Savoir ce qu’est un gestionnaire de logiciels ? Un environnement de bureau ? Un navigateur internet ? Ça a un intérêt ? 🙂

Je dépanne parfois des connaissances et quand je leur demande si elles veulent un bloqueur de publicités, c’est avec un grand remerciement qu’elles acceptent… Et qu’elles découvrent qu’on peut aller sur internet sans se retrouver avec des sites qui ressemblent à des sapins de noël toute l’année.

Sur les mêmes forums, on retrouve les personnes qui défendent bec et ongles leur distribution préférée. C’est compréhensible.

Mais quand on va proposer à des utilisateurs qui n’en ont rien à foutre des outils de gestion de logiciels dont l’ergonomie et l’interface plus que datée fait penser à celle des années 2000-2005, je me dis que pour faire fuir un public potentiel, c’est malheureusement l’idéal.

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