Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 4 : Les séries mythiques de 1975 à 1985

Cet article est la suite de celui consacrés aux dessins animés qui ont marqué l’enfance des vieux trentenaires / jeunes quadragénaires. Dans ce billet, je vais parler des séries – pour « enfants » ou pas qui ont marqués les années 1975-1985. Autant dire qu’il y aura du lourd.

Et même s’il est impossible d’être exhaustif, je vais essayer de parler des séries qui m’ont plus marqués.

Et commençons par les dames, et l’adaptation du roman « Die Rote Zora und Ihre Bande » de Kurt Held, alias « Zora La Rousse », une série Germano-Helveto-Yougoslave de 1978. Diffusée en 1981, la série se situe dans la Yougoslavie (en Croatie ?) dans les années 1930.

Ce sont les aventures d’une bande de jeunes orphelins vagabonds qui vivent de menus larcins dirigée par une jeune fille rousse, Zora. L’actrice qui interprète le rôle éponyme Lidija Kovačević est devenue professeur de lettre après sa courte carrière d’actrice.

Inutile de présenter cette série, le générique d’une des seules diffusions de cette courte série suffira à faire renaître la nostalgie.

Cependant, la production française était loin d’être insignifiante à l’époque. Spécialement pour certaines séries devenues cultes par la suite.

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Tiens, un « best of » qui va me réconcilier avec le genre ;)

Généralement, je ne suis pas un super amateur des compilations qui regroupent les meilleurs titres d’un groupe ou d’un artiste. Le plus souvent, c’est de la bonne grosse diarrhée commerciale qui ne vaut rien du tout ou presque, et qui ne sert qu’à faire une chose : pomper encore plus d’argent aux personnes aimant l’artistes / groupe en question.

Dans ma modeste musicothèque (579 galettes plastifiées environ), je n’ai en tout et pour tout que 3… Ce qui n’est pas énorme.

J’ai un album qui s’appelle « Deep Purple : The collection » qui regroupe une douzaine de titres des formations Mark I à Mark IV du groupe, « Wake« , un double CD de 26 titres qui balaye la groupe de Dead Can Dance de 1981 à 1998 et l’album que j’ai reçu aujourd’hui, « The Best Of Lisa Gerrard« .

Cette compilation, composée de 15 titres, et dirigée par Lisa Gerrard elle-même (?) retrace aussi bien sa carrière solo que dans le groupe formé avec Brendan Perry, Dead Can Dance.

Couverture de la compilation « Best Of Lisa Gerrard »

Dans les 15 titres, dont la liste débute et finit avec des extraits de la bande originale de Gladiator, toutes les époques et disques de Lisa Gerrard sont balayés, sauf quatre disques sur les douze enregistrés : les deux premiers albums de Dead Can Dance (The Fatal Impact – 1984, Spleen and Ideal – 1985), son album en duo avec Patrick Cassidy et le dernier album studio sorti à l’époque, « The Silver Tree ».

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 3 : Les dessins animés mythiques des années 1975-1985.

Dans l’épisode de cette série de billet 2, j’évoquais l’émission « Temps X ». La sortie du coffret – qui est à mon humble avis une sacrée arnaque ne serait que pour le contenu (12 épisodes sur les 76) de la série UFO Robot Grendizer (connu en France sous le nom de Goldorak), m’a donné envie de parler des dessins animés qui ont marqué l’enfance des vieux trentenaires et jeune quadragénaires de ma génération.

En dehors de Goldorak (1976), qui était un des premiers dessins animés japonais à être diffusé, comment passer à côté de Candy (1976) ?

La série fut censurée pour éviter de traumatiser les enfants, car Anthony est tué dans la version d’origine fut simplement rendu handicapé. Cependant, c’est une série très violente : combien de personnages sont tués ou estropiés ? C’était quand même très « cash » à l’époque.

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Un petit mardi musical… :D

Un mardi consacré à la musique, ça fait du bien, même si c’est court 😉

Pour commencer, le premier clip du duo « And The Giraffe » est disponible. C’est le titre « Sorry » tiré de leur deuxième album « Creatures Collector« .

Have The Moskovik ont annoncé sur leur page FesseBouc l’arrivée de leur deuxième album «  »Là où les idées vertes incolores dorment furieusement » qui sera précommandable dès août prochain. Autant dire que dès que les précommandes sont ouvertes, je fonce dessus 😉

Fan de Nine Inch Nails ? N’oubliez pas que le futur album « hesitation marks » (qui sera le halo 28) est en précommande sur le site officiel de Nine Inch Nails. L’album sortira le 3 septembre prochain. Et oui, je vais faire chauffer bientôt la carte bleue 😉

Voila, c’est court, mais cela prouvera à certains commentateurs qui disent que je parle d’articles sur la publicité trois fois par semaine qu’ils racontent des bétises aussi grosses que l’Everest.

Petit en vrac’ musical et culturel ;)

En ce chaud samedi de début juillet, un petit en vrac’ culturel et musical.

C’est tout ! Bon week-end !

« We’re Only In It For The Money »… Ou comment pourrir les vacances des écoliers, collégiens et lycéens.

Si j’ai pris le titre d’un des premiers albums de feu Frank Zappa, sorti en 1968, ce n’est pas par hasard. Titre qu’on peut traduire directement par un « On y est que pour l’argent », je ne vais pas parler d’une sombre affaire de détournement du principe légitime du droit d’auteurs. Non. Pour cela, il suffit de voir comment Sony a fait un énorme doigt d’honneur au domaine public avec Bob Dylan.

Non, je voudrais juste parler d’une constatation que j’ai fait ce matin en allant à l’hypermarché à l’oiseau le plus proche de chez moi.

Alors que je me promenais dans l’allée centrale, j’ai pu voir quelque chose d’étonnant. Afin pas outre mesure si on considère la météo digne d’un début septembre qu’on a actuellement. Une image valant mille mots…

Ce qui est marrant, enfin dans le sens purement cynique du terme, c’est de constater que les épreuves du bac ne sont pas encore terminée que l’on propose déjà aux écoliers, collégiens et lycéens de s’équiper de neuf. Je me souviens que j’ai passé mon oral de rattrapage pour obtenir mon Brevet d’Aptitude au Chômage (Merci Naguy pour la définition) début juillet 1993.

C’est beau de voir que l’on respecte vraiment les écoliers, collégiens et lycéens. Qu’on leur permet de faire une coupure mentale et de pouvoir se poser, non ?

Enfin, je dis cela, mais je dis rien. Pour conclure, je remercie Frank Zappa pour un titre qui résume tellement bien le principe qui est derrière l’arrivée des cartables et autres équipements scolaire moins d’une semaine après la fin de cours de l’année scolaire précédente : On y est uniquement pour l’argent.

Et tant pis si on plombe le moral des gosses, on s’en fout, on a l’argent au final 😉

Si vous ne connaissez pas la pochette de l’album, la voici. Elle ressemble d’une manière assez étrange à celle d’un album Sergent Poivre des Scarabées 🙂

We’re Only In It For The Money de Frank Zappa

Après la loi « Mickey Mouse », les DADVSI et autres HADOPI, l’affaire de la photo des Restos du Coeur…

Ou comment rendre encore plus illégitime les droits d’auteurs aux yeux de tout le monde.

Entendons-nous bien, je suis d’accord pour que les droits d’auteurs soient une réalité. Cependant, la folie des détenteurs de droits d’auteurs et d’ayants droits tourne à la dictature législative pure et simple.

Vous connaissez le Mickey Mouse Protection Act ? Voté sous la pression de la Walt Disney Company et porté par un « chanteur » des années 1960, Sonny Bono, de son vrai nom le « Copyright Term Extension Act » (ou loi d’extension de fin de copyright) a été essentiellement votée pour éviter que Mickey ne tombe dans le domaine public. Cela a permis de repousser d’environ une vingtaine d’années supplémentaires l’élévation dans le domaine public des premiers exploits de la souris la plus célèbre du monde de l’animation.

En effet, les premiers dessins animés de Mickey Mouse devaient s’élever dans le domaine public vers 2000, ils ne le sauront qu’en 2019. Mais il y a fort à parier qu’un lobby de détenteurs des droits dirigé en sous main par la Walt Disney Company n’obtienne un nouveau report pour l’élévation dans la domaine public.

Passons sur les pitoyables DADVSI (2006), transposition de l’EUCD (2001), transposition elle même de la DMCA (1998), sur le dangereux réseau Internet qui met à mal un système économique : celui de la rareté des produits culturels car matérialisés.

Qui est un modèle obsolète par définition avec la dématérialisation croissante des biens et produits culturels. Un peu comme les marchands de chandelles dont les produits sont rendus inutiles en plein jour. Cf l’essai de Frédéric Bastiat.

Surtout qu’entre 1998 et 2006, on est passé des connexions RTC à 33,6 Kbits/s (soit 4 Ko/s) à du 2 Mbits/s (soit 250 Ko/s environ ?). Soit 60 fois plus rapide en 8 ans.

Il est vrai que la multiplication par 60 de la vitesse moyenne de connexion à l’Internet n’a pas changé la face de son élément le plus visible, le Web.

Inutile de parler du bilan de la HADOPI, qui est d’un rapport qualité/prix plus que discutable : combien de condamnations déjà ? Et quel retour pour les artistes ? Néant ? Quel retour sur les sommes colossales engagées ? Néant ou presque aussi. Cet article d’Antlantico est assez clair. Et pour un site qui cache difficilement son penchant politique, écrire cet article a du faire mal à l’arrière train de certains journalistes.

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Garmisch : 2 ans et demi après, le retour.

J’avais jadis parlé de Garmisch, groupe d’électro-pop suédois. C’était en novembre 2010. Deux ans et demi sont passés, et après un billet de Greg parlant du premier extrait du nouvel album, « They Seem To Be Intelligent », Agnes de Destination Passions annonce la sortie du deuxième album « Fishes ».

Il ne faut pas se laisser arrêter par une pochette assez surréaliste 😉

La couverture de l’album Fishes de Garmisch.

Après tout, on ne juge pas un livre à sa couverture, comme le dit si bien Bo Diddley dans un titre sorti en 1962.

C’est de nouveau un album publié par BlocSonic, sous licence Creative Commons BY-NC-ND. On peut le récupérer en mp3 192 et 320, ogg, flac 16 bits, flac 24 bits (si vous voulez vous faire un DVD audio) et en format wav 32 bits.

Dans l’article sur le premier album, j’osais une comparaison un peu poussée.

Cela me fait un peu penser à The XX, en moins « mécanique ».

J’avoue que c’est un peu inquiet que j’ai téléchargé le deuxième album. Je ne voudrais pas être déçu et tomber sur un sombre excrément de chien comme le deuxième album des « The XX » qui a plombé le groupe anglais.

L’album, très court avec à peine 33 minutes et 9 titres, commence par la piste « Truth Is ». Après une rapide intro au piano, la voix de la chanteuse vient se poser sur la mélodie. L’ambiance fait penser à un film policier des années 1950, avec une salle de cabaret enfumée.

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Samedi Cinéma : « Wonder Boys » ou quand le milieu des écrivains part en sucette !

Au début des années 2000, je m’étais constitué un collection honorable de DVD, montant à une soixantaine de galettes cinématographiques.

Dans le lot, j’avais trouvé un film qui m’avait tapé dans l’oeil car le scénario était intéressant, « Wonder Boys ». Film sorti en 2000, on trouve dans la distribution : Michael Douglas, Tobey Maguire (plus connu pour son rôle dans Spiderman), Frances McDormand, Robert Downey Jr (Iron Man), Katie Holmes ou encore Rip Torn (Z dans la série des « Men in Black »)

Wonder Boys (2000)

L’action se passe dans une université de Pittsburgh. Grady Tripp (Michael Douglas) est un prof de littérature qui sept ans plus tôt a écrit un best-seller… Et plus rien depuis.

Amant de la directrice Sarah Gaskell (Frances McDormand), il s’occupe d’écrivains en devenir, dont James Leer, un petit génie (Tobey Maguire). Alors que le WordFest arrive, son directeur litteraire Terry Crabtree (Robert Downey Jr) se pointe pour avoir des nouvelles du roman de Grady. Et lui poser un ultimatum…

Et la situation part rapidement en sucette, surtout après un incident où un James Leer complètement dépressif assassine sans le vouloir le chien de l’époux de la directrice…

J’avoue que ce film me parle pour plusieurs raisons : d’abord car l’histoire se passe dans un milieu où l’écriture est primordiale, étant moi-même un écrivaillon qui se cherche sans vraiment se trouver pour le moment 🙂

Mais aussi pour les personnages, avec un Michael Douglas qui semble être un hippie sur le retour ou le plaisir de voir Rip Torn jouer l’écrivain blasé qui pond tous les 18 mois un nouveau livre qui se vend sans problème. Sans oublier Robert Downey Jr qui joue le rôle d’un directeur littéraire un peu étrange.

Si vous ne connaissez pas ce film, c’est l’occasion de voir Katie Holmes et Tobey Maguire au tout début de leur carrière.

« Dead Frequencies  » de Marker Beacon : quand le heavy metal français se libère.

Parmi les styles musicaux que j’apprécie, le metal en fait partie, avec la folk, le rock progressif ou pas, ou encore la musique classique. J’ai des goûts musicaux assez variés comme j’ai pu le démontrer au fil des billets sur mon blog.

Genre né au début des années 1970, le metal a eu des variantes qui se sont démultipliés, au point qu’il faut parfois utiliser des métaphores pour comprendre les différents styles. Et encore, on est très loin d’être exhaustif.

J’ai été contacté par Olivier, membre du groupe Marker Beacon pour me parler de leur premier album officiel.

J’avoue que je ne connaissais pas la tendance « mélodique » du métal, et on est loin des titres glauques et lourds que pourrait laisser croire la pochette 🙂

Pochette du premier album des Marker Beacon

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