Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 6 : Les adaptations des génériques des séries américaines entre 1975 à 1985.

Dans le précédent épisode, j’évoquais le massacre de certains génériques de séries japonaises et autres sentai produit entre 1975 et 1985 et diffusé sur les « trois chaines en couleurs » pour reprendre une partie des paroles de l’adaption de « No particular place to go » de Chuck Berry par Claude Moine alias Eddy Mitchell.

J’avoue qu’à l’époque, le nombre de séries américaines que je regardais proposait soit le générique d’origine, souvent instrumental soit en langue anglaise.

Cependant, il m’est resté en mémoire quelques séries dont parfois la traduction du titre d’origine est un massacre pur et dur. Commençons par la série maudite, « Diff’rent Strokes » (1978-1986), plus connu en France sous le nom de « Arnold et Willy ».

Cette série parle de l’adoption par un riche homme d’affaire de deux enfants noirs ceux de sa gouvernante mourante, joués par Gary Coleman et Todd Bridges. Cette sitcom est très célèbre. Mais le destin des acteurs et actrices est assez morbide.

Gary Coleman (Arnold) : ruiné par ses parents qui avait siphonné ses cachets, il sera condamné pour coups et blessures. Ne trouvant plus de rôle, il deviendra gardien de parking et décède en 2010 à l’age de 42 ans.

Todd Bridges (Willy en VF, Willis en version originale) : est tombé dans le duo drogue et alcool, puis a connu la prison.

Dana Plato (Virginia en VF, Kimberly en version originale) : arrêtée pour vol à main armée, a posé pour Playboy et a tourné dans un film érotique. Suicide par overdose de médicaments en 1999. Elle avait 34 ans.

Voici le générique original, avec la chanson anglaise. Au moins, la musique d’origine a été conservée pour la VF.

Passons ensuite à une des plus célèbres séries policières américaines, multi-rediffusée et encore de nos jours. Oui, je parle bien de « Starsky et Hutch », en version originale « Starsky and Hutch » (1975-1979).

Inutile de présenter le duo de choc de David Starsky joué par Paul Michael Glaser, Ken Hutchison joué par David Soul. Sans oublier Huggy Bear (l’ours) devenu Huggy les bons tuyaux joué par Antonio Fargas et le bougon Capitaine Dobbey joué par Benny Hamilton.

Au lieu d’une chanson qui est resté dans les mémoires, le générique d’origine est entièrement instrumental, et se la joue funky.

Troisième série dont je voudrais parler, c’est « Buck Rogers au XXVe siècle » traduction littérale du titre d’origine, « Buck Rogers in the 25th Century » (1979-1981).

L’action commence en 1987 quand le capitaine William « Buck » Rogers est envoyé avec sa navette Rangers 3 pour une mission. Victime d’un accident, il est cryogénisé et se réveille en 2491. Avec Gil Gerrard dans le rôle de Buck Rogers, Erin Gray dans le rôle du Colonel Wilma Deering. La série ferait un peu kitsch de nos jours, mais elle joue surtout sur le conflit des générations, avec un humain du 20ième siècle, ses expressions dans un monde cinq siècles plus tard. Un monde contrôlé par l’informatique, la nourriture sous forme de pilules. Une série qui a toujours une pointe d’humour, même si les effets spéciaux sont datés.

La version originale est loin du générique très rock de la VF. C’est générique de la saison 1. La saison 2 avait un générique complètement différent. Et qui diffèrent de l’épisode pilote de la série qui était en deux partie. Et j’ai du fouiller sur Dailymotion pour le trouver en version « exportable » 🙁


Buck Rogers – Tv Intro Saison 1 par methra

Revenons maintenant sur Terre avec l’une des séries policières les plus kitsch de l’histoire. Si je vous dit Robert Wagner et Stefanie Powers ? Vous me répondrez ? « Pour l’amour du risque » ! Bravo. Sauf qu’en version originale, le titre est « Hart to Hart » (1979-1984) Outre le jeu de mot avec « heart » (coeur), c’est une série policière assez spéciale 😉

Quand on est riche à milliards, pourquoi ne pas mener d’enquêtes, hein, pourquoi ? J’adorais cette série pour les énigmes complètement WTF

Loin du générique français avec des paroles gentillettes, on a une introduction suivi d’un générique instrumental teinté disco.

La dernière série nous plonge dans le sud profond, avec la série « Sheriff, fais-moi peur » qui s’appelle en réalité « The Dukes of Hazzard » (1979-1985).

Comment oublier les pitreries du sheriff Rosco Coltrane (James Best), son adjoint Enos (Sonny Shroyer) qui doit avoir un QI d’huitre desséché, Boss Hogg (Sorrell Booke) qui ne pense qu’à l’argent, à la voiture « General Lee » qui saute comme un cabri, et bien entendu aux frères Duke (Tom Wopat et John Schneider) ? Et les formes généreuses de Daisy Duke jouée par Catherine Bach ?

Le seul respect du générique original, c’est la musique vaguement country. Mais je ne sais pas pourquoi, je préfère la version originale 😉

Le massacre est moindre que pour les séries japonaises, mais il y a des morceaux de choix, non ? 😉

5 réflexions sur « Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 6 : Les adaptations des génériques des séries américaines entre 1975 à 1985. »

  1. Pour « Shériff fais moi peur », à noter la connotation sudiste… assez… bref, extrême-droite aux USA, welcome 🙂 mais on était loin de considérer ça comme ça 😉

    1. Exactement ! D’ailleurs, la série était plus parodique qu’autre chose. Quoique j’aimais bien Rosco Coltrane… Dans le genre mauvaise foi et imbécilité crasse, c’était du 5 étoiles 😉

    1. Diffusé dans son entièreté dans Temps X. Série de 1967.

      Sinon, pour « Au nom de la loi », « Wanted : Dead or Alive », c’est largement plus vieux que les séries que j’ai évoqué : elle a été tournée entre 1958 et 1961.

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