Citizen Helene, une voix envoutante.

J’avais parlé il y a quelques temps de Josienne Clarke. Parmi les artistes recommandés, une chanteuse du nom de « Citizen Helene« . Son premier album est un EP de 4 titres, et qui s’appelle « Citizen Helene« .

Après l’avoir écouté l’album sur le site Bandcamp, j’ai craqué, et j’ai commandé un exemplaire en version physique.

L’album commence sur la balade « PS I Don’t Love You ». Une chanson tout en acoustique, où la voix de Citizen Helene s’exprime dans toute sa beauté, avec un arrière fond très léger de bossa nova. Le deuxième titre « Sunday Morning Light » est une ballade plus intimiste, toujours en acoustique, tout en douceur.

Avec la troisième piste, « ‘Til Tomorrow », il suffit de fermer les yeux pour se laisser emporter. L’album se termine avec le titre « Stephen Fry », accompagné de violoncelle, concluant ce cours album en douceur.

Petit bonus de fin, le clip de « Sunday Morning Light » :

A quand la suite ? Car c’est le genre d’album coup de coeur qui donne envie d’avoir la suite ! Encore merci, Citizen Helene pour ce petit bijou de douceur.

Josienne Clarke, une voix folk angélique.

Josienne Clarke, je l’avais découvert il y a plusieurs mois, avec son premier album solo « Our Light Is Gone ». Retournant sur sa page Bandcamp, j’ai vu qu’elle proposait des versions CDs de ses deux albums, que j’ai acheté, même si j’avais acheté quelques mois auparavant la version numérique des albums. Quand on aime un(e) artiste…

Le premier album, « Our Light Is Gone » est sorti en 2010. En duo avec Ben Walker, elle signe une folk mélodieuse, mélancolique (comme sur le premier titre « The Birds »), ou plus rythmé comme sur le titre « All My Truth » ou encore « On The Ropes ». Les titres sont souvent accompagné de violoncelle, ce qui donne une coté plus arrondi aux morceaux. « By The Fire » me pince le coeur à chaque écoute, mais ce doit être mon coté romantique qui parle. Si je devais faire un parallèle osé, je dirais que c’est une digne héritière de Joan Baez pour la voix. Le titre éponyme est un petit bijou d’acoustique folk. Ce sont 14 morceaux de pur bonheur.

Le deuxième album, « The Seas Are Deep » est sorti l’année dernière. Composé d’uniquement 9 pistes, il propose encore cet univers de folk anglo-saxonne avec des mélodies sont parfois un peu plus traditionnelle que sur le précédente album, avec des titres comme « Silver Dagger » ou encore « Lily Of The West ». Si vous aimez la folk, les voix féminines douces et profondes, les jeux de guitare acoustique, cet album sera pour vous un autre coup de coeur.

D’ailleurs, une citation se trouve au dos de la pochette du deuxième album : « These are a few of our favourite folk songs. Beards are optional, however cardigans are obligatory. », ce qu’on peut traduire par : « Ce sont quelques unes de nos chansons folk préférés. Les barbes sont optionnelles, cependant les cardigans sont obligatoires ». A noter ce que cet album est sous licence Creative Commons CC-BY-NC-ND, contrairement au premier qui est un « Tous droits réservés » classique.

J’avoue que j’ai des goûts très variés en musique, mais de la folk acoustique de cette qualité, spécialement anglaise, c’est du pur bonheur, et cela vaut largement le coup de craquer et d’avoir les albums, soit en version numérique, soit en version physique.

Epilogues, petit bijou acoustique.

J’avais parlé dans un article récapitulatif de mes dernières découvertes sur Bandcamp de plusieurs artistes, dont Epilogues. Entre temps, j’ai reçu l’album d’Epilogues en provenance du Royaume-Uni.

Chaque courte piste est un petit voyage vers une ambiance, sucrée, feutrée, avec le refrain entêtant de « Walls », entre autres. La voix d’Amelia sur la troisième piste, « Oak » est une dose supplémentaire de douceur. De la bonne folk acoustique, simple, sans prise de tête, qui s’écoute, allongé sur son lit, les yeux fermés, idéal pour se relaxer et méditer.

Pour la petite anecdote, le rythme de Cassopeia me fait un peu penser à « America » du duo Simon & Garfunkel.

Bonne écoute !

La Sirène : un livre sans queue ni tête ?!

Je viens de finir « La Sirène » de Camilla Läckberg, et je dois dire que je suis déçu au plus haut point.

Non seulement le dénouement est rocambolesque et on a l’impression que Camilla Läckberg cherchait à trouver une fin pour se débarasser du texte, mais les stéréotypes des personnages est poussé à l’extrème, rendant l’histoire ennuyeuse comme la pluie à lire.

Bertil Melberg toujours autant à coté de la plaque, profiteur, ramenant tout à lui, Erica enceinte de jumeaux qui nous la joue Lara Croft par moment, un roman qui fait penser dans sa structure à un mélange du « Tailleur de Pierre » et de « L’enfant allemand » pour l’intrigue qui coupe régulièrement l’enquête.

En ce qui me concerne, c’est le dernier Camilla Läckberg, et il ne vaut pas les 17,99 € en version électronique, et encore moins les 23,50 € de la version papier. Si vous pouvez l’emprunter en bibliothèque, faites-le, car il est vraiment très moyen…

Et mieux vaut dépenser l’argent économisé ainsi dans quelque chose de plus utile, de la nourriture par exemple !

Dématérialisation, piège à… ?

En mars 2010, j’annonçais que je revenais aux supports physiques pour la musique. Deux ans sont passés, et ce que je disais au milieu de l’article est encore plus vrai de nos jours :

Même si j’ai moi même voué aux gémonies à une certaine époque ce bon vieux CD, j’avoue que j’y reviens, car c’est malgré tout un format ouvert.

Quand j’achète un CD qui correspond aux normes définies par le Red Book et non les pseudo CD dits « Copy Controlled » – je peux l’encoder dans le format que je veux : flac (non destructif), mp3, wav, ogg, ou au pire en wma.

Evidemment, cela demande de la place, car il faut stocker les galettes.

J’ai maintenant près de 400 disques soit 380 albums et des bananes (en comptant les albums double ou triple). Ca prend de la place. Ca pollue, c’est encombrant. Soit, mais au moins, je peux les écouter quand je veux, sans avoir besoin d’allumer mon ordinateur avec une connexion à l’internet. Un simple lecteur de CD suffit. 🙂

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