De la sexualisation de tout et n’importe quoi et de l’entretien des stéréotypes sociaux.

Quand je vais faire mes courses alimentaires deux fois par semaine dans l’hypermarché du coin, j’ai tendance à constater qu’il y a une sexualisation croissante des produits.

Si certains produits sont par définition attribuables et destinés à un des deux sexes biologiques, on peut tomber sur des hérésies notoires. L’exemple le plus parlant, je l’ai trouvé sur ce compte twitter début décembre 2015.

On sent qu’on est tombé dans le marketing au sens le plus ignoble du terme. Tout pour se faire du pognon. À quand le papier toilette sexualisé ? On n’en est plus très loin, non ?

Mais cela répand encore plus les stéréotypes qu’on attribue aux deux sexes biologiques. Pour rester dans les trois premiers critères ? Sexe féminin : douceur, retenue, soumission. Sexe masculin : violence, explosif, dominateur.

Ce qui est plus que faux. Si c’était un caractère vrai de tout temps, dans ce cas, il n’y aurait jamais eu de nombreuses femmes célèbres dans l’histoire humaine. Vous voulez des exemples ? J’y viens.

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« Slow Ascent Melancholia » des Parqks : du post-rock instrumental un brin planant et Aquitain :)

Pouillant les archives de Bandcamp à la recherche de bon post-rock instrumental je suis encore tombé sur un groupe français – ce qui me remonte le moral au vue de la production actuelle – d’un groupe originaire de Limoges, Parqks.

Avant de me dire que je ne connais pas ma géographie et que Limoges est dans le Limousin, que je m’avance un peu à cause de la restructuration des régions pour dire que Limoges est dans l’Aquitaine moderne élargie, je vous renvoie à une certaine duchesse d’Aquitaine peu connue du nom d’Aliénor (née vers 1122-1204), épouse du cul-béni roi de France Louis VII, puis d’Henri II Plantagenet dont le Duché s’étendait géographiquement de Poitiers jusqu’à Lourdes et de Bordeaux jusqu’à Limoges. Je sais, ça remonte au douzième siècle, mais cela a juste poser les premières pierres d’un conflit qui a ensanglanté deux royaumes entre 1336 et 1453. Je vous renvoie donc à l’excellent épisode de Confession d’Histoire sur Aliénor d’Aquitaine.

Cette parenthèse culturelle et historique étant maitenant close, revenons-en au groupe Parqks et leur premier LP « Slow Ascent Melancholia ».

Ici nous sommes en face d’un album assez court pour du post-rock, 7 titres pour un peu moins de 39 minutes. On est loin des pistes sans fins de certains albums. Dès la première piste, on se laisse emporter par des guitares qui se la joue planante, ethérée, avec une mélodie qui permet de vous débrancher le cerveau des ennuis de la vie quotidienne. La montée en puissance de la première piste se termine avec un rythme bien péchue qui vous prend aux tripes.

La transition avec la deuxième piste – qui ne fait que 4 minutes se fait sans secousse. J’ai l’impression que les deux premières pistes n’en faisait qu’une en réalité avant qu’elles soient scindés. Je peux très bien me tromper, mais c’est l’impression que cela me laisse.

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Dernier en vrac’ dominical de 2015.

Pour cet ultime en vrac’ dominical de l’année 2015, voici quelques liens pour cette trève des confiseurs (en un seul tenant).

Commençons par le milieu noyauté par les idéologues coupés du monde logiciel libre.

  • Enfin ! C’est le cri du coeur pour une distribution parmi les plus attendues de 2015 pour fêter la sortie de la Solus 1.0. Un article à venir d’ici un jour ou deux, le temps que je fasse mumuse avec la dite bête.
  • Dans la série des publications pour Noël, je demande la AntiX MX 15 finale.
  • Ou encore les SolidXK 201512 qui reprennent le principe de la Linux Mint Debian Edition, mais soit avec KDE 4.x ou Xfce.

Parlons culture, la vraie, pas celle qui pollue les ondes radios et les étalages des magasins spécialisés de sa production insipide faite à la chaîne comme on fabrique des saucisses 🙂

Sur ce, je vous souhaite une bonne trêve des confiseurs. Bon dimanche !

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 20 : Quand Daniel Prevost devint animateur de jeu télé… Pour le meilleur ou pour le rire ?

S’il y a un genre d’émissions aussi vieux que la petite lucarne, c’est le jeu télévisé. Si des horreurs hystériques comme « Le Juste Prix » ou des émissions de jeux plus sérieuses comme « Motus » ou « Des Chiffres et des Lettres » ont marqué les esprits, une émission diffusée par ce qui deviendra TV Bouygues en 1987 subit les frasques de l’ancien pensionnaire du Petit Rapporteur. C’est un jeu du nom d’Anagram diffusé en 1985.

Même si la prestation de Daniel Prevost ne dura qu’un trimestre, il rendit le jeu mémorable à cause de ses frasques de présentation. Que ce soit avec des poissons rouges en pendentif ou encore avec un casque de chantier, sans oublier des jeux de mots parfois tirés par la perruque, il savait dynamiser ce qui aurait été autrement d’un ennui mortel. Sans oublier les polémiques que cela engendrait à l’époque.


ANAGRAM – TF1 avec Daniel Prevost

Autant dire qu’il a fallu attendre ensuite des présentateurs comme Nagui et des émissions déjantées comme « N’oubliez pas votre brosse à dents » pour se marrer en regardant un jeu télévisé.

PS : je ne suis pas responsable pour la publicité qui pourrait s’afficher avant le début de la lecture de la vidéo de l’article.

En vrac’ de fin de semaine.

Noël 2015 approchant, je vais faire un en vrac’ qui sera pas trop méchant pour une fois. Ben quoi, c’est la bonté de Noël qui me touche 🙂

Commençons par le monde noyauté par des idéologues enfermés dans leurs tours d’ivoire du logiciel libre.

Passons maintenant à la culture.

C’est tout pour aujourd’hui. Bon week-end.