Coffee Linux, ce qu’il ne faut pas faire avec une Archlinux…

Note préliminaire : j’aurai pu faire un épisode des pitreries du libre mais j’ai préféré rester par écrit, je pense qu’avec une telle production je me serai retrouver à balancer des jurons durant toute la vidéo, et ce n’est pas très bon pour mon estomac 🙂

C’est un énième projet d’installateur pour Archlinux qui semble avoir mieux compris Archlinux que les développeurs de la distribution, je cite le github officiel :

The standard installation script for a standard Arch Linux is kinda broken, and incomplete to assembe an actually functional environment.

Ce qui donne traduit :

Les scripts d’installation standard pour une Archlinux standard sont un peu cassés, et incomplets pour assembler un environnement vraiment fonctionnel.

Déjà avec ArchInstall, l’outil en python on obtient une Archlinux de bonne qualité niveau installation. Loin de ce projet qui utilise un installateur sous la forme d’une série de scripts bash qui a de nombreux défauts :

  1. Pas de choix de langue lors du processus d’installation. On se retrouve avec un système directement en anglais.
  2. Aucune détection du support cible pour installer la distribution.
  3. Les mots de passe sont affichés en clair lors de leurs saisies.
  4. Aucune utilisation de l’option –needed avec pacman ce qui fait que certains paquets sont réinstallés plusieurs fois.
  5. Il y a apparemment du choix dans les environnements de bureau proposés, sauf que ce sont souvent des variantes proches les unes des autres.
  6. Pas de choix du fuseau horaire.
  7. Il installe yay et pamac sans rien demander à la personne qui l’utilise.
  8. Il demande à la fin si l’installation s’est bien déroulée… Il se passe quoi si on dit non ?

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Vis ma vie de blogueur « influent » :)

J’ai hésité à écrire flatulent, mais cela aurait été trop péjoratif. En effet, je reçois en moyenne 3 à 4 fois par semaine des communiqués de presse m’annonçant que Mr/Mme Trucmuche a été nommé à la tête de l’entreprise Machin-bidule-chouette spécialisé dans la dernière technologie à la mode : cloud, intelligence artificielle, etc…

Ou encore l’annonce d’une nouvelle technologie révolutionnaire qui n’interessera qu’une centaine de personnes en France métropolitaine. Bref, vous voyez à peu près le tableau. J’avoue que je ne recherche qu’une chose dans ses courriers indésirables : le lien pour ne plus être contacté. Sinon, je signale le message comme du spam et que son envoyeur soit bloqué.

Autant dire que c’est le genre de courriers qui me gonfle un brin. Je n’ose imaginer le niveau de spam que doivent recevoir les youtubeurs à grosse communauté. Autant dire que les offres de VPN, de jeu vidéo qui sera oublié dans les six mois qui viennent doivent pleuvoir.

J’ai pris l’habitude d’ignorer les indésirables communiqués de presse, même si ceux-ci viennent me casser les roubignoles à intervalles réguliers.

Je ne me plains pas, parfois ça permet de voir à quel point la langue de bois peut être développée et les effets d’annonces exploités jusqu’à la corde. Il est simplement dommage de gâcher de l’encre électronique avec de tels communiqués.

Sur ce, je vous laisse, j’ai encore des communiqués indésirables à marquer comme tels.

Message de service concernant EndeavourOS et mon implication dans le projet.

Sur les vidéos françaises qui paraissent sur Youtube, quand on évoque EndeavourOS, je suis parfois invoqué. Cependant, mon implication est plus que réduite.

Cela fait près d’un an que je n’ai plus posté le moindre sujet par moi-même, en dehors des traductions de notes de publication d’une nouvelle version.

Je ne participe plus aux bêta-tests du projet depuis 18 mois au bas mot. Cela reste un projet de haut vol pour découvrir le monde archlinuxien sans trop se prendre la tête et sans oublier une caractéristique : c’est centré autour du terminal et de la ligne de commande.

Pour la 50 000e fois – environ – je précise que les bases Archlinux pures se gèrent sur le long terme en passant par la ligne de commande. Même si des outils comme pamac sont bien pratique par moment 🙂

Vouloir ignorer ce point, c’est se condamner à de mauvaises surprises. J’ai pondu une vidéo il y a plusieurs années où je vous faisais prendre conscience de votre compatibilité potentielle avec le monde des archlinux pures :

Oui, c’est vieux, c’est sur peertube.fr 🙂

Il y a des points avec lesquels je suis en désaccord avec EndeavourOS : l’utilisation de dracut à la place de mkinitcpio et l’imposition de son dépôt tiers sur les dépôts officiels.

Mis à part ces deux points, c’est un projet que je conseillerai à une personne qui a vraiment envie de mettre les mains dans le cambouis et qui n’a pas peur de le faire.

Les autres ? Allez donc voir ailleurs si vous pouvez trouver votre bonheur. Il y a suffisamment de distributions sérieuses Ubuntu et ses dérivées et LinuxMint, Manjaro Linux (oui, même elle), OpenSuSE, Fedora Linux, Slackware, Debian GNU/Linux et ses dérivées comme MX Linux pour s’y retrouver. J’ai sûrement dû en oublier, mea culpa.

Inutile de prendre des projets perdus au fin fond du classement de curiosité de Distrowatch, vous serez immanquablement déçus.

Sur ce, je vous laisse, je retourne à l’écoute du deuxième album d’Opeth, « Morningrise ».

Confession : Je suis archlinuxo-manjaristo-debianiste et c’est pas plus mal.

Derrière ce titre un peu bizarre, je décris les différents systèmes linux – GNU/Linux pour satisfaire les pisse-froid – que j’ai installé sur mes ordinateurs et autres Raspberry Pi.

Pour Archlinux, j’ai mon PC fixe qui me sert au quotidien et dont l’installation d’Archlinux date de plus de 5 ans.

J’ai aussi un Raspberry Pi 4 – 2 Go qui me sert à diverses tâches et qui fonctionne avec Archlinux ARM.

Pour Manjaro, c’est une installation d’une Tux’n’Vape Mate transformé par la suite en station sous Gnome. L’ordinateur en question date de l’époque de fin MS-Windows Vista début MS-Windows 7. Autant dire qu’il fait son âge.

Pour Debian, c’est la Debian unstable qui fait fonctionner un Asus eeePC 1005 HAG, le tout avec Xfce pour des raisons de mémoire.

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L’informatique moderne ? Qu’est-ce qu’on se fait chier avec !

Désolé pour la crudité du titre, mais c’est mon impression actuelle. On se fait copieusement chier.

Entre les jeux AAA à la durée de vie aussi courte qu’ils sont photoréalistes, MS-Windows qui via WSL devient un autre environnement linuxien, les projets de distributions GNU/Linux toujours plus débiles et bizarroïdes, suivant les modes comme un chien poursuit une balle qu’on lui lance, etc.

Vous allez sûrement me dire : tu ne noircis pas un peu le tableau ?

Pas vraiment. Comme vous le savez, je suis tombé amoureux du rétroludique, que ce soit sur Commodore 64/128, Amstrad CPC ou encore du PC MS-DOS, liste non exhaustive, bien entendue.

Avec DistroWatch, le site que je visite le plus régulièrement, c’est Indie Retro News qui recense les nouveaux projets sur des ordinateurs aux capacités ridicules mais dont les développeurs dédiés arrivent à sortir des bijoux qu’on pensait inenvisageables.

Je pense particulièrement à la développeuse Sarah Jane Avory qui, sur twitter, montre l’avancement d’un nouveau shoot’em’up, « Zeta Wings 2 » en attendant la suite de son JRPG, « Briley Witch Chronicles 2 » qui est prévu pour Halloween 2023.

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