En vrac de milieu de semaine…

Un court billet, en ce début de mois de mai 2021… Rédigé en écoutant la sublime « Symphonie du Nouveau Monde » de Dvorak.

Côté informatique :

Côté culture :

Rien pour cette fois.

Pour finir, une petite vidéo de ma série « Clash of Frédo » consacrée à tout ce qui est répulsif dans le monde du libre en 2021. Je sais que je ne vais pas me faire que des amis, mais je m’en fiche 🙂

C’est tout pour aujourd’hui.

Bonne fin de semaine 🙂

Quand la route de l’Enfer est pavée de bons sentiments, ça donne l’outil ArchInstall.

Dans les notes de publication du mois d’Avril 2021, Archlinux annonçait l’arrivée d’un outil d’installation automatisée, ArchInstall.

Même si officiellement il est chaudement recommandé de passer par une installation à la main, cet outil qui est encore assez jeune peut être considéré comme « canonique » par les modérateurs du forum d’Archlinux.

D’ailleurs l’outil en question a sa page dans le wiki d’Archlinux.

Mais c’est ici où les choses se gâtent rapidement et qu’on peut se dire que cet outil est trop jeune pour être intégré dans l’image officielle. En effet, voici la liste des choses qu’on ne peut pas faire avec cet outil :

  1. Choisir son partitionnement
  2. Choisir d’avoir ou pas un espace de swap
  3. Choisir son gestionnaire de démarrage
  4. Choisir comment trier les miroirs de paquets pour l’installation

Il y a aussi le fait que l’outil est muet quand il fait le tri des miroirs de paquets, ce qui donne l’impression qu’il s’est planté alors que ce n’est pas le cas. Il y aussi le fait que les locales sont peut-être demandées, mais elles ne sont pas appliquées correctement.

En clair, vous vous retrouvez avec un système en Anglais américain même si vous avez choisi une autre locale. J’ai fait une vidéo d’une quinzaine de minutes qui montrent l’engin en action et ses nombreuses limitations.

On peut dire que l’outil est très jeune, mais il est aussi très psychorigide. On est loin de la souplesse d’une installation manuelle ou encore passer par l’outil Anarchy voire prendre une EndeavourOS et lui sortir ses spécificités, car je le rappelle, EndeavourOS est une Archlinux à 99,9% comme je l’avais montré en septembre 2019.

Bref, pour le moment, fuyez cet outil qui est bien trop vert pour être considéré avec un peu de sérieux.

Comment gérer un blog qui dépasse les cinq ans d’âge ?

Je poste sur ce blog depuis septembre 2005. Ce qui fait presque 15 ans et demi au moment où je rédige cet article. J’ai appris un autre grand nom de la blogosphère francophone vient de détruire pour la cinquième ou sixième fois son blog. J’ai appris ceci via l’excellent Blog Libre. Cherchez dans les articles aux alentours du 10 février…

Je n’en dirai pas plus, mais vous voyez de qui je parle. Je n’aime pas pratiquer la politique de la terre brûlée. Quand j’arrêterai de bloguer ici, que ce soit dans un mois ou dans cinq ans, je conserverai l’intégralité des articles en ligne. J’en ai un peu ma claque de voir des liens morts.

Certaines personnes me diront que c’est la vie d’internet qui est faite ainsi. Que Geocities est mort depuis longtemps, emportant avec lui les sites qui y était hébergé. Comme mygale.org ou encore multimania dont je ne sais pas s’il est encore en vie ou s’il tient plus du zombie comme ceux du film « The last man on Earth » de 1964 (ou 1963 ?) avec Vincent Price. Si vous ne connaissez pas le film, je vous le conseille, il est dans le domaine public et visionnable un peu partout.

Je sais qu’en parlant de Geocities, j’ai perdu nombre de personnes qui me lisent. Geocities était un service d’hébergement de sites personnels lancé en 1994, racheté en 1999 par Yahoo et fermé en 2009. Oui, ça date 🙂

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Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2016, deuxième épisode, février 2016.

Après un mois de janvier 2016 assez clément – 60% de survie à 5 ans – attaquons le court mois de février 2016. Et le moins que l’on puisse dire, ce fut un mois des plus calmes dans le domaine des distributions GNU/Linux.

Bilan : sur les trois distributions, une a disparu : Antergos. 66% de survie, c’était prévisible avec seulement trois articles.

C’était sûrement une époque où je commençais à m’apercevoir – sans l’admettre – qu’il fallait mettre de côté les articles sur les distributions GNU/Linux dont les évolutions ne se faisait plus désormais qu’à la marge…

Un an après la mise à mort de MS-Windows 7, où en est-on ?

Il y a un peu plus d’un an – j’écris ce billet le 19 janvier 2021 – que Microsoft a débranché la prise de MS-Windows 7. J’ai voulu savoir où en était au niveau de la répartition de OS de bureau. J’avais écrit dans un billet de décembre 2019, que ce serait encore du 90-9-1 : 90 personnes allant vers MS-Windows 10, 9 vers MacOS-X, la dernière se tournant vers une distribution GNU/Linux.

Il faut être réaliste, comme pour la mise à mort de MS-Windows XP en 2014, les distributions GNU/Linux ont été les grandes perdantes dans l’histoire. Plus occupées à se battre entre elles – du moins les communautés en question – au lieu de fédérer les efforts et de proposer des alternatives viables, en proposant moins de distributions, mais plus qualitatives.

La plupart des personnes utilisant un ordinateur n’en ont strictement rien à faire de la liberté logicielle. Ce n’est pas ainsi que le monde du libre bureautique pourra se faire une place au Soleil.

Je cite un morceau de choix de l’article en question auquel je ne changerai rien, tant cela éclaire la réalité :

[…]
Car le nerf de la guerre, c’est de passer à l’étape de l’applicatif : la plupart des personnes sont habituées à leur Photoshop, InDesign, Illustrator – piraté ou légitime – et n’en auront rien à foutre des équivalents libres dont l’ergonomie est parfois si mauvaise qu’une gastro-entérite foudroyante serait moins douloureuse à supporter.
[…]

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En vrac’ de fin de semaine

Petit en vrac’ en ce milieu de mois de janvier 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Pas grand chose.

Neuf ans après leur premier album, le groupe Glass Kites propose « Glass Kites II ».

Pour finir, deux vidéos montrant une partie complète d’Attack of the PETSCII Robots. L’une avec la version Commodore 64, la deuxième avec la version PET qui – au moment de la publication de la vidéo – ne propose pas encore de bruitage.

La version PET a été celle d’origine et qui a servi au développement des autres versions.

Bon week-end 🙂

En vrac de milieu de semaine…

Un court billet en ce froid mois de janvier. Tapé rapidement en fin de soirée 🙂

Côté informatique :

Si vous voulez avoir Hypnotix sans installer LinuxMint, il existe un port pour le monde Archlinux et Manjaro, comme je le montre en vidéo.

Côté culture :

C’est tout pour aujourd’hui.

Bonne fin de journée 🙂

Vieux Geek, épisode 247 : Catacomb et Dangerous Dave, les premiers jeux des fondateurs d’id Software.

Le studio de développement id Software est né en 1991. Cependant, deux des quatre fondateurs du studio, les deux John à savoir John Carmack et John Romero n’en était pas à leur coup d’essai. Le studio se fait connaitre avec l’excellent trilogie de Commander Keen (alors qu’il s’appelait encore Ideas from the Deep) en 1990, mais aussi avec les premiers FPS en « 3D » comme Hovertank ou son successeur Catacomb 3D.

Cependant, aussi bien Commander Keen que Catacomb 3D étaient des adaptations d’anciens titres à un nouveau moteur. En 1988, John Romero avait sorti un jeu pour Apple II dénommé « Dangerous Dave ». Deux ans plus tard, Softdisk – qui a signé un contrat avec le futur id Software – publie l’adaptation pour MS-DOS du titre pour Apple II. Ce sera « Dangerous Dave in Trophy Trouble » ou plus simplement « Dangerous Dave ».

C’est un jeu de plateforme où les écrans se succèdent et où il faut traverser les 10 niveaux avec seulement 3 vies qui sont heureusement extensibles. Il faut récupérer tous les trophées pour ensuite pouvoir accéder à la porte de fin de niveau. On peut avoir un pistolet et un jetpack, mais ceux-ci disparaissent à la fin de chaque niveau.

Catacomb 3D – qui est un excellent FPS pour son année de sortie – est l’adaptation de Catacomb, développé en 1988 et sorti lui aussi sur Apple II et PC. Il fait penser à un jeu de type gauntlet avec 10 niveaux à franchir. L’histoire est un peu bateau, on y joue le rôle du magicien Petton Everhail contacté par le grand magicien de Kieralon, pour aller dans le palais de Kieralon et y récupérer les trésors. On a une seule vie, mais on peut utiliser des sorts de nettoyage par le vide, des potions pour redonner de la vie, bref, les bases d’un jeu à la Gauntlet.

Les deux titres ont en commun d’avoir été publiés via une offre d’abonnement mensuelle dénommée Gamer’s Edge.

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Les installateurs facilitants pour Archlinux… Mieux vaut en rire qu’en pleurer, surtout en cas de pépins…

Je dois vous raconter mes petites mésaventures matinales pour vous faire mieux comprendre le pourquoi du comment de ce billet. Mais commençons par un peu de contexte.

Hier soir, le 22 novembre, je suis allé sur le forum d’EndeavourOS et je suis tombé sur un fil concernant une modification concernant le logiciel CUPS qui est l’outil de gestion des imprimantes dans le monde linuxien.

En effet, Apple qui a maintenu durant des années le code de CUPS l’a laissé pourrir toute l’année 2020. Si on regarde au niveau des modifications de code en ce 23 novembre 2020, une seule entrée le 27 avril pour dire que CUPS 2.3.3 était sorti. Je ne sais pas pourquoi, mais ce code en train de se dessécher à l’air libre, ça me rappelle les conditions de naissance d’un certain LibreOffice.

Un fork – plus qu’utile pour une fois – a été lancé par l’organisation OpenPrinting. Sur le fil du forum d’EndeavourOS, j’ai appris qu’il fallait modifier le service pour lancer cups. En effet, on est passé du service org.cups.cupsd à cups.service. Ce qui est ennuyeux pour les installations automatisées.

Autant dire que la plupart des installateurs facilitant sont impactés jusqu’à la sortie d’une nouvelle version et si on utilise un d’entre eux actuellement, comme Anarchy, EndeavourOS, RebornOS ou encore Calam Arch Installer, c’est mal barré pour avoir le service CUPS fonctionnel au démarrage si le besoin s’en fait sentir.

J’en ai profité pour prévenir Chennux qui maintient un « fork » de mon guide d’installation pour Archlinux sur github. Ainsi qu’Anarchy pour qu’il corrige le code touché par la modification du service utilisé.

Imaginez donc la bonne surprise avec un installateur non à jour en ce qui concerne CUPS. Bienvenue dans les joies de l’administration d’une base Archlinux.

J’ai fini la parenthèse du contexte. Ce matin, je vais sur youtube et je tombe sur une vidéo promouvant Calam Arch Installer (qui ressemble étrangement à EndeavourOS sur le plan des principes utilisés). Je me suis dit que la vidéo en question tombait bien mal.

Une nouvelle fois, ce n’est pas l’installation d’une Archlinux qui est complexe, il suffit de savoir lire et d’avoir de bonnes bases en anglais. C’est la maintenance sur le long terme, et quand ce petit genre de pépin arrive, nombre de personnes qui ne se doutaient pas de la difficulté d’administrer une installation d’Archlinux bazarderont le tout.

Mais il est vrai que ce n’est que la quinzième fois que je parle de ce problème… Mais comme on dit : il n’y a pas pire sourd que la personne qui se bouche les oreilles. Sur ce, bonne journée 🙂

Ah, les Sans Distributions Fixe…

Oui, je sais on peut réduire le texte en « Ah, les SDF », mais le problème de ne pas avoir un toit au-dessus de sa tête est largement plus grave que de sauter de distributions en distributions en fonction de la direction du vent.

Cela fait plus de 10 ans que j’ai posé mes valises dans le monde Archlinuxien, et ce qui me parait bizarre, c’est de voir des personnes qui ont aussi une petite dizaine d’années d’expérience dans le monde linuxien et qui continuent de jouer à saute-moutons avec les différentes distributions qui existent et dont la multiplication continue, même si elle semble s’être ralentie en cette année 2020… du moins, c’est l’impression que j’en ai.

Comme si l’offre pléthorique et limite étouffante en terme de distributions GNU/Linux – dont le détesté Distrowatch nous indique qu’il en répertorie environ 280 en vie en cette fin octobre 2020 – obligeait à changer de distributions au moindre gaz intestinal de travers.

Bien qu’il faudrait mieux utiliser les distributions natives pour certains environnements, à savoir LinuxMint pour Cinnamon, Deepin pour le Deepin Desktop Environment, Fedora pour Gnome, Solus pour Budgie Desktop ou encore KDE Neon pour KDE, cela n’empêche pas la sortie de distributions qui proposent la totalité des environnements de bureaux au point de rajouter encore du bruit au bazar ambiant.

Cette multiplication sans fin des distributions fait que les efforts se dispersent, et font perdre du temps pour des tâches aussi basique que faire fonctionner une imprimante avec scanner, ou bien lire des fichiers au format mp3 dès l’installation. Donc, on va se retrouver avec des personnes qui pourront faire certaines tâches sans problèmes avec la distribution « A » qui merderont sans fin avec la distribution « B ».

Il n’y aucune distribution parfaite et il n’y en aura jamais. Les personnes qui affirment cela affabulent. Ce qu’il faut trouver, c’est la distribution qui colle le mieux à son propre cahier des charges. Point.

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