Polémique : les utilisateurs d’arch ou de frugalware considèrent-ils que les ubunteros sont des sous-linuxiens ?

Jadis, le web 2.0 et les blogs permettaient les commentaires. Maintenant, un nombre croissant de blogs ferment les commentaires, et quand on veut réagir sur un thème déployé sur l’espace -net-public, il faut faire de même, ce qui est dommageable dans l’absolu.

Notre grand-maître a pondu un article qui pose une question de fond, je le cite :

Ubuntu Lucid Lynx vient de sortir vous le savez déjà, je crois que ce qu’il faut retenir à part les grands trolls que cette version a suscité c’est que si 40% de Linuxiens se trouvent sur cette distribution ce n’est pas un hasard. On a beau penser à la solution de facilité, mais quand je lis certaines personnes qui se targuent d’avoir réussi à installer une frugalware ou une archlinux (les gentoistes connaissent leur force ils sont donc plus humbles) et traiter les autres de sous Linuxiens car ils n’ont pas réussi, ou qu’ils n’en ont pas éprouvé le besoin c’est selon, ça me fait penser à cet homme préhistorique avec ses deux silex qui raille le type d’à côté avec son briquet. A la différence de l’homme préhistorique et de l’homme du 21ème siècle c’est que s’il y a une utilité à savoir faire un feu avec des silex, installer une distribution Linux ne vous sauvera certainement pas si vous vous écrasez sur une île déserte ou si vous jouez à Koh Lanta.

J’ai mis en gras le morceau qui me fait réagir. Décidément, on frise ici le point godwin en une seule phrase.

On sent que les poncifs les plus rances ont été employés par Cyrille qui est décidément dans une période « bad cyrille » intégrale.

Qu’il y ait des cons… imbéciles dans toutes les communautés humaines, c’est incontestable.

Mais les termes employés sont décidément employés, à mon humble avis, non pour faire réfléchir, mais pour choquer volontairement les lecteurs.

Cyrille n’a pas cité de noms, mais, il n’est pas difficile de savoir qui peut être visé par ce genre de phrase. Les zélotes, fraichement convertis, qui sont pires que les anciens.

Il est vrai qu’Ubuntu Linux a le vent en poupe en ce moment. Car Canonical a su sentir le vent venir, en se basant sur une base solide, et en la rendant « socialement acceptable ».

Ancien utilisateurs d’ubuntu (les nombreux billets de ce billets publiés entre 2006 et 2008 le prouve), j’ai pris de la distance avec la distribution qui m’a permis de m’affranchir définitivement de Microsoft Windows.

Pourquoi ? Car elle ne convenait plus à mes besoins. Et comme de nombreuses personnes qui ont suivi le même chemin que moi, car elles en avaient assez d’une distribution qui s’alourdie plus à chaque version, qui a des choix parfois contestable et / ou contesté.

Par exemple : pour la précédente LTS, la 8.04 (alias Hardy Heron), la version de Mozilla Firefox était la 5ième béta de la 3.0… Concert de critiques de la part des ubunteros qui sont scandalisés par l’introduction d’une béta dans une LTS… Peu importe si quelques semaines plus tard, la version finale de la 3.0 soit rendue disponible…

Bref, je ne me souviens pas d’avoir lu des propos comme quoi les personnes qui n’arrivent pas à installer une ArchLinux ou une Frugalware (plus proche du matériel et en constante évolution) sont des sous-linuxiens, comme jadis on employait le terme d’untermensh, terme de triste mémoire.

Cela sent le procès d’intention à plein nez, comme jadis un certain Oncle Jo fit pour liquider ses opposants politiques.

Pour finir : chacun est libre de choisir sa distribution. Ubuntu Linux est la plus célèbre, mais elle n’est pourtant pas exempte de bugs lié à certains choix. Je ne dis pas que les ubunteros sont des sous-linuxiens.

Ce sont des linuxiens comme les autres. Donc, Cyrille, comme j’ai les testicules de conserver mes commentaires ouverts, j’attends avec impatience tes preuves sur les, je te cite encore :

certaines personnes qui se targuent d’avoir réussi à installer une frugalware ou une archlinux (les gentoistes connaissent leur force ils sont donc plus humbles) et traiter les autres de sous Linuxiens car ils n’ont pas réussi

Maintenant, à toi de savoir si la blogosphère doit être le dépot des réflexions biliaires ou de réflexions argumentés, propre à alimenter la discussion.

Saches que c’est l’ultime article que je te consacre. Si tu continues sur cette pente, mon lecteur de flux perdra une entrée. Ce qui est plus que dommageable.

Gwibber 2.30 en dehors d’Ubuntu Lucid Lynx… Quel bilan ?

J’ai voulu voir sur le top 10 des distributions de distrowatch lesquels – en dehors d’Ubuntu – qui peuvent proposer un Gnome 2.30, prérequis pour pouvoir utiliser Gwibber 2.30. Pour chaque distribution, j’ai utilisé qemu, soit avec une image ISO 32 bits (pour Mandriva ou encore PCLinuxOS), ou une image ISO 64 bits (pour les autres).

C’est aussi – en quelque sorte – une réponse à ce commentaire : https://blog.fredericbezies-ep.fr/?p=3791&cpage=1#comment-12467

C’est un article assez long, avec une grosse quinzaine de captures d’écran, mais j’ai voulu être le plus complet et le plus vérifiable possible.

On verra bien si je suis selon les propos de certains commentaires un « anti-ubuntu primaire » ou encore un « anti-logiciel libre primaire » 🙂

Dans la mesure du possible, j’ai utilisé des versions proposant directement Gnome dès l’installation, si possible en liveCD.

Le top 10 au 24 avril 2010 est le suivant :

  1. Ubuntu
  2. Fedora
  3. Mint
  4. OpenSuSE
  5. Mandriva
  6. Debian
  7. PCLinuxOS
  8. Sabayon
  9. Arch
  10. Mepis

Dans la liste, on peut sortir 3 distributions : Ubuntu, Mint (qui est fortement basée sur Ubuntu et dont la version 9 se basera – sauf information contraire – sur Ubuntu 10.04), et Mepis qui ne propose pas de version avec Gnome.

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Coup de gueule : Ubuntu devient-il vraiment le Microsoft du logiciel libre ?

Je voudrais pousser un coup de gueule contre Ubuntu et les technologies qu’elles developpent pour forcer à l’utilisation de sa distribution au détriment des autres distributions.

L’exemple parfait est la technologie desktopcouch, surcouche de couchdb. Conçue pour fonctionner plus ou moins uniquement sur ubuntu, même si on peut trouver des références sur le site freedesktop, elle est une des composantes essentielles de la future version de Gwibber, la 2.30 (?).

On appelle ceci d’une manière très claire : la méthode du cheval de Troie.

J’ai relaté dans un billet précédent mes doutes concernant l’intérêt des développeurs de gwibber pour les autres distributions qu’Ubuntu.

A la suite de commentaires où l’on m’a fait comprendre que j’étais paranoiaque, une partie d’un commentaire a levé le lièvre dont j’attendais la confirmation :

Ce n’est pas la faute des développeurs Ubuntu si DesktopCouch est cassé sur Arch mais bien la faute des mainteneurs Archlinux.

C’est toi qui te fous de la gueule du monde a réclamer de la stabilité et un fichier INSTALL sur une version trunk. C’est comme si j’espérais que tout soit parfait sur Lucid Lynx 3 mois avant sa sortie

Et surtout :

Maintenant je ne peux que t’encourager a lire cette page : http://doc.ubuntu-fr.org/desktopcouch et quand tu aura compris que DesktopCouch ne fonctionne pas sur ta machine alors peut être que tu reverra ton jugement.

Le plus con pour la personne qui a balancé ce commentaire, c’est que j’ai pu utiliser des versions de Gwibber utilisant desktopcouch et qui était fonctionnelle, comme pour l’article où je parlais justement de cette nouvelle version revampée de Gwibber.

En ce qui me concerne, je ne toucherais plus à Gwibber et je resterais à la version 2.0 du logiciel, en attendant que Pino ou un autre client pour twitter et identi.ca vraiment léger sorte.

J’ai adoré utiliser les versions d’Ubuntu entre la Dapper et la Jaunty, soit deux ans et demi, mais trop c’est trop.

Y en a marre de cette équation Ubuntu = GNU / Linux qui pourrit la vie des utilisateurs qui sont passés par Ubuntu puis à une autre distribution.

PS : merci à Stricore pour sa dernière réflexion : https://blog.fredericbezies-ep.fr/?p=3401&cpage=1#comment-11995

« gros boulet »….

Je n’en attendais pas moins.

Pour les codeurs de gwibber, ubuntu n’est que la seule distribution à gérer ?

Je parlais il y a quelque jours de la nouvelle version de Gwibber, qui paraissait bien alléchante, malgré l’ajout d’une couche supplémentaire de dépendance, répondant au nom de Desktopcouch qui installe une bonne dizaine de paquets supplémentaires.

Il y a 5 jours, arrive la révision 503, qui part d’une bonne idée. Comme desktopcouch est indispensable au fonctionnement de cette version de gwibber, autant vérifier qu’elle démarre avant gwibber… Et patatras… Gwibber se viande en beauté au démarrage, balançant une erreur qui met clairement en cause desktopcouch :

Traceback (most recent call last):
File « /usr/bin/gwibber », line 45, in
obj = dbus.SessionBus().get_object(« org.desktopcouch.CouchDB », « / »)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 244, in get_object
follow_name_owner_changes=follow_name_owner_changes)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/proxies.py », line 241, in __init__
self._named_service = conn.activate_name_owner(bus_name)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 183, in activate_name_owner
self.start_service_by_name(bus_name)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 281, in start_service_by_name
‘su’, (bus_name, flags)))
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/connection.py », line 622, in call_blocking
message, timeout)
dbus.exceptions.DBusException: org.freedesktop.DBus.Error.Spawn.ChildExited: Launch helper exited with unknown return code 1

[1]+ Exit 1 gwibber

Un bug dédié est ouvert, mais impossible de faire comprendre la culpabilité de la révision citée au-dessus. Tant que cela fonctionne avec Ubuntu, les autres distributions, vous savez où vous pouvez aller ?

J’ai donc pris le taureau par les cornes, et j’ai adopté le paquet qui permettait à une époque de compiler Gwibber 2.0 sur Archlinux. Ayant corrigé le PKGBUILD en question, désormais – même si la branche 2.0 de Gwibber n’aura plus de mise à jour, au moins, il y aura un gwibber fonctionnel sur Archlinux !

C’est quand même assez écoeurant de voir un tel manque de respect envers les non-utilisateurs d’ubuntu… Je sens que je vais me faire traiter de tous les noms, mais comme les infos sont disponibles…

Le futur Gthumb 2.12 sera-t-il l’outil qui fera oublier f-spot ?

F-spot est un excellent outil de gestion de photos, mais il a un énorme défaut : il utilise mono pour fonctionner. Un de ses avantages est l’export vers des galeries en ligne comme PicasaWeb ou encore Flickr.

L’un des outils gnome principaux pour la gestion des photos, GThumb, actuellement en version stable 2.10, ne supporte pas l’export vers les dites galeries. Cependant, depuis aujourd’hui, les versions de développement, alias les 2.11.x le permettent. Au moins pour le moment, vers picasaweb.

Le seul moyen d’obtenir une version qui permet cela, c’est de la compiler. La page de développement explique comme compiler depuis la reine des distributions, et même pour Fedora (joie !).

Pour Archlinux, il suffit d’entrer un petit :

yaourt -S gthumb-git

Et d’attendre que le code soit compilé pour installer le logiciel.

Ensuite, il faut activer l’extension, puis redémarrer le logiciel pour permettre l’envoi vers PicasaWeb.

Ensuite, en utilisant le menu File / Export to… on peut envoyer les photos en ligne. Les captures d’écrans qui suivent sont suffisamment parlantes.

On crée l’accès au compte en ligne.

Ensuite, on crée l’album.

Et enfin, on envoie les données.

Je suis heureux de voir cette fonctionnalité rajoutée. Cela me fera gagner pas mal de temps quand j’aurais besoin d’envoyer plus de 5 images sur mon espace PicasaWeb 😉