Et BlueGriffon ?

Cela fait quelques temps que je n’ai rien posté concernant l’excellent BlueGriffon de Disruptive Innovations.

Bien que faisant compiler le code une fois par semaine, et depuis l’annonce que la version 0.9 (alias Coffee Overflow) se base sur le code de Mozilla Firefox 4.0, je n’ai pas eu trop l’envie de parler de cet outil qui m’a réconcilié avec l’écriture de pages web sans passer par un CMS comme WordPress par exemple.

La 1.0 approchant, j’ai voulu faire une capture d’écran de celle-ci sous Gnome Shell (alors que les composants arrivent petit à petit dans le dépot gnome-unstable de mon ArchLinux)

Et voici donc BlueGriffon 1.0pre1, alias « Estagnots ».

BlueGriffon 1.0pre1 "Escagnots"

Gnome 3 : un passage assez « hardu » à la nouvelle generation de Gnome.

Sachant que Gnome 3.0.0 est prévu pour dans quelques jours, j’ai décidé de sauter le pas et d’installer Gnome 3. Cela a été assez hardu, car j’ai du m’y reprendre à deux fois pour y arriver, la première n’étant pas correcte. Je ne relate que la seconde 😀

Sous Gnome 2.32.1, j’ai rajouté des raccourcis personnalisés dans la barre de menu. J’ai donc lancé alacarte pour rajouter les dits raccourcis dans les menus correspondants.

Ensuite, j’ai « tué » le processus gdm qui se lance automatiquement au démarrage, en utilisant :


sudo /etc/rc.d/gdm stop

Ce qui m’a fait basculé en console root.

J’ai ensuite modifié le /etc/pacman.conf pour activer le dépot gnome-unstable. Il m’a suffit de rajouter :


[gnome-unstable]
Include = /etc/pacman.d/mirrorlist

au sommet des dépots.

Cependant, et pour éviter un bon paquet d’erreurs liés à l’absence de l’outil gtk-update-icon-cache, j’ai viré gnome 2. Les réglages étant conservés, ce n’est qu’une demi-perte 😉


yaourt -Rcs gnome gnome-extra

Puis, j’ai installé, en suivant les recommandations du wiki, gnome3 et ses extras.


yaourt -S gnome --ignore gnome-themes,gnome2-user-docs

J’ai ensuite relancé networkmanager, puis gdm pour avoir accès à gnome3 de manière propre.


/etc/rc.d/networkmanager restart
/etc/rc.d/gdm start

Et après un premier démarrage un peu long, j’ai eu droit au controversé gnome-shell.

Coté interface, on sent l’influence de MacOS-X, ne serait-ce que pour l’apparition des dialogues pour enregistrer un fichier.

Une sorte de dock est disponible à gauche, qui permet de stocker les logiciels qu’on utilise fréquemment. A droite, les espaces de travail s’active / se désactive à volonté.

L’ensemble est très fluide. Plus besoin de compiz pour avoir quelques effets sympathique. J’utilise encore le pilote propriétaire nvidia, car je n’ai pas un bon support de la 3D avec nouveau 🙁

Le seul hic, c’est que j’ai du abandonner gwibber pour le moment. Ce dernier ne voulant pas fonctionner avec gnome 3 🙁

Il ne reste qu’un « petit bug » qui lance un gnome-terminal en modèle réduit, qui sera apparemment corrigé dans la prochaine version de gtk3, du moins si on en croit le mainteneur de gnome 3 sur Archlinux.

En tout cas, cela complète la très bonne impression que j’avais eu au premier abord de gnome 3

Et pour avoir une petite liste de trucs pratiques (merci à Devil505) :

https://live.gnome.org/GnomeShell/CheatSheet

Et pour finir, une vidéo un peu artisanale pour montrer un peu gnome-shell en action :

Ok, cela aurait mérité mieux, mais je débute avec cet environnement 😉

La « dure » vie de l’utilisateur d’Archlinux… :D

Utiliser Archlinux, c’est pas tous les jours joyeux… Surtout quand le gestionnaire de paquets, Pacman se met à jour pour une nouvelle version.

Grand adepte de yaourt, celui-ci est devenu inutilisable depuis l’arrivée sur le dépot [testing] d’une version 3.5 de Pacman.

J’ai durant quelques jours utiliser la récupération manuelle des paquets sur AUR, ne serait-ce que pour maintenir à jour certains logiciels que j’utilise et /ou maintiens : kvm-git, gimagereader, ou encore gwibber-bzr.

Mais cela devient vite rigide à l’emploi. En attendant que yaourt soit disponible dans une nouvelle version stable, je me suis tourné vers « la concurrence », et mon choix s’est arrêté sur Packer.

Les options sont à peu de chose près que celle de yaourt, donc la transition est facilitée. Par exemple, une mise à jour complète du système :

packer -Syu

Qui donne ceci (je fais grace des lignes correspondant aux rafraichissement des dépots :


:: Début de la mise à jour complète du système...
il n'y a rien à faire
:: Synchronizing aur database...
aur 15 15 [######################] 100%
:: Starting full aur upgrade...
local database is up to date

Ce qui est agréable. Donc, et en attendant que yaourt soit disponible, j’utiliserais Packer.

Comme quoi, devoir utiliser Archlinux, cela incite à la débrouillardise, et non à l’empatement comme avec certaines distributions pré-mâchant le travail au maximum pour les utilisateurs… Ce qui n’est pas un mal dans l’absolu, surtout pour faire découvrir une informatique différente 😀

Démarrer une Archlinux avec Gnome en 12 à 13 secondes… Merci Systemd :)

Il y a 3 semaines, j’avais déjà fait un article sur systemd et frugalware. De Grub2 jusqu’à GDM, l’ensemble prenait environ… 16 secondes. 🙂

J’ai voulu voir les progrès fait par systemd en matière de vélocité. J’ai donc installer cette fois une archlinux avec gnome (cf les deux articles : https://blog.fredericbezies-ep.fr/?p=5476 et https://blog.fredericbezies-ep.fr/?p=5485)

J’ai donc repris un environnement de virtualisation habituel : 64 bits, 2 GiO de mémoire vive, 32 GiO de disque. Pour être plus « bleeding-edge », j’ai activé le dépot [testing] de l’Archlinux installé.

Puis une fois tout bien en placé, j’ai suivi le wiki de mise en place de systemd sous Archlinux :

Ce qui s’est résumé à faire dans une console :


yaourt -S systemd systemd-arch-units initscripts-systemd-git

Pour info, voici la liste des daemons utilisés dans le fichier /etc/rc.conf de la machine virtuelle :


DAEMONS=(syslog-ng !network netfs crond dbus networkmanager alsa cups iptables ntpd gdm)

Le résultat est plutôt plaisant… Pour activer Systemd, il faut rajouter à la ligne linux (pour grub2 comme celui de la vidéo ci-dessous) bin=/init/systemd

Pas mal non, coté gain de temps au démarrage. Maintenant, cela reste encore assez « artisanal » comme gestionnaire de service au démarrage, mais c’est agréable d’avoir un OS chargé rapidement 🙂

Reste maintenant à savoir si ce gestionnaire de services s’imposera ou pas…

Installer Archlinux avec Gnome sans presque utiliser la ligne de commande. Partie 2.

L’installation des paquets demandée dans le précédent article vient de s’achever. On va passer à la configuration, partie la plus sensible de l’installation.

On accepte que les réglages soient repris. Cela permettra d’avoir la totalité des pilotes nécessaires déjà pré-inscrit dans le fichier /etc/rc.conf.

Continuer la lecture de « Installer Archlinux avec Gnome sans presque utiliser la ligne de commande. Partie 2. »

Installer Archlinux avec Gnome sans presque utiliser la ligne de commande. Partie 1.

Un utilisateur classique d’Archlinux n’est pas franchement effarouché par la ligne de commande. Cependant, j’ai voulu faire une installation d’Archlinux + Gnome + LibreOffice en utilisant au minimum la ligne de commande. Je n’ai pas inséré des technologies propriétaires comme Adobe Flash. Le wiki anglophone est une source inépuisable d’informations 🙂

C’est plus un exercice de style, une preuve de faisabilité qu’autre chose.

Pour arriver à ce but, j’ai téléchargé la dernière image ISO d’installation hybride Archboot.

Au moment où je rédige cet article, c’est la version 2011.02-2 qui est récupérable.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ ls
archlinux-2011.02-1-archboot.iso
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://mir.archlinux.fr/iso/archboot/latest/archlinux-2011.02-2-archboot.iso
–2011-02-21 07:41:38– http://mir.archlinux.fr/iso/archboot/latest/archlinux-2011.02-2-archboot.iso
Résolution de mir.archlinux.fr… 213.186.62.207
Connexion vers mir.archlinux.fr|213.186.62.207|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 684720128 (653M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «archlinux-2011.02-2-archboot.iso»

100%[======================================>] 684 720 128 2,40M/s ds 4m 35s

2011-02-21 07:46:13 (2,38 MB/s) – «archlinux-2011.02-2-archboot.iso» sauvegardé [684720128/684720128]

Je vais utiliser qemu-kvm – en version de développement – avec 2 GiO de mémoire, 32 GiO de disque.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=0 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom archlinux-2011.02-2-archboot.iso -boot cd &

Continuer la lecture de « Installer Archlinux avec Gnome sans presque utiliser la ligne de commande. Partie 1. »

Ah, les douces joies d’Archlinux avec le dépot [testing] activé :)

Quand j’ai décidé jadis de passer à une distribution rolling-release (que ce soit la Frugalware ou la Archlinux), j’ai voulu – en bon masochiste pleurnichard que je suis – utiliser le code le plus récent, le plus frais.

Parfois cela conduit à des situations cocasses comme celle que je vais vous raconter. J’ai vu récemment qu’une nouvelle version de grub2 (outil critique car il conditionne le démarrage des OS installés) allait arriver sur le dépot [testing].

Par prudence, j’avais activé la ligne IgnorePkg de mon fichier /etc/pacman.conf/ en lui disant d’ignorer le paquet grub2.

En parallèle, j’installais dans une machine virtuelle une archlinux minimale, avec comme chargeur de démarrage, la version 1.98 de Grub2, version précédemment utilisée. Activant le dépot [testing] dans la machine virtuelle, j’ai fait installé la nouvelle version, et j’ai redémarré la machine virtuelle sans autre forme de procès…

Ce qui a été un énorme co****** bourde… Le précédent fichier de configuration de grub2 (celui qui contenait le chemin d’accès au noyau) n’avait pas été repris… J’ai donc du redémarrer la machine virtuelle avec le support d’installation, et j’ai monté la partition /boot.

J’ai ensuite tapé les commandes suivantes :


cp grub.cfg grub.cfg.bak
cp grub.cfg.pacsave grub.cfg

Au démarrage suivant, la machine virtuelle refonctionnait correctement. J’ai donc ouvert un bug sur l’outil de suivi de bug d’Archlinux. J’ai fait de même sur ma machine réelle, qui m’annonce :


[fred@fredo-arch ~]$ yaourt -Qi grub2-common
Nom : grub2-common
Version : 1.99~rc1-2
URL : http://www.gnu.org/software/grub/
Licences : GPL3
Groupes : --
Fournit : --
Dépend de : xz freetype2 device-mapper
Dépendances opt. : --
Requis par : grub2-bios
Est en conflit avec : grub
Remplace : --
Taille (installé) : 4716,00 K
Paqueteur : Ronald van Haren
Architecture : x86_64
Compilé le : sam. 29 janv. 2011 09:06:59 CET
Installé le : sam. 29 janv. 2011 12:44:24 CET
Motif d'installation : Installé comme dépendance d'un autre paquet
Script d'installation : Oui
Description : The GNU GRand Unified Bootloader version 2 - Files common for all platforms

Dommage qu’il faille transférer à la main le fichier grub.cfg. Bah, on est jamais trop prudent avec grub / grub2 🙂

Encore heureux que ce soit un programme auquel on ne touche qu’une fois par trimestre, et encore, par vent de face 😉

OpenOffice.org pris de vitesse : LibreOffice 3.3 final est disponible.

Ce matin, la « Document Foundation » qui gère le destin de LibreOffice a annoncé la sortie de LibreOffice 3.3. Le morceau intéressant est le suivant sur les notes de publication :

This release is bit-for-bit identical to the Release Candidate 4, so you don’t need to download or reinstall if you have that version already.

Ce qui donne traduit :

Cette version est identique octet par octet à la Release Candidate 4, donc vous n’aurez pas besoin de télécharger ni de réinstaller si vous avez déjà cette version.

Autant dire que la nouvelle va faire le bonheur des utilisateurs d’Ubuntu (à partir de la version 11.04), de Fedora (à partir de la version 15), d’OpenSuSE (à partir de la version 11.4), d’Archlinux.

Reste à savoir si la Frugalware Linux acceptera d’intégrer LibreOffice si tard… La version Rc2 de Frugalware 1.4 étant rendu disponible le 28 janvier il y a peu de chance que ce soit le cas, même si un dépot est disponible, uniquement pour la version 32 bits.

En tout cas, la non sortie d’OpenOffice.org 3.3 à la date de publication de ce billet risque de faire le plus de mal à la suite bureautique libre qui risque de suivre le chemin d’OpenSolaris…

Aperçu rapide de la Chakra Linux 0.3.1… Attention, alpha ;)

Après l’annonce de la sortie de la Chakra Linux 0.3.1, j’ai voulu voir à quoi ressemblait la distribution dérivée d’ArchLinux, qui utilise désormais sa propre série de dépots et des outils tiers pour gérer les paquets. J’ai donc récupéré l’image avec l’outil wget.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://downloads.sourceforge.net/chakra/chakra-0.3.1-x86_64.iso
–2011-01-13 20:07:04– http://heanet.dl.sourceforge.net/project/chakra/0.3/images/chakra-0.3.1-x86_64.iso
Résolution de heanet.dl.sourceforge.net… 193.1.193.66, 2001:770:18:aa40::c101:c142
Connexion vers heanet.dl.sourceforge.net|193.1.193.66|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 720371712 (687M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «chakra-0.3.1-x86_64.iso»

100%[======================================>] 720 371 712 1,86M/s ds 7m 11s

2011-01-13 20:14:15 (1,59 MB/s) – «chakra-0.3.1-x86_64.iso» sauvegardé [720371712/720371712]

J’ai réemployé l’image disque utilisée pour l’article concernant Xfce 4.8pre3. J’ai simplement effacé le disque et repartitionner avec l’outil Partition Manager de KDE en suivant l’agencement comme montré dans la capture d’écran ci-dessous.

Continuer la lecture de « Aperçu rapide de la Chakra Linux 0.3.1… Attention, alpha 😉 »

En vrac’ rapide et libre.

Un petit en vrac’ en passant.

C’est tout pour aujourd’hui !