Sabayon Linux 9… Quoi de neuf pour la Gentoo à visage humain ?

Il y a une dizaine de jours, la Gentoo pour humain, alias Sabayon Linux est sortie en version 9 :

Elle est disponible en version Gnome (3.2.3, quid de la version 3.4.x ?), KDE SC (4.8.3), Xfce (4.10.x), et minimal pour les plus bidouilleurs, aussi bien en version 32 que 64 bits.

J’avais parlé de sa version 8 en février dernier et voici la conclusion que j’en tirais :

La distribution a fait des progrès, cependant, sa réactivité laisse encore à désirer sur le plan de certains logiciels, ne serait-ce que pour Mozilla Firefox ou encore LibreOffice.

Il reste encore des progrès, ne serait-ce qu’au niveau de la lourdeur du gestionnaire de paquet, ou l’imposition de Wine avec la distribution. Certaines personnes auront besoin de Wine, mais pourquoi ne pas le proposer en installation optionnelle ? Dommage aussi que l’installation par défaut soit encore un peu surchargée.

J’ai donc récupéré en utilisant bittorrent la version Gnome 64 bits. En la lançant dans une machine virtuelle VirtualBox, la Sabayon Linux se lance en mode « fallback » par défaut.

L’installateur est comme d’habitude ce bon vieil anaconda, celui qui permet d’installer une certaine… Fedora Linux 🙂

J’ai noté quelque chose d’intéressant au niveau du partitionnement du disque : 50 GiO ont été réservés pour la partition root. La distribution serait donc aussi gourmande que cela en place disque ?!

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Dites non aux drogues, sinon, vous finirez comme les codeurs de Microsoft Windows 8…

Avant tout, je tiens à m’excuser d’avoir plagier Linus B. Torvalds dont la phrase originale était :

« In short: just say NO TO DRUGS, and maybe you won’t end up like the Hurd people. » (Linus Torvalds, 2001)

Ce qui donne traduit :

« En résumé: dites NON AUX DROGUES, et peut-être que vous ne finirez pas comme les gens de Hurd. » (Linus Torvalds, 2001)

Le version Release Preview (en gros, une version Release Candidate en langage informatique normal) vient de sortir et est disponible au téléchargement.

En gros, 3,3 GiO pour l’OS nu en version 64 bits, 2,5 GiO pour la version 32 bits. Par « nu », j’entends : pas de trousse bureautique, de logiciel de retouche photo, etc… Cool, non ? 😀

Sinon, l’installateur est le même que dans l’article que j’avais rédigé en février dernier.

Deux points du CLUF sont intéressant, à savoir un vers le milieu de texte (concernant les activités illicites sur la toile, le point 18 étant à se pisser de rire dessus… On ne le dira jamais assez, lisez les CLUFs !

En gros : 5$ maximum en cas d’incidents technique, et encore avec des conditions drastiques pour y avoir droit…

Inutile d’en rajouter, non ? 😉

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Fedora Linux 17… Ubuntu peut commencer à se faire des cheveux blancs ?

La Fedora Linux 17 sortant à la fin du mois de mai, j’ai récupéré une des derniers versions de test qui, sauf contre-indication de dernière minute, sera identique à la version finale. Pour des raisons pratique, j’ai pris l’image du DVD, ce qui me permet d’avoir une installation aussi complète que possible dès le démarrage :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://dl.fedoraproject.org/pub/alt/stage/17.RC4/Fedora/x86_64/iso/Fedora-17-x86_64-DVD.iso
–2012-05-25 18:08:21– http://dl.fedoraproject.org/pub/alt/stage/17.RC4/Fedora/x86_64/iso/Fedora-17-x86_64-DVD.iso
Résolution de dl.fedoraproject.org… 209.132.181.23, 209.132.181.27, 209.132.181.26, …
Connexion vers dl.fedoraproject.org|209.132.181.23|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 3834642432 (3,6G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «Fedora-17-x86_64-DVD.iso»

100%[====================================>] 3 834 642 432 1,46M/s ds 47m 29s

2012-05-25 18:55:50 (1,28 MB/s) – «Fedora-17-x86_64-DVD.iso» sauvegardé [3834642432/3834642432]

J’ai ensuite créé une machine virtuelle dans VirtualBox, équipée de 2 Go de mémoire vive et de 128 Go de disque dur. Pour pouvoir utiliser au maximum les capacités de ma machine hôte, j’ai rajouté le support de ma webcam en USB.

L’installateur Anaconda fait son oeuvre habituelle, inutile de s’apesantir sur ses capacités. En grand adorateur de Gnome, j’ai demandé son installation par défaut.

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Où en est la Slackware Linux un an après la sortie de la version 13.37 ?

Il y a environ un an, j’avais rédigé un article sur la Slackware Linux 13.37 à l’époque en version RC2.

J’ai voulu voir où en était cette vénérable distribution qui fêtera ses 19 ans en juillet prochain. J’ai récupéré l’image ISO de la version 64 bits de la Slackware Linux, puis, j’ai créé une machine Qemu-kvm.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 289,161 s, 119 MB/s
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom slackware64-13.37-install-dvd.iso -boot order=cd &

kvm64 étant un alias pour :

qemu-system-x86_64 --enable-kvm -m 2048 -k fr -soundhw all -vga std -usb

L’installateur étant toujours le même, inutile de s’étendre dessus. Une fois installée, j’ai modifié le fichier /etc/slackpkg/mirrors pour choisir un miroir de la Slackware Linux current.

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Xfce 4.10 : vers une « gnome3isation » de Xfce ?

Xfce 4.10 est sorti il y a quelques jours, et j’ai donc profité de l’arrivée de Xfce 4.10 sur les dépots stables d’Archlinux pour installer la nouvelle version de l’environnement de bureau. Pourquoi sur Archlinux et pas une autre distribution ?

Simplement que c’est la version la plus proche de l’originale, au moins dans sa présentation, même si la version proposée par Devil505 pour Frugalware est aussi très agréable à l’usage.

Pour l’installation, j’ai utilisé le guide que j’avais jadis rédigé, en apportant les modifications suivantes :

  • J’utilise l’outil dhclient avec Wicd, sinon la connexion ne s’effectue pas avec dhcpcd 🙁
  • J’ai remplacé LibreOffice par le duo Abiword et Gnumeric
  • J’ai rajouter l’outil « System Printer Config » (pour gérer l’imprimante) sans prise de tête.

Coté « gnome3isation », le menu utilisateur à droite de la barre de menus, ou encore le panneau de configuration qui propose des options comme celle proposée par Gnome3, comme un outil à la dconf.

J’ai fait un tour rapide de Xfce 4.10 en vidéo.

Je dois dire que j’ai été franchement impressionné par la stabilité, la rapidité et l’évolution constante et à petite touches de l’environnement xfce. La version 4.12 sera une nouvelle étape importante, le code utilisant gtk2 sera remplacé par du code utilisant gtk3…

J’ai été aussi agréablement surpris par la faible gourmandise de l’ensemble, même en le poussant un peu. Je n’ai pas réussi à dépasser 12% d’occupation mémoire, sachant que la machine virtuelle était dotée de 2 Go de mémoire vive. Soit en gros, un peu plus de 200 Mo au maximum…

Autant dire que l’environnement est assez léger sans être d’une austérité imbuvable. Ce qui est plutôt sympathique.

A vous de voir maintenant. Je proposerais dès que possible un guide d’installation de Xfce 4.10 révisé, et dans plusieurs formats.

Bridge Linux : quel intérêt ?

J’avais entendu parlé de la Bridge Linux il y a quelques semaines, sur une publication du Distrowatch Weekly. Poussé par la curiosité, j’avais décidé de voir ce que valait la distribution, à l’époque uniquement proposée avec Xfce.

J’avais tellement été déçu – une base ArchBang mal digérée – que je n’avais pas rédigé d’article.

L’auteur de la Bridge Linux vient de sortir 6 versions : KDE, Gnome et Xfce, à la fois en 32 et 64 bits.

J’ai donc récupéré l’image ISO de la version Xfce pour voir si des progrès étaient apparus.

L’étape suivante a été de créer l’habituelle machine virtuelle pour donner sa chance à la Bridge Linux.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 450,478 s, 76,3 MB/s
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom bridge-xfce-2012.2-x86_64.iso -no-frame -boot order=cd &

Une fois le chargement terminé, on tombe sur un Xfce tout en dégradé de gris. Pas conseillé au personne qui aime les couleurs chaudes et vivantes 😉

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Fedora Linux 17 alpha : un effet boeuf ?:)

Cette semaine, la Fedora Linux 17 alpha a été publiée. Du nom de code de « Beefy Miracle » (d’où le jeu de mots assez nul du titre), l’annonce de publication annonce pas mal de bonnes choses, dont la version 3.3.5 de Gnome, un noyau linux 3.3rc3, la dernière version de développement de Gimp, LibreOffice 3.5.0 et plein de bonnes choses.

Les notes de publications sont assez complètes. J’ai donc décidé de voir ce qu’apportera la future Fedora Linux 17, qui sortira, si on en croit la feuille de route, aux alentours du 8 mai prochain.

J’ai donc demandé la création d’une image disque toute fraiche de 32 Go, et j’ai lancé dans qemu l’ISO liveCD de Gnome en 64 bits de la Fedora Linux 17 alpha.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 476,041 s, 72,2 MB/s

La bonne surprise, en dehors du démarrage rapide, c’est que le Gnome-Shell est directement lancé. La raison ? La présence de MesaGL 8.0 qui fait des miracles pour l’accélération 3D en mode logiciel 🙂

Phoronix en avait déjà parlé en novembre dernier. La sortie de MesaGL 8.0 permet donc d’avoir un Gnome-Shell presque partout, même si cela n’est pas l’idéal pour des logiciels ultra-gourmand en 3D 🙁

L’installateur est ce bon vieux Anaconda, qui fait toujours aussi bien son boulot, donc, pas la peine de s’étendre ici 😀

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Microsoft Windows 8 Consumer Preview : Un énorme flop à prévoir ? Car un PC n’est pas une tablette…

Dans un ancien article, j’avais parlé de la Developer Preview de Microsoft Windows 8, une alpha en terme informatique réel.

Je finissais l’article avec la dent un peu dure :

En tout cas, c’est plus une interface pour téléphone portable qui n’arrive pas à trouver preneur, et pas une interface pour un ordinateur ou une tablette (gadget hype s’il en est un).

La sortie de la version Consumer Preview étant annoncée, j’en ai profité pour récupérer la version 64 bits en français.

J’en ai profité pour créer une machine virtuelle pour tester l’ensemble…

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 342,49 s, 100 MB/s
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Windows8-ConsumerPreview-64bit-French.iso -no-frame -boot order=cd &

L’installateur est classique. C’est celui qui a fait ses preuves depuis le détesté MS-Windows Vista. Quoique l’écran de démarrage est assez « étrange », et on peut se demander ce que les codeurs ont fumés pour le dessiner.

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Sabayon 8 : la distribution qui pourrait presque faire de l’ombre à la Frugalware Linux et à la Archlinux ?

Dans le domaine des distributions à publication continue, deux grands noms : Archlinux et Frugalware Linux. Basée sur la méta-distribution Gentoo (qui se base sur la compilation intégrale du code source pour tous les outils sur une machine, sachant qu’il faut compter plusieurs heures pour LibreOffice par exemple), Sabayon est une distribution reprend les paquets précompilés de Gentoo » et les rend utilisable de manière conviviale.

J’ai déjà par le passé parlé de la Sabayon Linux. A l’époque de sa version 7 qui proposait déjà Gnome-Shell ou encore à l’époque sa version 6.

La sortie de la Sabayon 8 m’a donné envie de la tester à nouveau, histoire de voir les progrès effectués.

J’avais terminé l’article du mois d’octobre dernier ainsi :

De cette utilisation rapide de Sabayon Linux, je tirerais la même conclusion que pour la version précédente. Une distribution assez rapide au lancement, mais qui souffre d’un énorme problème de lenteur au niveau du gestionnaire de paquets. Et aussi, le gestionnaire de paquets qui n’est pas franchement des plus « parlant ». Je suppose qu’utiliser les outils en lignes pour gérer les paquets sont plus adaptés pour une distribution basée sur gentoo.

Cependant, vu que cette distribution vise un public moins « geek ou nerd » que sa base gentoo, avoir un gestionnaire de paquets un peu à la « Logithèque ubuntu » serait un bon point pour cette très bonne distribution, soit dit en passant.

Pour des raisons pratiques, dont une meilleure vitesse au niveau du disque dur virtuel, j’ai utilisé VirtualBox.

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Asturix 4 : ah, le syndrome « Encore une nouvelle interface graphique »…

Asturix, c’est une distribution linux née en 2008, créé à l’origine par une personne originaire de l’Asturie, Luis Ivan Cuende… Assez précoce, car si on en croit la page d’information sur le site officiel :

Asturix born in 2008 as an idea of a very very young guy, Luis Iván Cuende.
When Luis Iván was 12 he thought that his region (Asturias, Spain) needed a Linux distribution.

Bref. La version 4 qui est sortie il y a un mois, le 10 janvier 2012. Suite à un commentaire sur un article précédent, j’ai eu envie de la tester.

J’ai donc lancé mon wget et téléchargé l’ISO en 64 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://asturix.com/isos/rsync/asturix4-amd64.iso
–2012-02-11 08:05:39– http://asturix.com/isos/rsync/asturix4-amd64.iso
Résolution de asturix.com… 91.121.103.151
Connexion vers asturix.com|91.121.103.151|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 656500736 (626M) [text/plain]
Sauvegarde en : «asturix4-amd64.iso»

100%[======================================>] 656 500 736 1,86M/s ds 5m 54s

2012-02-11 08:11:33 (1,77 MB/s) – «asturix4-amd64.iso» sauvegardé [656500736/656500736]

Puis j’ai lancé la machine virtuelle habituelle.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom asturix4-amd64.iso -boot order=cd -no-frame &

Ayant lancé directement l’installation, j’ai été étonné de sa faible gourmandise : seulement 4,4 Go demandés… Elle est basée sur la Ubuntu 11.10, et donc utilise son installateur. Et comme la plupart des dérivées d’ubuntu, elle n’utilise pas Unity, mais – encore va-t-on me dire – une interface dédiée, du nom de « On ».

Espace disque nécessaire pour l'installation d'Asturix 4.0

Et le morceau de choix : uniquement en html5, css3 et javascript… En gros, l’idée utilisée par la Fondation Mozilla pour Firefox, Thunderbird et le projet communautaire affilié, SeaMonkey, sauf que dans le cas de XUL, la base est en xml et non en html.

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