P’tain, 20 ans déjà !

C’est le billet que je ne croyais jamais pouvoir écrire et pourtant, je l’ai rédigé. Celui des 20 ans du blog. 20 ans… Incroyable et pourtant je dois presque me pincer le dos de la main pour vérifier que je ne rêve pas.

Je me souviens encore du billet des 10 ans et de l’excellent dessin réalisé par Péhä.

À l’époque, j’avais atteint les 2842 articles. J’en suis à un peu plus de 5070. Loin d’avoir été autant productif sur les 10 ans qui viennent de s’écouler. Mais est-ce grave ? Pas vraiment. Je tiens un rythme de croisière publiant entre 15 et 20 billets par mois. Il est vrai que les billets en vrac’ permettent de donner de la matière facilement.

Statistiquement, ça fait environ 2230 billets en 10 ans. Donc 223 par an, 18,58 par mois. Sacrée moyenne, non ?

Sur les 10 ans qui viennent de s’écouler, j’ai arrêté les tests de distributions, participé à un projet de distribution GNU/Linux – ou plutôt une respin – pour aider les débutant(e)s, « Tux’n’Vape » qui aurait bien du mal à exister de nos jours suite à l’abandon de Mate Desktop employé par le projet « Tux’n’Vape » par l’équipe de Manjaro.

Pour l’image d’illustration, je suis passé par Copilot (l’IA de Microsoft) pour me générer une photo où je suis à côté d’un fraisier… Oui, j’aime bien ce gâteau 🙂

Qu’attendre pour la suite ? Pour tout dire, je suis tellement content de fêter les 20 ans que je n’ai pas envie de me projeter trop loin dans le futur. Mon but premier est d’atteindre les 21 ans… Et soyons fous pour le long terme, les 25 ans pour le blog. On verra bien !

Donc Ubuntu fête ses 20 ans…

Et oui, déjà 20 ans. Je me souviens d’avoir été dubitatif quand j’avais jadis testé la Ubuntu 4.10. Ce qui m’avait gêné à l’époque, c’était l’absence d’accès direct au compte root. Oui, à cet époque, j’étais loin d’avoir compris l’intérêt d’un outil à la sudo / doas (pour les OpenBSDistes). Je n’avais que « peu de bouteille » dans le domaine des distributions GNU/Linux. J’avais bien tenté vers 1998 la RedHat Linux 5.0 – nom de code Hurricane si mes souvenirs sont bons ? – mais j’étais vite revenu à MS-Windows 98.

Ce n’est qu’en 2006 que je revenais avec Ubuntu et sa première version LTS, la 6.06 alias Dapper Drake. Oui, j’ai bien dit 06, car la première LTS avait subit du retard. Par la suite, Canonical n’a plus raté aucun mois d’avril des années paires pour sortir sa nouvelle Ubuntu LTS. La palanquée de versions tierces est arrivé au fil des années, les plus anciennes étant Kubuntu et Xubuntu.

Je dois avouer que sans la Ubuntu 6.06 et toutes les versions jusqu’à la 8.10 incluse, je n’aurais jamais franchi le pas du mono-démarrage Linuxien. Depuis, j’ai migré sur Archlinux qui correspond à mes besoins plus que ne saurait le faire Ubuntu. Mes besoins ont changé, mes connaissances se sont accumulées et je ne me sens vraiment bien qu’avec les distributions GNU/Linux même si je tâte du MS-Windows 10 ou 11 sur des ordinateurs tiers.

Malgré quelques défauts comme l’imposition des paquets snaps, cela reste une distribution idéale pour se dégrossir et passer vers des distributions mères comme la Debian GNU/Linux ou pour les plus intrépides vers Archlinux ou EndeavourOS.

Pour moi, Ubuntu reste une distribution pour les débutant(e)s et non pas pour les personnes ayant déjà plus d’expérience. Après, je peux concevoir que par fainéantise des linuxien(ne)s plus expérimenté(e)s restent sur la distribution de Canonical.

Tout dépend des besoins que l’on exprime. Même si je critique la dispersion que l’on peut avoir avec plusieurs dizaines de distributions à destination bureautique, Ubuntu restera une valeur sure. Dommage que Canonical multiplie les cavaliers seuls depuis des années : Mir pour remplacer Wayland, les snaps pour remplacer les flatpaks pour ne prendre que deux exemples.

Mais cela fait partie de l’ADN d’Ubuntu, on fait avec au final !

Vieux Geek, épisode 147 : 1999, l’arrivée de l’accès gratuit à internet via Free !

C’est en farfouillant sur Twitter que je suis tombé sur un article concernant le virus de macro Melissa et ses 20 ans que je me suis pris une deuxième claque… Celle des 20 ans de l’arrivée d’Illiad et donc de Free dans le petit monde des FAI.

Quand Free arrive en 1999, je suis client chez un certain Club-Internet qui sera absorbé par AOL et qui de rachat en rachat fait maintenant parti du FAI au carré rouge. À l’époque, on payait un abonnement et on devait rajouter les communications.

Autant dire que pour flinguer son budget, c’était la recette idéale. Illiad décide donc de proposer un accès libre, mais à une seule condition : il faut payer en plus les communications. De mémoire, j’ai contracté un compte sur l’accès libre de Free en mai ou juin 1999…

Compte qui est celui qui héberge le blog depuis près de 14 ans… Évidemment, cela avait été un sacré coup de pied dans la fourmillière des FAI, juste deux petites années avant l’explosion de la bulle internet.

Je vous renvoie à l’excellent « Quand l’internet fait des bulles » documentaire de 2005 ou 2006.

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Vieux Geek, épisode 28 : Netscape Navigator, le vénérable ancêtre !

En ce mois de décembre 2014, Netscape Navigator 1.0, l’honorable ancêtre des navigateurs internet fête ses 20 ans. Sorti sous Microsoft Windows 3.1x et MacOS de l’époque, il faudra attendre une version 1.11 pour que les distributions GNU/Linux aient une version dédiée.

Je n’ai pas connu cette version, mais le premier Navigator que j’ai utilisé, c’était la version 3.0. Sorti en 1996, elle est la dernière version en « solo » du navigateur. La version 4, alias Communicator a été une trousse comprenant le navigateur, le client courrier, un éditeur de pages HTML et un client IRC.

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« The Downward Spiral » : P’tain, 20 ans déjà.

Enfin, 20 ans et un jour quand j’écris ce billet. Le 8 mars 1994, sort un album qui fait date dans le petit monde du metal, et dans sa variante dite « industrielle ».  Nine Inch Nails sort, ce qui est à mes yeux, un de leur chef d’oeuvre, avec « The Fragile« , « Year Zero » et « Ghosts I-IV », j’ai nommé le cultissime « The Downward Spiral« .

La pochette de l’album « The Downward Spiral »

Entre son titre d’introduction qui reprend un son du mythique film de Georges Lucas, « THX 1138 », le lascif « Piggy », le musclé « March Of The Pigs », le lourdingue et mécanique « Reptile » et la sublime ballade « Hurt » reprise par Johnny Cash, que rajouter de plus ?

Qu’il n’y a pas de titres à jeter pour peu qu’on aime les mélodies un peu sombre, rageuse, loin des productions des artistes savonnettes et des rappeurs qui sont pleins aux as tout en critiquant le système qui leur permet de s’en mettre plein les poches.

C’est pour moi un des albums marquants de l’année 1994. Même si j’ai découvert Nine Inch Nails très tard (lors de la sortie de « Ghosts I-IV » en 2008), « The Downward Spiral » a rapidement fait partie de ma collection.

Cet album est bourré d’anecdote, comme son enregistrement fait en partie dans la villa où en 1969 fut assassinée Sharon Tate par Charles Manson et ses complices, avec la sombre référence au mot  « Pig » était écrit en lettres de sang sur la porte d’entrée.

Trent Reznor y vivait à l’époque, et a déménagé après la fin de l’enregistrement de l’album.

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