Vieux Geek, épisode 87 : Bad Toys, le FPS le plus bizarre de l’histoire du PC :)

En 1994, les jeux vidéo intéressants sont développés pour MS-Dos, surtout quand le besoin de vitesse se fait sentir. Microsoft veut attirer les développeurs pour aider MS-Windows à sortir de son côté outil de travail, et propose alors des technologies comme WinG dont j’avais parlé dans l’épisode 10 de la série « Vieux Geek ».

Les développeurs de Tibo Software décident de proposer un clone de Wolfenstein 3D qui se passe dans un univers un peu déjanté, celui des jouets. Après tout, pourquoi pas ? En 1994, Bad Toys sort…

On peut récupérer la première version sur archive.org. Cette première version est en noir et blanc. Faut pas pousser non plus 🙂

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Vieux geek, épisode 78 : Blake Stone, le Wolf3D-like oublié.

Il y a une constante dans le jeu vidéo, qui est simple : dès qu’un format fonctionne, on le copie ad-nauseam… Pour le pire et parfois pour le meilleur 🙂

En mai 1992, une petite boite du nom d’id Software donne un grand coup de pied dans la fourmilière et sort… Wolfenstein3D. La petite boite en question s’était déjà fait la main avec Catacomb 3D (cf l’épisode 75 de cette série « Vieux Geek ») en proposant un environnement en pseudo-3D. Wolfenstein 3D rajoutera une ambiance de seconde guerre mondiale avec la possibilité de buter Adolf Hitler à la fin du 3e épisode.

Le moteur utilisé par Wolfenstein3D ayant été licencié par divers studios, dont Jam Productions publié par Apogee Software, qui propose une semaine avant la sortie officielle de Doom en décembre 1993 le jeu « Blake Stone: Aliens of Gold ».

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Vieux geek, épisode 72 : Microsoft Office 4.x, l’une des premières suites bureautique.

J’ai parlé dans l’épisode 62 en juin 2016 des assistants animés de la suite MS-Office 97, qui comme son nom l’indique était sortie en 1996 🙂

Cependant, ce n’était pas la première suite MS-Office que j’avais utilisé. Ma première suite MS-Office ? Je l’ai croisé en 1996, quand j’ai effectué et perdu mon temps durant mon service militaire. Le service auquel j’étais affecté travaillait encore avec MS-Windows 3.11, et nous étions royalement équipé de 486DX2, avec 4 Mo de mémoire vive de la suite MS-Office 4.2 (ou 4.3 ?).

Déjà à l’époque, je m’occupais sous la férule bienveillante de notre responsable informatique de remettre en route les PCs qui avaient tendance à rendre l’âme.

Je dois dire qu’avec le responsable informatique, je redoutais une chose : devoir me taper une heure et demi de jonglage avec les 29 disquettes (oui, j’ai bien dit 29 !) de la suite MS-Office 4.2 (ou 4.3). Je n’ai jamais été un grand croyant, mais j’aurais bien été à l’église du coin brûler un cierge pour ne pas me retrouver avec une disquette défectueuse au milieu du tas.

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Vieux geek, épisode 37 : IBM OS/2 Warp 3, le premier OS grand public réellement 32 bits.

Faisons un retour en arrière d’une vingtaine d’années. Nous sommes en 1994. Depuis deux ans, Microsoft se fait des testicules en or massif avec la version 3.1 de son OS 16 bits, MS-Windows. En parallèle, Microsoft propose une version complètement 32 bits de son MS-Windows, NT 3.1 (1993) puis 3.5 (1994), dont les lointains descendants sont MS-Windows 7, 8.x et 10.

MS-Windows NT est basé partiellement – du moins à son origine – sur du code développé pour un projet commun avec IBM, OS/2. Après le départ de Microsoft (lors de la sortie d’OS/2 1.3), IBM continue de développer son OS maison.

Quand Microsoft annonce Chicago (le futur MS-Windows 95), IBM réagit et sort fin 1994 la nouvelle version d’OS/2, OS/2 3.0 alias OS/2 Warp.

Contrairement à toutes les versions de Microsoft Windows grand public (95, 98 et 98Se, Millenium) sorties entre 1995 et 2001 qui sont un mélange de code 16 et 32 bits, IBM OS/2 Warp 3 est complètement 32 bits, comme son prédécesseur, OS/2 2.0 et 2.1. Il propose aussi son système de fichiers, le HPFS, en complément à la FAT16 de Microsoft.

Quand OS/2 Warp 3.0 sort en octobre 1994, il y a deux versions : la « bleue » et la « rouge ». La rouge rajoutait le support de MS-Windows 3.1 dans l’OS d’IBM.

Après avoir fait quelque recherches, je n’ai pu trouvé que la version « bleue » avec son CD Bonus Pack. J’ai aussi récupéré le fixpak 38 (dernier paquet de correctif pour OS/2 Warp 3.0) et les pilotes vidéo gradd97 pour avoir un affichage qui dépasse les 16 couleurs 😉

J’ai donc fait chauffer VirtualBox (le seul qui permette d’installer OS/2 Warp), et j’ai installé l’ensemble. Il fallait deux disquettes et un CD pour le mettre sur le disque dur de l’ordinateur. Parmi les bons points, une pile TCP/IP pour se connecter au tout jeune internet (du moins pour le grand public) était disponible.

Côté prérequis ? Un peu lourd pour 1994. Il fallait au minimum un 486SX, 4 Mo de mémoire vive et 100 Mo de disque. Quand j’ai acheté mon premier PC en 1995, c’était un Cyrix 486DX2 66mhz, 4 Mo de mémoire vive et 400 Mo de disque. Autant dire qu’OS/2 Warp 3.0 était un peu trop haut de gamme par rapport aux machines de l’époque !

J’ai créé une machine virtuelle avec 64 Mo de mémoire vive et 2 Go de disque, histoire que l’ensemble soit à l’aise 😀

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1994, grande année musicale ?

Cette année, de nombreux albums qui ont marqués l’histoire de la musique fêtent leur 20 ans. Voici ceux qui, par ordre de pagaille, m’ont le plus marqué, et que j’ai encore dans ma musicothèque.

Commençons en douceur, avec le trio qui démocratisé le trip-hop, j’ai nommé Portishead. En 1994, la voix cassée de Beth Gibbons popularise un genre musical encore peu démocratisé à l’époque.

De l’album « Dummy », on trouve des classiques du groupe : « Mysterons », « Sour Times », « Wandering Star », et surtout une superbe balade, « Glory Box ». La version la plus connue se trouve sur le live « Roseland NYC »

Mais 1994, c’est aussi l’année de sortie de l’unique album d’un petit génie de la musique, qui comme son père est décédé très jeune.

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« Mystical Rain », LE bootleg de Dead Can Dance à posséder ?

Je ne suis pas un super fan des bootlegs. Cependant je suis tombé sur un bootleg de Dead Can Dance qui vaut le détour, en fouillant le grand nain ternet, « Mystical Rain », datant de 1994.

Couverture de Mystical Rain

Sorti en Allemagne – les chanceux ils ont toujours la qualité, nous on se trimballe Jean-Philippe Smet – comprenant 17 pistes, on retrouve des classiques : « Yulunga », « Cantara », « The Wind That Shakes The Barley », « The Song of The Sybil », entre autres. Mais aussi des titres repris dans l’album live officiel, « Toward The Within » sous d’autres noms.

Ainsi, « Desert Song » devenu « Desert Sun », « Sinful Garden » qui n’est autre que « Rakim », « Mystical Rain » qui reprend « tristan », « Watch Over Me » qui n’est autre que « I Can see Now », « Mourning » qui n’est qu’une autre version du très bon « Dreams made Flesh » sorti en 1984 sur le premier album du super groupe, « This Mortal Coil ».

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Tiens, un vieux titre pour un dimanche nuageux.

Faisant du nettoyage par le vide, je suis tombé sur une vieille collection de CD, « La légende des tubes ». Sur le volume 16 (sorti en 1997) avec d’autres titre comme « D’Allemagne » (de Patricia Kaas), je suis retombé sur cette pépite de 1994, « ’74 – ’75 » des Connells.

Cela change un peu de la daube…musique des majors actuelle, non ? 😉