ROGUEish ? Un excellent rogue-like rétroludique qui tient ses promesses.

J’avais parlé en mai 2025 de ROGUEish avec sa démo. J’ai dû attendre jusqu’au 31 octobre 2025 pour que le jeu complet soit disponible sur la page itch.io du jeu. Il est aussi disponible sous format physique auprès de K&A plus.

Je concluais ainsi l’article de mai 2025 :

Pour tout dire, il me tarde d’avoir la version finale et surtout si elle est payante, à prix raisonnable. Donc dans les 5$ maximum. Mais rien ne vous empêche de vous faire la main sur la démo dans un premier temps. Après, c’est vous qui voyez 🙂

Finalement elle est un poil plus chère, mais l’attente en valait le coup. Pour citer la page itch.io du jeu : « 136 different enemy types with varying abilities. » Oui, vous avez bien lu, 136 ennemis différents. Certains m’ont fait exploser de rire, comme la balle « yin et yang », les chars d’assaut (oui, je crois que j’ai bien lu), et les plus classiques zombies, vampires, sorcières. Bref, que du beau linge qui ne veut qu’une chose : vous faire la peau.

J’apprécie spécialement le passage par le magasin quand on change de niveau. Et aussi, on ne peut pas revenir sur un niveau précédemment joué. Mon record personnel est le niveau 5. Capture d’écran à l’appui !

Si vous savez gérer les potions pour récupérer de l’énergie, vous durerez un peu plus longtemps, même si les ennemis qui attaquent à distance sont des emmerdeurs 5 étoiles. On peut soit combattre avec un arc – mais on sacrifie le bouclier – soit avec une épée. Je dois dire que je suis tellement habitué au combat rapproché dans les rogue-like que je n’ai pas cherché à comprendre.

Comme pour l’article de mai 2025, j’ai enregistré une partie où j’ai tenu une vingtaine de minutes. Pas si mal que cela au final.

Maintenant, si vous aimez les rogue-like, celui-ci pourrait faire partie de votre logithèque. À vous de voir !

Vieux geek, épisode 403 : Siag Office, la suite bureautique oubliée.

Si on parle de suite bureautique libre, on pense tout de suite à LibreOffice, Calligra (anciennement KOffice) ou pour les plus masochistes Apache OpenOffice. Voire Gnome Office avec comme composant principaux Abiword et Gnumeric.

Mais il a existé de nombreuses autres suites bureautiques dans le monde du logiciel libre et Siag Office est l’une d’elles.

Bien que sa dernière version date de 2016, elle reste utilisable. Elle est composé du tableur Siag (Pour Scheme In A Grid), du traitement de texte Pathetic Writer et de l’outil de création d’animation Egon. Je pensais d’abord passer par AUR pour installer Siag dans une machine virtuelle Archlinux, mais un des composants ne se compilait pas. J’ai ensuite pensé à passer par une Slackware 15 et un dépôt du nom de « SlackDCE » contenant les paquets nécessaires à la suite.

Finalement je me suis orienté vers la SalixOS 15 qui a le bon goût d’avoir dans son répertoire extra les paquets qui vont bien. Donc, avec GSlapt, il m’a suffit de cocher les paquets à installer et au bout de 3 minutes, je pouvais lancer en ligne de commande – il n’y a pas de fichier desktop pour lancer l’ensemble en mode graphique – les composants de la suite.

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En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois de novembre 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans le monde des distributions GNU/Linux sérieuse, je demande la Fedora Linux 43.
  • Pour les personnes ne jurant que par OpenSolaris, je demande OpenIndiana 2025.10.
  • Dans le monde des distributions GNU/Linux un brin expérimentale, je demande l’AerynOS 2025.10.
  • Pour coller avec l’ambiance « sombre » d’Halloween, je demande le dernier jeu publié par Haplo, « P.T. » pour le Commodore 64.
  • Si le jeu de Puissance 4 est votre passion, alors SCONNEX (pour le PC, C64, Vic20, Commdore PET, ZX81 et ZX Spectrum) sera pour vous.
  • Si vous aimez les Rogue-like, alors ROGUEish pour le Commodore 64 sera pour vous. Et il y a même une démo avec deux niveaux pour essayer le jeu. Cool 🙂

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Pour finir, une vidéo « La CLI, c’est la vie » consacrée à SSH.

Et une vidéo des « tutos à la con » consacré à Devuan et au Trinity Desktop Environment.

Sur ce, bonne fin de week-end !

Vieux geek, épisode 402 : Netscape 5.0, la version morte-née du navigateur de Netscape.

Le 31 mars 1998, Netscape frappe un grand coup et publie sous licences libres le code source de son navigateur. C’était une préversion de Netscape Communicator 5 qui est ainsi rendu disponible. Le code source pouvait être compilé si on était assez patient et chanceux. En parallèle du NGLayout (Next Generation Layout devenu Gecko par la suite), le code continue d’être modifié. Et on obtient au bout de quelques semaines ce qui sera Netscape 5.0 beta 1.

Je comptais au début faire compiler le code source de cette version, mais devant les ennuis qui se profilaient, comme une version compilée du toolkit Motif (qui ne sera libéré qu’en 2012) pour une distribution GNU/Linux de 1998-1999, c’était une croisade sans grandes chances de réussite.

J’ai donc téléchargé sur « Old versions of Linux » la version complète de la Mandrake Linux 6.1 Gold qui sur son CD3 contenant des paquets RPMs prêts à l’emploi, dont une version de lesstif (qui implémentait pas trop mal Motif) et une version compilée de juin 1998 de Netscape 5.

En utilisant l’outil kpackage, j’ai installé les deux paquets nécessaires au fonctionnement de Netscape 5. Il a fallu cependant que j’enlève Netscape Communicator, sinon Netscape 5 ne se lance pas. Capricieux le bousin !

Vous avez vu, on était vraiment sur du code instable. Je dois dire que revoir le dragon cracheur de feu, ça m’a rappelé les préversions de Mozilla basée sur Gecko, projet qui prendra son envol en 1999 pour une première version stable en 2002… Et c’est à cause du côté usine à gaz de la suite Mozilla qu’un certain Phoenix verra le jour… Pour devenir au final Mozilla Firefox 🙂

Vieux geek, épisode 401 : ZZT, un rogue-like un peu spécial :)

Nous sommes en 1991, et un certain Tim Sweeney propose un des premiers jeux pour un tout jeune éditeur, Epic Megagames. C’est un rogue-like scénarisé, qui a une particularité : être en temps réel et non en tour par tour comme les autres rogue-like ayant jamais existé. Et comme tous les rogue-like, il est en mode textuel, et même semi-graphique.

Cependant, ce n’est pas comme les autres rogue-like un jeu où on combat des monstres pour ouvrir des portes et récolter des trésors. Il y a toujours les clés, mais multicolores, mais aussi des énigmes à résoudre, des objets à récolter pour pouvoir se défendre, bref du grand classique.

Le jeu aurait pu être oublié, mais il a un avantage de taille : il intègre un éditeur de monde qui permet de créer son propre monde avec le scénario qui va bien. Et comme pour Apogee Software, le jeu reprend le principe du partagiciel : le premier monde gratuit, les autres payants. Il a été transféré vers un modèle gratuiciel en 1997 ce qui fait qu’on peut télécharger en toute légalité la version complète.

Vous l’avez vu, le jeu ne paye pas de mine, mais il est néanmoins addictif pour pouvoir avancer toujours un peu plus dans un monde donné. Il faut juste faire abstraction de l’apparence générale. Des suites comme Super ZZT et un concours fut organisé auprès des joueurs pour donner Best of ZZT et ZZT’s Revenge.

Sur un site dédié du nom de « Museum of ZZT », on peut récupérer ZZT 3.2 ainsi que des mondes encore proposé en 2025… Autant dire que mis à part Doom, ZZT doit être un des jeux ayant eu la plus longue longévité de l’histoire du jeu vidéo.