Savoir se moquer du logiciel libre, c’est tout un art…

…qui demande du doigté avec une énorme dose d’amour déchu et déçu devant les errances inhérentes à son fonctionnement en interne qui font que des idées généreuses à l’origine servent d’idiotes utiles au système économique actuel.

Dans un précédent article en date du 24 janvier, j’expliquais en long et en large pourquoi je préférai désormais parler principalement du logiciel libre « pour monsieur et madame tout le monde » en me foutant allègrement de sa gueule.

Je me suis dit qu’il fallait suivre la logique jusqu’au bout et créer une série de vidéos, dont j’ai déjà montré la première dans un billet en vrac’. Le générique donne le ton, et tant pis si cela donne des crises d’eczéma à certaines personnes bienpensantes…

Ce sont des vidéos où je reste volontairement sérieux – du moins je l’essaye – même si c’est pas franchement évident. Surtout avec cet épisode où je me bats avec la Parabola GNU/Linux-libre… Et l’envie de mon estomac de vomir des petits poneys 🙂

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Parlez de moi en bien, parlez de moi en mal, mais parlez de moi : le nouveau slogan de la FSF ?

Ah, la Free Software Foundation… Maître étalon auto-proclamé pour définir la liberté logicielle, c’est aussi l’antre de projets douteux pour ne pas dire foireux : GNU Sheperd (un énième système d’initilisation) ou encore le célébrissime GNU/Hurd, le noyau 100% libre. Sans oublier des projets comme GNU Gnash, implémentation libre d’Adobe Flash.

Bref, c’est méchant de tirer sur une fondation qui a apporté de bons trucs aussi comme GCC ou encore Grub. Liste non exaustive, bien entendue.

Mais je dois dire que le dernier délire en date de la Free Software Foundation, intitulé « Upcycle Windows 7 » n’est pas piquée des hannetons.

Pour résumer : la FSF demande à Microsoft d’ouvrir le code source de MS-Windows 7 pour que celui-ci puisse continuer à vivre, dans le but de limiter la casse et de ne pas laisser les utilisateurs de cette version dans la mouise.

J’ai exprimé rapidement mon point de vue dans cette vidéo :

Je vais donc rajouter cette simple question. Est-il imaginable que Microsoft ouvre le code de cette version de MS-Windows sachant qu’il contient entre autres choses :

  1. Une vieille version du noyau NT
  2. Une vieille version de DirectX
  3. Le code source du moteur de rendu Trident jusqu’à Internet Explorer 11, son ultime version.

Et encore je n’ai fait que penser aux technologies qui me sont venus à l’esprit immédiatemment. Il doit y avoir un sacré morceau du code source qui doit dépendre des brevets logiciels, qui bien qu’inexistant en Europe, font la loi aux États-Unis.

J’en viens à conclure que la Free Software Foundation a voulu faire du bruit médiatique, mais celui-ci va se retourner contre elle et faire passer le monde du logiciel libre pour une bande de clowns qui ferait mieux de partir à la maison de retraite.

Chronique de la bêtise humaine, épisode 2 : le matériel informatique hors de prix.

Je suis un passionné d’informatique comme vous le savez sûrement. Je suis tombé tout jeune dans la marmite de potion magique… euh, je voulais dire d’informatique. Même si j’ai d’abord jeté mon dévolu sur le ZX80 de Sinclair, avant que ce ne soit le ZX81 qui devienne ma machine de rêve. Finalement, ce fut avec l’Amstrad CPC 6128 que j’ai commencé à tater du clavier.

Je me souviens qu’au fil des années, le matériel était tellement onéreux que je ne pouvais pas me permettre de changer de base à moins d’attendre une bonne demi-douzaine d’années.

Quand je suis arrivé dans le monde PC, en 1995, le rythme de changement devint infernal au point qu’en l’espace de 24 mois, j’étais passé du Pentium 75 au Pentium 200MMX.

Même si le matériel est devenu de plus en plus abordable au fil des années, il a toujours gardé un certain coût. Évidemment, si on entre dans la secte… euh, je voulais dire le monde d’Apple, le ticket d’entrée est franchement salé pour du matériel qui dans le monde du PC revient à peu près moitié moins cher à référence équivalente. Le mac mini n’est qu’à 899€ après tout…
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Chronique de la bêtise humaine, épisode 1 : le rejet de la politique dans le monde du logiciel libre.

J’ai envie de commencer une nouvelle série de billets, consacrée à une ressource inépuisable de l’humanité, qu’elle pourrait utiliser pour produire de l’énergie, sa propre bêtise. Celle-ci est tellement développée qu’elle pourrait faire passer la super géante rouge Bételgeuse (15 masses solaires environ) pour un grain de sable en comparaison 🙂

Pour ce premier épisode, j’ai envie de prendre un exemple que je connais bien, baignant dans ce milieu depuis un petit quart de siècle environ, pour être plus précis ce sera le cas en 2021. Mais on ne va pas chipoter pour quelques mois, non ?

Commençons par définir certains termes, dont certains ont été trainés dans la boue. C’est spécialement celui de politique : « la politique en son sens plus large, celui de civilité ou Politikos, désigne ce qui est relatif à l’organisation ou auto gestion d’une cité, d’un état et à l’exercice du pouvoir dans une société organisée. »

Merci Wikipedia 🙂

On est loin des manoeuvres sous la ceinture pour conserver un quelconque pouvoir local ou national. J’entends parfois des personnes se plaindre qu’il ne faut pas mélanger le logiciel libre et la politique. Je conseille aux personnes de revenir aux racines du logiciel libre, et donc à la déclaration de Richard Matthew Stallman concernant les 4 libertés fondamentales du logiciel libre. Cf un article qui résume bien tout cela sur le site de la FSF.

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Je suis arrivé à m’en contrebattre de la politique… Triste et déplaisant…

Je me suis aperçu ce matin en ouvrant ma boite de courrier électronique et en lisant le contenu que je me suis coupé de l’actualité, que ce soit pour le meilleur ou pour le pire. Il est vrai que le nouveau samedi des gilets jaunes, mélangé à la marche pour le climat ou la énième manifestation contre la énième réforme des retraites, ça risque de bouger dans une ville – je ne parle pas de la région qui l’enrobe – qui contient intra-muros quelque chose comme 3 ou 4% de la population de la France métropolitaine.

J’ai été ce matin comme un extra-terrestre qui débarquerait d’une lointaine planète et qui se retrouverait dans cette béchamel montrueuse. Oui, j’emploie une expression des Tontons Flingueurs ici. C’est bien connu : « la culture, c’est comme la confiture. Moins on en a, plus on l’étale » 🙂

Mon premier souvenir politique ? Le discours d’adieu de Valéry Giscard d’Estaing en mai 1981 avec son « au revoir » suivi d’un long silence.

Je me souviens encore des manifestations contre le CIP (Contrat d’Insertion Professionnelle) mis en place par Édouard Balladur en 1993-1994 qui avait été surnommé « Smic Jeunes ».

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