J’ai appris l’existence de ce jeu quand un jour, David Murray me contacta pour tester un jeu qu’il était en train d’écrire. J’ai donc reçu par messagerie la première version, une alpha du jeu, suivie par quatre betas et une version RC au fil des jours. C’est cela la joie et les privilèges d’être un beta-testeur 🙂
Pour plus de détails sur la naissance du jeu, je vous renvoie à la vidéo de David Murray sur le sujet.
Quarx, c’est un clone de Columns, vous savez le jeu inspiré par Tetris où il faut positionner des éléments par trois formes identiques. On peut bien entendu faire tourner la forme sur elle-même pour obtenir un trio plus intéressant. Et dès que l’on a trois (ou plus) symboles identiques côte à côte, ils disparaissent. On peut parfois déclencher des réactions en chaines, ce qui permet de nettoyer le plateau de jeu. Toutes les 40 formes effacées, on passe au niveau suivant, où la vitesse augmente progressivement.
Il y a 3 niveaux de difficultés. Facile avec 4 formes, normal avec 5 formes et dur avec 6 formes. La vitesse devient rapidement difficile à gérer, et mon record, c’est le niveau 8, en difficulté facile. La seule chose qui manque, c’est la gestion des meilleurs scores. Mais faire tenir dans 35 Ko de mémoire vive :
4 jeux de symboles
4 ou 5 musiques
le plateau de jeu
des animations en fond d’écran qui change à chaque niveau
la logique interne du jeu
C’est déjà pas si mal ! Cependant, ce jeu n’est pas une nouveauté. C’est une adaptation du jeu du même nom développé pour le Commander X16. Jeu connu à l’origine sous le nom de Xixit, mais renommé pour des raisons de droits d’auteur.
J’ai eu l’occasion récemment d’ouvrir une page d’un site d’informations informatique via le navigateur intégré de mon client Mastodon, Fedistar.
Et j’ai été noyé dans la publicité qui noyait le contenu « informatif ». De la pub en arrière plan, sur les côtés et dans le texte même de l’article. En mai 2022, je revenais sur une bravade de Léo Techmaker qui comparaît les bloqueurs de publicité à du piratage.
On avait atteint un grand niveau de n’importe quoi. Si on n’utilise pas de bloqueurs de publicité, on est agressé comme des puces qui attaquent un chien pour le vampiriser. L’exemple parfait est cette capture d’écran de Numerama. Ouille !
J’ai donc enregistré une vidéo sur quelques sites comme Clubic, Génération NT ou encore le blog de Korben, sans oublier youtube. Tant qu’à faire 🙂
Comment dire ? J’ai eu l’impression que j’allais souffrir d’un cancer de la rétine.
Si cela fait bien 15 à 20 ans que j’utilise un bloqueur de publicité, ce n’est pas pour rien ! Après, c’est vous qui voyez. Du moins s’il vous reste de la rétine en bon état.
Petit en vrac’ en ce quatrième samedi du mois de novembre 2025.
Côté logiciel libre, informatique et internet.
Fan des distributions minimalistes ? La BashCore est pour vous. C’est une base Debian GNU/Linux minimale avec simplement bash comme interface utilisateur. Pourquoi pas ?
Toujours dans le minimalisme, la essora qui est une base Debian GNU/Linux 13 avec Openbox. Pourquoi pas ?
La distribution basée sur Archlinux de la semaine. Une base Archlinux avec le gestionnaire de fenêtres Qtile. Son nom ? La TobbeOS.
La distribution basée sur Ubuntu de la semaine. Une base Ubuntu avec Cinnamon. Son nom ? La Wasta[Linux].
On nous vend depuis des années l’idée que les distributions Linux en fixed release doivent tenir un cycle de publication « raisonnable ». Traduction : pas trop court pour éviter l’usine à gaz, pas trop long pour ne pas finir en fossiles. Et pourtant, certains projets persistent à croire qu’un cycle de 3, 4 ou même 5 ans est viable. Pas vraiment au final.
Le problème des cycles trop longs ? Il y en a trois.
Logiciels obsolètes : attendre 3 ans pour une mise à jour majeure, c’est condamner l’utilisateur non professionnels à traîner des versions dépassées de sa suite bureautique ou de son environnement de bureau. Dans un monde où Firefox (cycle mensuel) ou LibreOffice (cycle semestriel avec mises à jour mineures mensuellement), c’est suicidaire.
Sécurité : maintenir pendant des années des paquets vieillissants, c’est multiplier les patchs et les rétroportages. Autant dire que c’est une sacrée utilisation de ressources pouvant être théoriquement employées ailleurs.
Attractivité : qui veut installer une distribution figée dans le passé ? Les utilisateurs non professionnels finissent par migrer vers des des fixed releases plus dynamiques, voire des rolling release pour les plus courageux.
Deux ans, c’est une limite plutôt pragmatique, pour plusieurs raisons.
Rythme des projets en amont : la majorité des logiciels libres suivent un cycle rapide, d’un mois à six mois en moyenne. Deux ans, c’est déjà généreux.
Charge de maintenance : les équipes de développement ont souvent pris pour habitude de ne conserver que deux versions en même temps. La version actuelle et celle qui l’a précédé. Un exemple ? LibreOffice, avec une version « ancienne » dite stabilisée et une récente qui est plus dynamique. Mais la version ancienne reste utilisable.
Équilibre entre utilisateurs et développeurs : deux ans, c’est assez long pour garantir une certaine stabilité. Tout en restant gérable.
Il y a un seul cas où les deux ans ne sont pas applicables, c’est celui du monde de distributions à destination des entreprises. Comme ce sont des entités qui changent rarement le matériel informatique – du moins tant que celui-ci n’est pas rincé – un cycle long est préférable. Mais ce sont souvent des distributions adossées à de grosses structures comme RHEL qui est maintenue par IBM. Ce qui nécessite de rétroporter des patchs, d’utiliser des paquets universels quand la vieillesse commence à se dévoiler.
Pour conclure ? Si on se place dans le monde de l’utilisateur non professionnel, les deux ans sont la limite acceptable. Ni trop court, ni trop long, ce cycle est donc idéal. Reste le problème de rétroporter les correctifs de sécurité, mais la plupart des fixed release contournent leur fixité en ce qui concerne les navigateurs en utilisant par exemple la version ESR (long terme) de Mozilla Firefox.
C’est sûrement le seul contre-exemple (du moins, c’est celui qui me vient directement à l’esprit) dans la tradition de ne bouger qu’à la marge des fixed releases.