AcreetionOS, ce qu’il ne faut pas surtout pas faire pour une distribution GNU/Linux.

Je reviens dans le monde des distributions GNU/Linux pour un billet plutôt rapide qui va parler de la pire distribution GNU/Linux que j’ai pu croiser au fil des années. Loin des clones ratés de MacOS (Souvenez-vous de PearOS il y a une bonne demi-douzaine d’années ou encore du merdique Micro-R OS en 2014).

Pour les personnes qui me suivent depuis des années, ça doit rappeler quelques souvenirs… D’une époque que je croyais révolue. Mais est arrivé AcreetionOS dont j’ai parlé dans la vidéo DGLFI ci-dessous.

Si on devait faire un résumé des erreurs, il y aurait, liste non exhaustive :

  1. Une base soi-disant Archlinux alors que les dépôts utilisés n’ont aucun lien direct
  2. Des dépôts injoignables la moitié du temps, ce qui peut faire planter l’installation ou la prise en compte des mises à jour !
  3. L’utilisation d’archive.org pour y laisser une copie de l’image ISO principale. Pas franchement le but du site à l’origine…
  4. Le lien forum qui pointe sur ceux d’Archlinux… Et quand on sait comment les distributions autre qu’Archlinux pure et dure ne sont pas supportées, imaginez la gueule des mainteneurs d’Archlinux avec ce projet médiocre (pour rester gentil)…
  5. Quand le site qui héberge les dépôts est fonctionnel, on peut accéder à pas mal d’informations des développeurs, auquel ne manque que les mots de passe en clair ! Et encore, je n’en suis pas complètement certain sur ce plan !

Et j’ai dû oublier encore un ou deux problèmes au passage. Mais c’est le genre de projets qu’il faut fuir comme la peste… Mais si vous essayez cette distribution, laissez-la dans une machine virtuelle. Ce n’est pas utile de torturer du matériel avec cette… chose !

Maintenant, je considère que vous êtes suffisamment grands pour faire vos propres choix, mais ne venez pas vous plaindre en cas de problèmes.

Allez, bonne fin de journée !

Vieux geek, épisode 387 : « Shadow of the Beast »… Jeu ou démo technique jouable ?

Nous sommes en 1989. L’amiga 500 de Commodore vient juste de souffler sa deuxième bougie. Déjà considéré comme l’ordinateur 16 bits de référence, il est chouchouté par les éditeurs. Cependant, un qui est connu pour toujours pousser les limites techniques de l’ordinateur cible d’un jeu, se décide de frapper un grand coup.

Un studio du nom de Reflections développe un jeu qui mettra la barre haute pour la suite. « Beast » aussi connu sous le nom de « Shadow of the Beast ». L’histoire est celle d’un enfant, Aarbron enlevé à ses parents. Séquestré dans le temple de Necropolis, il subira des expériences qui le transforme en créature étrange qui a tout oublié de son passé. Un jour, en regardant dans un globe magique, il apprend toute la vérité et décide de se venger de ses anciens maitres.

Une histoire assez bateau, mais qui s’intéresse à l’histoire dans un jeu vidéo ? Hein, qui ? Mais sur le plan technique, on a droit à du lourd. Des sprites nombreux et énormes, un scrolling à plusieurs vitesses et plusieurs niveaux, une bande son de toute beauté composée par David Whittaker, un grand nom du domaine à l’époque.

J’ai donc fait chauffé mon ami WinUAE et j’ai demandé à avoir un Amiga 500 de 1987 avec son Kickstart 1.3.

Vous l’avez vu, l’envie d’en mettre plein la vue est une caractéristique du jeu. On se demande alors si on est en face d’un jeu ou d’une démo technique rendue ludique. 1990 verra le port du jeu sur l’Atari ST, le Commodore 64, l’Amstrad CPC, le ZX Spectrum. Sans oublier les consoles Sega Master System et Mega Drive, ou encore la SuperNintendo.

Deux suites suivront en 1990 et 1992, qui n’existeront que sur Amiga par contre. Je n’avais jamais touché au jeu avant de faire cet article, et je dois dire qu’en 1989, si j’avais eu ça, j’aurai été muet de surprise.

« UfoTofU », un casse-tête rétroludique minimaliste mais prenant.

Je sais, vous allez me dire encore un article sur un jeu vidéo proposé pour des ordinosaures. C’est le cas, mais ici, je dois dire que c’est pour parler d’un jeu plutôt sympa, le port pour les Commodore 64 et Plus/4 d’un jeu proposé à l’origine sur le Pico-8.

Le jeu se pilote au joystick et le principe est simple. Il faut éliminer des suites de symboles qui ont une particularité : former un palindrome.

Le palindrome est une figure de style qui fait que l’on peut lire un mot dans les deux sens tout en conservant le sens. Le terme radar est un palindrome.

Plus la suite est longue, meilleure est la récompense. On peut jouer des parties de 20 ou 50 tours. On a droit à trois « warps » qui permettent de revenir au centre de la grille si on est coincé.

J’ai donc fait chauffer mon ami Vice pour enregistrer une double partie de « UfoTofU », une partie courte et une longue. Maintenant, reste à savoir si vous pourrez battre – capture d’écran à l’appui mes scores qui ne sont pas si mauvais que ça.

Bonne découverte !

Vieux geek, épisode 386 : DR-DOS 8.x, l’ultime génération de DR-DOS.

Dans l’article « Vieux geek, épisode 382 », je parlais de DR-DOS 7.0.x sorti par Caldera en 1998. Six ans plus tard, une petite entreprise du nom de DeviceLogics proposa une ultime génération de DR-DOS, la version 8.x. Tout le monde était déjà passé à Windows XP à l’époque et donc le marché potentiel pour une nouvelle version d’un DOS était plus qu’étriquée.

Cependant, cela n’empêcha pas la sortie de DR-DOS 8.0 (en 2004) et 8.1 (en 2005). Cette dernière version n’étant disponible pour faire une image disquette démarrable. Donc le dernier DR-DOS installable, c’est le 8.0.

Et ce qui avait fait une partie du charme de DR-DOS 7.0.x, l’installateur en mode graphique avait disparu. À la place, on se retrouve à faire des opérations DOS de base pour installer le minimum, puis le reste des trois disquettes via un script bat. Autant dire que c’est une puissante régression.

Mais le mieux est de vous montrer tout cela en action avec mon ami PCem.

Vous l’avez vu, la compatibilité aléatoire a frappé un grand coup… Je dois dire que je ne m’y attendais pas du tout. Autant dire que si vous vouliez du DOS moderne en 2004, mieux valait se tourner vers FreeDOS à l’époque en version 0.9. Bien qu’en bêta, elle devait être plus stable et compatible que le projet de DeviceLogics. C’est pas difficile, vous me direz 🙂

« The Chamber Beneath », un très bon rogue-like pour MS-DOS en CGA.

Je vous vois tout de suite arriver : c’est du CGA, ça va être moche, avec des couleurs pas agréables à la vue. Mais détrompez-vous. C’est via un article du site genesis8bit.fr que j’ai appris l’existence du jeu que vous pouvez trouver sur itch.io.

Ce jeu a deux particularités :

  • À chaque nouvelle partie, un nouvel objet sacré qui a été volé est présenté.
  • La ville de départ est générée procéduralement, ainsi que les niveaux souterrains.

Ce qui promet une jouabilité assez importante, malgré les défauts de la génération procédurale par moment. Et comme tout bon rogue-like, vous perdrez de nombreuses parties avant d’intégrer les mécaniques du jeu pour aller toujours un peu plus loin. Je vous conseille fortement de lire les notes de publications. Ça aide pour survivre.

J’ai donc fait une courte vidéo avec une partie toute aussi courte pour vous présenter rapidement le jeu. Et j’ai mal suivi les recommandations du guide de démarrage rapide, ce que j’ai payé cash rapidement. Mais le but est de présenter le jeu.

Vous avez pu le voir, je suis un peu rouillé en ce qui concerne les rogue-like. Mais je ne désespère pas d’avoir une partie qui dépasse les 20 minutes avec de l’entrainement. Ce jeu est simplement excellent et montre que CGA ne veut pas forcément dire moche.

Bon jeu… et bonne chance surtout !