OS4 OpenDesktop, la distribution GNU/Linux pour une utilisation « simplifiée » ?

OS4 OpenDesktop, c’est encore une distribution GNU/Linux, dont le crédo est, je cite :  » It aims for ease of use and user friendliness and falls into the line of what we call « simplified computing » ce qu’on peut traduire par : « Elle vise la simplicité d’utilisation et la convivialité pour tombé dans ce que nous appellons « l’informatique simplifiée ». »

Et malgré que le nom lui ressemble un peu, ce n’est pas vraiment le descendant du vénérable et malheureux concurrent de Microsoft Windows, OS/2 d’IBM.

Basée sur une Xubuntu Linux 12.04.x LTS, elle reprend en partie une interface assez connue par les vieux de la vieille, j’ai nommé l’interface de NeXT.

Dès l’installation, on peut comprendre que simplifiée veut dire très gourmande : pas moins de 7 Go sont demandés dès le départ. Et pour cause. Tous les outils possibles et imaginables sont préinstallés. Autant dire, qu’en dehors des mises à jour, il n’y a pas grand chose à rajouter.

On trouve de tout : de quoi faire des retouches photos, de quoi programmer, faire de la navigation web, bref, il n’y a que l’embarras du choix. La gestion des logiciels passe par Synaptic.

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Dans le genre distributions Linux dont on se demande l’utilité, j’ai demandé Mozillux.

On peut trouver pire que la PearOS – je vous recommande l’excellent article de Clapico – dans le domaine des k/x/l/ubuntu revampées. J’ai nommé Mozillux. Elle se veut être une distribution qui propose, je cite :

Des logiciels Mozilla dans une distribution Linux, sur mesure.

Euh, question complètement bête, ce n’est déjà plus ou moins le cas de la plupart des distributions linux classiques ?!

Derrière un site qui est assez étrange présenté dont la moitié des pages est soit en construction, soit sont purement commerciales, on peut télécharger une ISO via l’espace de téléchargement de… Free !

Déjà, ça donne pas trop envie. Mais, bah, vivons dangereusement. J’ai donc récupéré l’ISO de la version 12.10.1 zipée, je l’ai désarchivée.

Le plus marrant, c’est la vente de matériel avec la distribution préinstallée, à des prix défiants toute forme de… santé mentale ? 20  € pour une clé USB préinstallée ? Voire même 150 € pour un disque de 500 Go avec une installation cryptée (ou plutôt chiffrée en bon français) ?

Et comme on peut très bien tester une distribution dans une machine virtuelle, n’en déplaise à certaines personnes auxquelles j’ai dédié un billet récemment, j’ai lancé une machine virtuelle Qemu-kvm.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom mozillux-dist-hybrid.iso -no-frame --boot order=cd &

Après le démarrage, j’ai lancé l’installation de la distribution. Alors que le fichier récupéré s’appelle Mozillux-12.10.1.zip, c’est une Lubuntu 12.04.1 LTS qui s’installe…

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Puisque PearOS 6 a été annoncé, buvons la cigüe jusqu’au bout.

Ah, PearOS. La pale copie du finder de MacOS-X. Entre une version béta qui était plus une alpha qu’autre chose, une version finale qui n’était pas franchement utilisable, le passif est lourd.

Mais restons, optimiste ! Gardons l’espoir !

J’ai pu récupérer l’ISO de la version 6 finale, la dernière qui existait auparavant, dixit distrowatch, était, si mes très vagues souvenirs sont bons, une alpha3. Mais, passons.

Après avoir récupéré via le torrent sur l’annonce de distrowatch pour la version 32 bits, et connaissant la fiabilité du protocole en question pour les ISO linux, j’ai lancé Qemu-kvm.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom pearlinux-6-x86.iso -boot order=cd &

Le boot est rhumatisant. Base assez légère, utilisant la 12.04 LTS, car elle utilise l’acronyme dans son appellation. Et qu’est-ce que c’est lent. Je veux bien que le circuit vidéo de la machine virtuelle ne soit pas foudre de guerre, mais c’est invivable avec PearOS. Alors que c’est utilisable, bien que saccadé, avec Ubuntu…

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Solid’r Net 3 : une dérivée d’ubuntu à vocation solidaire.

Il existe une tripotée de dérivées de la distribution Ubuntu. Si la plupart sont des dérivées officielles (avec une environnement alternatif) ou une visée éducative ou de création multimédia, une partie se résume à rajouter un fond d’écran différent, deux ou trois logiciels, où encore à flatter l’égo de la personne à l’origine de la dérivée, surtout les égos fruités.

Mais il existe aussi des dérivées plus pragmatique, plus solidaire. L’une d’elles, c’est le projet Solid’r Net.

C’est un projet issue du département des Deux-Sèvres. Le but avoué est « simple », je cite le site officiel :

pour l’environnement : réemployer des outils plutôt que les jeter,
pour la philosophie et l’économie : les ordinateurs sont intégralement équipés de logiciels libres,
pour l’aide aux personnes en difficulté : le marché de reconditionnement intègre une clause d’insertion,
pour le partage de la connaissance : tous les publics peuvent suivre des actions de sensibilisation aux TIC et à leurs usages gratuitement et en copyleft bien évidemment.

En clair, lutter contre l’obsolescence programmée, recycler autant que possible, bref, être solidaire et responsable.

Le projet propose une distribution basée sur Ubuntu 10.04.x LTS. Celle-ci ne nécessite qu’une machine avec 256 Mo de mémoire vive et 4 go de disque, dixit l’exemplaire au format physique j’ai déjà utilisé plus d’une fois pour sauver la mise de données bloquées par un MS-Windows en carafe.

Evidemment, prendre la 12.04 LTS aurait été plus pérenne, mais elle est quand même plus gourmande : 384 Mo de mémoire vive et 4,5 Go de disque.

Quand on recycle des vieilles machines, le moins gourmand, c’est le mieux.

La personne à l’origine du projet, avait posté un appel au test d’une préversion il y a une grosse semaine.

J’ai tout fait pour apporter techniquement ma pierre au projet. Et je me suis dit, pourquoi ne pas présenter le projet sur mon blog, histoire de le faire connaitre.

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Linutop, une bonne idée mais difficile à mettre en oeuvre ?

Linutop, c’est une entreprise qui propose un mini ordinateur avec une Xubuntu allegée. Ce genre de boitiers est dédié à des accès internet public, du genre espace public numérique, hôtel, ou encor des écoles.

La machine en elle même est assez petite, peu gourmande. J’ai été contacté pour donner mon impression sur la dernière version de la Linutop. Après avoir récupéré l’image ISO de démonstration, j’ai créé un machine virtuelle VirtualBox avec 2 Go de mémoire, sachant que la linutop dernière version en « haut de gamme » propose au maximum 2 Go de mémoire vive et de 2 Go d’espace de stockage flash.

Basée sur la Xubuntu 12.04, elle propose un mode « kiosque internet », des outils comme LibreOffice ou encore VLC. Bref, le minimum indispensable dans un espace public numérique ou en tant que borne internet classique.

Le gros hic de la version de démonstration : elle est en anglais, configurée pour le clavier anglais et le fuseau horaire de Londres. Et l’ensemble de la logithèque est en anglais.

Seule l’installation en dur permet de contourner la barrière de la langue. Au premier démarrage de l’OS installé, on peut enfin contourner la barrière de la langue.

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