ZorinOS Core 7 : la dérivée d’Ubuntu à la sauce MS-Windows 8… Qui reprend certaines méthodes plutôt douteuses de Microsoft ?!

J’avais jadis parlé de ZorinOS à l’époque de sa version 4 en décembre 2010.

Il y a deux ans et demi, la ZorinOS était une Ubuntu revampée mélangeant une interface mélangeant des éléments de Windows 7 et de Windows XP. Et la volonté de mimer l’OS de Redmond avait été poussée au point de proposer un outil pour choisir son navigateur, imposé à Microsoft par la communauté européenne.

Après une version RC qui refusait de s’installer, voici donc la version finale de cette énième dérivée d’Ubuntu. En l’occurence, basée sur Ubuntu 13.04. Elle existe en deux version, la Core et la Ultimate. La version ultimate est payante.

Les apports importants de l’ultimate étant : Pidgin à la place d’Empathy, et le rajout de Steam. Sans oublier des interfaces à la MacOS-X, Unity et Windows 2000, et un outil Zorin Background Plus… Et des versions spécifiques, un peu à l’image de la galaxie de versions depuis MS-Windows Vista est annoncée pour plus tard. Je cite :

The Zorin OS 7 Educational, Business, Multimedia and Gaming editions will be released over the next few weeks.

Ce qu’on peut traduire par :

Les éditions Educative, Business, Multimédia et Joueur seront disponibles dans les semaines qui viennent.

Pourquoi j’ai l’impression que c’est du grand n’importe quoi ?

J’ai donc récupéré l’ISO de la ZorinOS 7 en 64 bits. Lancée dans VirtualBox, elle s’avère quand même assez gourmande en place : 8,6 Go pour l’installation ! Rien que cela. Côté installateur, rien à redire, c’est Ubiquity, donc qui fait son travail et bien. Pour mémoire, Ubuntu n’a besoin que de 5 Go environ…

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Australis LTS, la Matebuntu qui manquait dans les grandes versions dérivées d’Ubuntu ?

Mate Desktop connait une popularité croissante. Rien qu’en avril 2013, les distributions suivantes ont proposées des versions avec Mate Desktop : Sabayon Linux, Manjaro Linux, Sparky Linux. Et j’ai du en oublier au passage. Sans oublier que d’autres distributions ont proposé Mate depuis le début de l’année 2013 : Snowlinux, LinuxMint pour n’en citer que deux.

J’ai pris connaissance l’existence d’une dérivée de la Ubuntu 12.04 qui propose Mate Desktop, du nom d’Australis. Une Matebuntu en quelque sorte à l’image des Kubuntu, Xubuntu et Lubuntu.

Uniquement disponible en 32 bits, elle propose une interface Mate Desktop très revampée, avec une logithèque conséquente : Gimp, LibreOffice, Skype, Google Chrome, Mozilla Firefox, BleachBit, Handbrake, Audacity et CairoDock pour ne citer que les logiciels les plus célèbres.

J’ai donc récupéré l’ISO et j’ai créé une machine virtuelle qemu. J’ai utilisé l’émulation 32 bits de l’ensemble.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom australis_mate.iso -boot order=cd &

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Ubuntu serait-elle en perte de vitesse médiatique ?

En rédigeant l’article sur la Mageia 3 RC, je voulais faire un article différent. Je pensais à tort que « Ubuntu va encore monopoliser les grands titres de la presse informatique pour la sortie de sa 18ième version ». Et oui, à tort. J’ai été jeté un oeil sur les principaux grand noms de la presse informatique française, les articles sont tous très mesurés, pour ne pas dire qu’il ressemble à du copier-coller de communiqué de presse. Que ce soit sur Clubic, PcInpact dont le sous titre est parlant, ou encore Generation-NT qui pond un des articles les plus complets.

Je n’ai rien trouvé sur zdnet.fr, ni sur 01net. La palme de l’annonce courte revenant à OSNews qui pourtant fait des articles largement plus fouillés. L’article le plus poussé que j’ai pu lire avec une bonne dose de troll des montagnes ayant perdu son rasoir, c’est sur un article de LinuxFr.

Il faut dire que l’impression que cette version n’est qu’un énorme service pack de la précédente n’aide en rien. Où sont les vraies nouveautés, celle qui attire l’oeil et le coeur de l’utilisateur ?

Je veux bien que l’interface maison Unity soit améliorée, mais rien d’aussi révolutionnaire que son introduction il y a environ 2 ans n’est à signaler. Un nouveau dialogue de fermeture / redémarrage ? Un historique sur chaque icone du lanceur ? Une refonte et une simplification de certains dialogues ? La disparition de cette horreur qu’est Gwibber ?

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OS4 OpenDesktop, la distribution GNU/Linux pour une utilisation « simplifiée » ?

OS4 OpenDesktop, c’est encore une distribution GNU/Linux, dont le crédo est, je cite :  » It aims for ease of use and user friendliness and falls into the line of what we call « simplified computing » ce qu’on peut traduire par : « Elle vise la simplicité d’utilisation et la convivialité pour tombé dans ce que nous appellons « l’informatique simplifiée ». »

Et malgré que le nom lui ressemble un peu, ce n’est pas vraiment le descendant du vénérable et malheureux concurrent de Microsoft Windows, OS/2 d’IBM.

Basée sur une Xubuntu Linux 12.04.x LTS, elle reprend en partie une interface assez connue par les vieux de la vieille, j’ai nommé l’interface de NeXT.

Dès l’installation, on peut comprendre que simplifiée veut dire très gourmande : pas moins de 7 Go sont demandés dès le départ. Et pour cause. Tous les outils possibles et imaginables sont préinstallés. Autant dire, qu’en dehors des mises à jour, il n’y a pas grand chose à rajouter.

On trouve de tout : de quoi faire des retouches photos, de quoi programmer, faire de la navigation web, bref, il n’y a que l’embarras du choix. La gestion des logiciels passe par Synaptic.

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Dans le genre distributions Linux dont on se demande l’utilité, j’ai demandé Mozillux.

On peut trouver pire que la PearOS – je vous recommande l’excellent article de Clapico – dans le domaine des k/x/l/ubuntu revampées. J’ai nommé Mozillux. Elle se veut être une distribution qui propose, je cite :

Des logiciels Mozilla dans une distribution Linux, sur mesure.

Euh, question complètement bête, ce n’est déjà plus ou moins le cas de la plupart des distributions linux classiques ?!

Derrière un site qui est assez étrange présenté dont la moitié des pages est soit en construction, soit sont purement commerciales, on peut télécharger une ISO via l’espace de téléchargement de… Free !

Déjà, ça donne pas trop envie. Mais, bah, vivons dangereusement. J’ai donc récupéré l’ISO de la version 12.10.1 zipée, je l’ai désarchivée.

Le plus marrant, c’est la vente de matériel avec la distribution préinstallée, à des prix défiants toute forme de… santé mentale ? 20  € pour une clé USB préinstallée ? Voire même 150 € pour un disque de 500 Go avec une installation cryptée (ou plutôt chiffrée en bon français) ?

Et comme on peut très bien tester une distribution dans une machine virtuelle, n’en déplaise à certaines personnes auxquelles j’ai dédié un billet récemment, j’ai lancé une machine virtuelle Qemu-kvm.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom mozillux-dist-hybrid.iso -no-frame --boot order=cd &

Après le démarrage, j’ai lancé l’installation de la distribution. Alors que le fichier récupéré s’appelle Mozillux-12.10.1.zip, c’est une Lubuntu 12.04.1 LTS qui s’installe…

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