Dis tonton Fred, ça ressemblait à quoi le monde du libre, il y a un an ? Épisode 4 : juillet 2015.

Voici donc le quatrième épisode de la série, que je continue même si certaines personnes considèrent que c’est de la bouillie pour chat mal digéré. Ma réponse pour les personnes en question est simple : « La toile est assez grande pour que vous puissiez trouver quelque chose qui vous sied. Le masochisme, il y a des clubs pour adultes pour l’exprimer. »

Mais revenons-en au logiciel libre, et voyons ce qu’il se passait il y a un an, mois pour mois. Prenez un bon verre de thé glacé ou un diabolo menthe, on est parti 🙂

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Frugalware Linux current : où en est-elle 18 mois après la sortie de sa dernière version stable ?

La dernière fois que je parlais de la distribution Frugalware Linux sa version 2.0 devait sortir environ 3 mois plus tard, en février 2015.

Je n’avais pas fait de billet sur la Frugalware Linux 2.0 alias Rigel. Il faut dire que la conclusion de mon précédent article, basée sur un malentendu vieux d’un an à l’époque ne m’avait pas donné envie d’aller plus loin.

J’ai donc voulu voir où en était la distribution après d’un an et demi sans nouvelle annonce sur la page d’annonce.

J’ai pris l’ISO de la 2.0rc2 datant de noël 2014, et j’ai fait chauffé mon ami VirtualBox pour montrer l’installation et la post-installation en direct.

La vidéo, ci-après, dure près d’une heure. Je comptais passer 45 minutes au grand maximum dessus, mais les aléas du direct ont rallongé l’enregistrement.

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Le « build once, run everywhere », un fantasme dans le monde du logiciel libre ?

Dans ce billet coup de gueule – oui, j’ai sorti l’orangina rouge à l’orange sanguine, je voudrai vous parler d’un truc qui me lasse au dernier point : les paquets universels ou cruci-distributions.

Comme Java qui promettait au début du « write once, run everywhere » – écrire une seule fois, lançable partout – le monde du logiciel libre voit arriver deux technologies concurrentes, Snappy poussée par Canonical et FlatPak poussé par RedHat.

Technologies incompatibles entre elles, elles entrent en concurrence avec une troisième technologie, AppImage qui veut elle aussi accomplir le fantasme de l’informatique : compiler une seule fois le code source d’un logiciel, et le lancer tel quel sur toutes les distributions existantes. En gros, reprendre le principe des fichiers images DMG d’Apple. En rajoutant la marotte actuelle en terme de sécurité, le bac à sable.

Dans un article du mois de juin 2016, Canonical faisait entendre que son projet Snappy fonctionnerait indépendamment des distributions cibles.

Un annonce a été récemment faite sur l’arrivée du daemon snapd qui permet d’avoir le support des « paquets » Snaps sur Archlinux. Il y a même une page de wiki pour le logiciel en question.

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Slackware Linux 14.2… Le retour de la vénérable distribution ancestrale.

Ah, la Slackware Linux. Elle a pour moi un goût particulier, celui de la madeleine de Proust. C’est la première distribution GNU/Linux sur laquelle j’ai mis la souris en 1996.

En mars 2016, je faisais un peu mumuse avec la Slackware 14.2rc1. Comme la Slackware 14.2 est enfin sortie, j’ai voulu la tester. Cette fois, et contrairement à l’article précédent, je vais utiliser Xfce. J’aurais très bien utiliser Mate Desktop (en me basant sur le port officiel de l’environnement pour la Slackware Linux), mais j’ai voulu rester aussi proche de l’original que possible.

Après avoir récupéré l’ISO de la version 14.2 en 64 bits, j’ai lancé mon ami VirtualBox avec les réglages habituels : 2 go de mémoire dédiée, 128G de disque, et 2 CPU virtuels.

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Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 8 : GNU/Hurd.

Je sais, j’ai mis énormément de temps à sortir ce nouvel épisode de la série « Les projets un peu fous du logiciel libre », mais l’attente en valait la peine. Le huitième épisode est donc consacré à GNU/Hurd, qui est sûrement le projet le plus fou et le plus moqué du logiciel libre.

Noyau du projet GNU, il est plus vieux que Linux lui même… Dans la célèbre « dispute » entre Linus Torvalds et Andrew Tannenbaum, concernant le choix d’un noyau monolithique au lieu d’un micro-noyau (comme celui prévu pour GNU) en janvier 1992, Linus Torvalds déclara :

« […]If the GNU kernel had been ready last spring, I’d not have bothered to even start my project: the fact is that it wasn’t and still isn’t. Linux wins heavily on points of being available now.[…] »

Ce qui donne traduit ?

« […]Si le noyau de GNU avait été prêt au printemps dernier, je n’aurais pas pris la peine de même commencer mon projet: le fait est qu’il n’a pas été et est toujours pas. Linux gagne en grande partie sur le fait d’être disponible dès maintenant.[…] »

Le printemps dernier étant bien entendu celui de l’année 1991. Bref, 25 ans sont passés, et si on va sur le site officiel de GNU/Hurd, on s’aperçoit que les options sont limités. La seule distribution fonctionnelle ? Une image disque avec une Debian GNU/Hurd.

J’ai donc récupéré l’image ISO de la dernière version (mars 2016), et j’ai donc suivi les instructions disponibles aussi sur la page du projet chez Debian pour tester l’ensemble. Le noyau GNU/Hurd ne semblant être fonctionnel qu’en 32 bits pour le moment.

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