Xfce 4.10 est sorti il y a quelques jours, et j’ai donc profité de l’arrivée de Xfce 4.10 sur les dépots stables d’Archlinux pour installer la nouvelle version de l’environnement de bureau. Pourquoi sur Archlinux et pas une autre distribution ?
Simplement que c’est la version la plus proche de l’originale, au moins dans sa présentation, même si la version proposée par Devil505 pour Frugalware est aussi très agréable à l’usage.
J’ai rajouter l’outil « System Printer Config » (pour gérer l’imprimante) sans prise de tête.
Coté « gnome3isation », le menu utilisateur à droite de la barre de menus, ou encore le panneau de configuration qui propose des options comme celle proposée par Gnome3, comme un outil à la dconf.
J’ai fait un tour rapide de Xfce 4.10 en vidéo.
Je dois dire que j’ai été franchement impressionné par la stabilité, la rapidité et l’évolution constante et à petite touches de l’environnement xfce. La version 4.12 sera une nouvelle étape importante, le code utilisant gtk2 sera remplacé par du code utilisant gtk3…
J’ai été aussi agréablement surpris par la faible gourmandise de l’ensemble, même en le poussant un peu. Je n’ai pas réussi à dépasser 12% d’occupation mémoire, sachant que la machine virtuelle était dotée de 2 Go de mémoire vive. Soit en gros, un peu plus de 200 Mo au maximum…
Autant dire que l’environnement est assez léger sans être d’une austérité imbuvable. Ce qui est plutôt sympathique.
A vous de voir maintenant. Je proposerais dès que possible un guide d’installation de Xfce 4.10 révisé, et dans plusieurs formats.
…mais faut pas perdre espoir. Hier j’avais posté un billet qui m’avait valu des remarques acerbes et justifiées.
J’avais donc supprimé l’article, mais j’ai eu besoin de l’écrire d’une manière différente. Il est vrai que l’intégration croissante de systemd est une tendance criticable. Mais il est vrai que deux bugs assez ennuyeux – pour une version Release Candidate pollue l’expérience utilisateur :
<baste> oui, j’essaye de reparer gnometesting
et solo c’est hard 🙂
<jercel> Ha , il marche plus ?
<baste> pour l’instant non, faut que je revert gdm et gnome-shell me crash mais je pense avoir la soluce 😀
Autant dire que Gnome 3.4, c’est pas encore gagné 🙁
J’ai fait quelque chose ce matin que je n’avais pas fait depuis octobre 2010 : refaire une installation complète de mon ArchLinux.
Ayant utilisé une image archboot, j’ai été obligé de m’y reprendre à deux fois. La première fois, l’installation par réseau m’ayant donné des noyaux inutilisables 🙁
Il faut dire que le système au bout de 18 mois était devenu plus très propre à voir. Il faut dire aussi que j’ai fait disparaître certains bugs, comme une tendance à avoir mes fichiers logs pollués quand j’activais le support IPv6 dans NetworkManager, une tendance au ralentissement, voir au gel de la machine.
Et j’avoue que j’ai voulu remonter dans les archives de mon blog, pour savoir quand j’avais parlé de la première fois d’ArchLinux. Et d’une histoire d’amour mouvementée, plus jeune que les 10 ans de la première version de cette distribution communautaire 😉
18 décembre 2007 : je commence à parler d’une migration en dur vers Archlinux. Même si je ne me souviens plus comment j’en ai entendu parlé :/
22 décembre 2007 : Archlinux, j’arrive. A l’époque, j’utilise Gnome 2.20 et le noyau GNU/Linux 2.6.23.12.
23 mars 2008 : je pars d’ArchLinux pour retourner dans le giron de Canonical, quelques semaines avant l’arrivée de la 8.04 LTS.
3 mai 2009 : j’abandonne de nouveau le monde de Canonical… Et je reviens sous Archlinux.
Donc, depuis le 22 décembre 2007 jusqu’au 12 mars 2012, cela fait 1542 jours.
Et sur cette période, il y a eu pour les périodes archlinuxienne : 92 + 287 + 157 + 504 = 1040 jours sous ArchLinux… Soit 2 ans et 306 jours sous Archlinux en cumulé sur une période de 4 ans et 80 jours 😉
Mais rien n’exclue que je migre à nouveau sous Frugalware Linux… Seul l’avenir le dira 😉