Une partie de la blogosphère française en train de crever à cause de sa dépendance publicitaire et des articles sponsorisés ?

C’est la réflexion que je me suis fait en allant sur le site d’un blogueur influent français dont j’ai déjà parlé à l’époque du Free Adgate.

Etant allé sur le blog en question, sur la page d’accueil, on peut voir des billets « proposés » ou « sponsorisés » par telle ou telle marque.

Que ce soit par HP (six billets entre avril 2014 et mai 2014, au moment où je rédige ce billet le 9 mai 2014 !) ou encore par Qobuz comme celui-ci on se demande si la blogosphère française ne tend pas lentement vers le canal de publi-rédactionnel. Sans oublier que le blogueur en question semblerait avoir un intérêt potentiel, comme le souligne la fin de l’article en question sur Qobuz.

Quelques questions peuvent rester en suspens, cf le morceau volontairement anonymisé :

Et pour conclure, si ça vous intéresse, Qobuz offre 30% de réduction sur son catalogue en Studio Masters avec le code ******. Et sinon, sachez qu’il est toujours possible de s’inscrire gratuitement à l’offre d’essai du service.

C’est bien connu, les entreprises dans le domaines des NTIC sont des philanthropes 😀

Car sur le plan légal, un article sponsorisé, c’est du publi-rédactionnel. Donc, de la publicité enrobée dans un soupçon d’article de blog pour que la pilule passe mieux.

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MooOS, le principe de la joke wad appliqué aux distributions linux ?

Grace à notre ami bovin libre, j’ai pris connaissance d’une dérivée d’Archlinux qui propose Unity comme interface par défaut. Elle a pour nom la MooOS. J’ai récupéré la version 0.6 de la distribution en question. Elle s’annonce comme étant une béta.

Qu’est-ce qu’une joke wad ? Dans le monde de Doom, c’est un niveau volontairement mal conçu pour faire rire ou pleurer le joueur.

J’ai récupéré l’ISO via le site officiel, puis j’ai utilisé VirtualBox. Pour tout dire, j’ai honte d’avoir fait subir cela à mon exemplaire de VirtualBox… Mais c’est si bon la honte…

Sur le plan de l’apparence, du choix des couleurs, on peut se dire que les auteurs ont du faire un mauvais trip en consommant du LSD passé de date.

L’installateur est une horreur (surtout sur le plan des couleurs), et surtout ce qui est marrant, c’est qu’on doit tout saisir à la main, et surtout faire un partitionnement avant de lancer l’installateur. Un partitionnement classique /boot, swap, / et home.

Le plus marrant ? L’option réseau qui renvoie sur une page blanche, car en cours de réalisation.

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On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif… Pourquoi oublier ce proverbe plein de réalisme ?

Derrière ce proverbe animalier, on trouve un problème lié à la fin de vie du vénérable et jadis détesté Microsoft Windows XP. Qui se souvient des articles haineux liés à l’activation de Microsoft Windows XP ? Pour les mémoires courtes, un article en anglais pour se souvenir de cette plaie qui a empoisonné la vie des utilisateurs en 2001-2002.


Même si Emmaubuntüs a poussé une gueulante justifiée
, il ne faut pas se leurrer. La plupart des personnes choisiront de changer d’ordinateur et ne se poseront pas plus de questions.

Ayant été faire mes courses alimentaires à l’hypermarché à l’oiseau cet après-midi, je suis passé au rayon micro-informatique. Outre le fait qu’il n’y a plus que quatre ordinateurs sous forme d’unité centrale pour une dizaine de PC portables et autant de tablettes, les prix sont étrangement bas, et les machines sous-équipées avec un classique : 4 Go de mémoire vive, 1 To de disque et un circuit vidéo ATI (donc pourri).

Le tout sous le dernier MS-Windows 8.1 qui se mettra à attaquer rapidement la falaise avec tous les inutiles-wares qui pollue une installation classique.

Inutile de préciser que les vendeurs avaient presque la salive coulant de la bouche en pensant à leur prime de fin de mois.

Le 17 avril, c’est la sortie de la nouvelle LTS d’Ubuntu avec sa floppée de versions officielles : Kubuntu, Xubuntu, Lubuntu pour ne prendre que les principales. Distribution devenue synonyme de Linux dans le grand public.

Certain(e)s linuxien(ne)s essayeront – et c’est tout à leur honneur – de voir quelques personnes utilisant le vénérable Microsoft Windows XP et essayeront de lui forcer la main en lui demandant de laisser sa chance à leur distribution GNU/Linux.

Cependant, cela risque de se casser les dents sur plusieurs obstacles. Le premier, c’est de pouvoir démarrer sur une clé USB.

Le deuxième, c’est de pouvoir faire fonctionner le matériel, en espérant que les prérequis seront largement dépassés. Pour la Xubuntu, même si cela date de la version 13.10 et que ce sera surement mis à jour, c’est sans appel : 20 Go de disques sont chaudement recommandés, ainsi que d’avoir au moins 1 Go de mémoire vive.

Ayant pu récupérer une ISO de la Xubuntu 14.04 LTS via le dépot des ISOs cdimage.ubuntu.com et la section xubuntu/daily-live/current, j’ai installé la Xubuntu 14.04 LTS.

L’installation demande presque 6 Go d’espace disque. Et vous n’aurez pas LibreOffice installé. Uniquement le duo Abiword et Gnumeric.

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En vrac’ sur les distributions GNU/Linux qui ne méritent pas vraiment plus qu’une brève ;)

Oui, ce billet est méchant. Oui, je suis un « insérez votre insulte préférée ici », mais en ce moment, les annonces se multiplient, et en ayant ma claque de parler de distributions ou pseudo-distributions qui ne s’intéressent qu’à une population aussi importante que les locuteurs d’un coin du désert australien en comptant ultra-large, j’ai décidé de faire ce billet.

Je tiens à remercier Al qui m’a permis de connaître la première de la liste ci-dessous.

Voila, c’était court, puissant, mais c’était nécessaire.

Evo/Lution ? Pourquoi un tel gachis de bande passante avec un projet… pas très utile au final ?

Oui, je sais, le titre est racoleur, mais cela est bien le cas. Mais avant de passer aux hostilités, expliquons ce qu’est la Evo/Lution.

ArchLinux est une distribution connue pour être assez élitiste dans la mesure où son installation demande de connaitre un minimum de ligne de commande et de savoir lire de la documentation… 🙂

Il y a des projets qui travaillent sur une ArchLinux plus humaine, et je peux citer l’excellente Manjaro Linux par exemple. Il existe cependant des projets qui promettent d’installer ArchLinux directement en mode graphique sans passer par un doctorat en ligne de commande. La plus célèbre ? Antergos anciennement connue sous le nom de Cinnarch.

La dernière fois que j’ai parlé de la Antergos, ce n’était pas en terme très positif, mais d’énormes progrès ont été fait depuis, au point que Manjaro Linux utilise une version de CnChi (l’installateur de la Antergos) pour la phase d’installation.

Mais vous connaissez le monde du libre, c’est celui des égos surdimensionnés. Il n’y a pas malheureusement que des Richard Matthew Stallman, Theo De Raadt, Linus Torvalds pour ne citer que trois grands noms du domaine. Il y a aussi des personnes qui veulent encore et toujours réinventer la roue. C’est le cas avec le créateur de la Evo/Lution.

Et pour l’égo surdimensionné, je vous conseille de lire la fin de l’article, ça vaut son pesant de… pop corn.

Je tiens à remercier La Vache Libre pour m’avoir informer de l’existence de ce projet.

Ce n’est pas une distribution installable, c’est un installateur live avec une configuration à rebuter les plus courageux testeurs. Tout au long, on a l’impression que la règle est simple : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? J’ai récupéré l’ISO la plus récente, à savoir la 09.11, et je l’ai testé dans une machine virtuelle.

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