Quelques résolutions pour 2014… Ca fait jamais de mal de les émettre…

…les suivre, c’est une autre paire de manches. Je n’ai plus fait cet exercice depuis… 4 ans 😉

Donc voici une série de résolutions que je voudrais mettre en oeuvre pour 2014.

  • Essayer de pondre un récit ou nouvelle par mois sur mon espace Atramenta l’année prochaine
  • Faire publier un vieux projet de science fiction que j’ai rédigé après repoussé son écriture durant une dizaine d’années via Atramenta à prix modique, en gros au maximum 5 € en numérique.
  • Fêter dignement l’arrivée dans ma cinquième décennie en février prochain… Et oui, je serais un vieux geek de 40 ans !
  • Ne pas acheter plus d’un album de musique sur Bandcamp par semaine, en moyenne
  • Aller au Hellfest pour voir au moins un des groupes de cette liste : Black Sabbath, Opeth, Deep Purple
  • Etre moins caustique dans les articles où je parle de distributions GNU/Linux
  • Me lancer en tant qu’auto-entrepreneur dans le domaine du petit dépannage informatique à domicile
  • Investir dans un nouvel ordinateur fixe.

Ce qui est déjà pas si mal, non ? 😀

Non, mon blog n’est pas à vendre : le retour.

J’ai eu envie de pousser cette gueulante suite à la réception d’une offre d’affiliation. Je l’ai capturé en anonymisant les détails qui permettrait de remonter sur l’offre en question.

On me propose simplement de transformer mon blog de manière ou plus dissimulé en vitrine commerciale. En clair, acheter partiellement mon contenu via un retour sur les ventes potentiellement effectuées.

Inutile de préciser que cette offre va partir chez /dev/null avec un plaisir non dissimulée, car non, pour la énième fois, mon blog n’est pas à vendre. Cyrille Borne dans un article du 17 novembre 2013 l’a bien expliqué :

En 2013 lancer un blog pour être célèbre, pour gagner de l’argent, j’entends un blog traditionnel qui n’est ni basé sur le porno ni sur le Warez n’est pas simple, en fait même lancer un blog en 2008 c’était déjà trop tard, c’est triste.

Il cite aussi un excellent billet de Xavier alias Maniatux, qui reprend ma pensée en tout point, surtout avec une conclusion bien cinglante qui fait remonter la polémique arrivée au moment de l’affaire du free adgate. Sans oublier un excellent article de PC Inpact à l’époque.

Il faut être bien clair : on ne fait pas un blog pour devenir célèbre ou gagner de l’argent, sinon c’est l’échec assuré. Ceux qui essayent de vivre de leur blog tournent au blog-poubelle, avec des articles sponsorisés, de la publicité partout et la perte de leur authenticité.[…]En conclusion ne bloguez que si vous aimez ça et êtes motivés. Ne prostituez pas votre blog pour faire plus d’audience.

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Quelques publications non bloguesques :)

En dehors de ce blog où j’écris plus ou moins régulièrement, j’écris aussi dans d’autres cadres.  Outre un projet ambitieux qui est en cours de finition, du moins en partie (un gros tiers), j’ai écrit un petit récit rapide, inspiré de ma série de billets « Vieux Geek« .

Il s’agit de « Mémoire d’un vieux Geek« , publié chez Atramenta, en lecture libre. Ce n’est pas de la super grande littérature, mais c’était une volonté de publier un texte volontairement pas trop technique. Vos retours seront les bienvenus.

Et si vous fouillez dans les magazines de votre libraire préféré, au rayon « micro-informatique », vous verrez que j’ai participé aux magazines Linux Identity Kit n°23 et Linux Identity Duo Pack n°23.

Ce n’est pas ma meilleure prose, mais mon but était de répondre à une demande qui m’avait été faite. Comme ce n’était pas un billet sponsorisé ou autre cochonceté de ce style, j’y ai répondu avec grand plaisir.

Que dire de plus ? Bonne lecture 🙂

Le logiciel libre et les distributions GNU/Linux : le grand suicide sous couvert de liberté ?

Avant d’écrire ce billet, j’avoue que j’ai hésité longuement avant de le rédiger. J’avais envie de pondre un truc du genre : « Salut, et encore merci pour le poisson« . Je tiens donc à remercier les personnes qui m’ont contacté par courrier électronique pour exprimer ce qu’elle pensait, même si parfois ce n’était pas en toute cordialité.

Au moins, cela m’a permis de voir un peu plus clair. Une blogosphère linuxienne francophone monocolore ? Ca ne me tente pas vraiment.

Je comptais réouvrir le mardi 29 octobre matin, mais ce lundi soir m’est apparu un peu plus approprié. Revenons au sujet du billet.

J’avoue que je ne pensais pas que mon antépénultième billet apporte autant la merde et des commentaires aussi acerbes. C’était sans compter sur le « sectarisme » d’une partie du monde du logiciel libre qui refuse de voir une partie du problème qui se pose, et que je dénonce, de manière immature et maladroite, depuis des mois, voire des années.

J’ai déjà eu l’occasion de parler plusieurs fois de la politique du fork à tout va qui finit par desservir l’idéal du logiciel libre. Le dernier article en date datant d’avril 2013.

A trop forker, on finit par pondre la distribution en trop, celle qui en voulant révolutionner, réinvente la roue en recopiant pour la énième fois soit l’environnement de Microsoft Windows avant Microsoft Windows 8, soit celui de la firme de Cupertino. Pour un bénéfice proche de zéro.

L’échec de SolusOS est lié à une trop petite équipe portant un projet trop ambitieux. Avoir une trop petite équipe peut rendre l’avenir d’une distribution difficile à envisager. En dessous d’une dizaine de codeurs, à moins d’avoir une communauté forte pour soutenir les dits-codeurs, que ce soit graphiquement ou documentairement, l’avenir n’est pas des plus « roses ».

Il y a bien entendu des exceptions qui confirme la règle. Le premier qui me vient à l’esprit ? Juste une distribution ayant fêté ses 20 ans cette année : la Slackware Linux. Le fondateur Patrick Volkerding a longtemps travaillé seul avant d’intégrer des développeurs pour l’aider.

Je suis d’accord, c’est vraiment l’exception qui confirme la règle. Il y a aussi un autre problème lié à ce foisonnement de distributions qui sont souvent peu inventives les unes par rapport aux autres : Leur apport réel à la cause du libre et sa démocratisation.

On va commencer par une vérité : oui, c’est agréable de pondre une distribution. Oui, ça fait plaisir. Si elle apporte quelque chose de plus à l’utilisateur, pourquoi pas ? Trois exemples parmi les plus célèbres :

Linux Mint apporte quelque chose : un environnement fonctionnel « out-of-the-box », avec une interface graphique mimant l’ancienne génération du bureau de Microsoft Windows.

ElementaryOS apporte autre chose : une interface léchée, inspirée du Finder de MacOS-X sans tomber dans la photocopie bête et méchante. Et certains logiciels de qualité comme Shotwell, qui remplace le vieux gThumb depuis des années sur mes différentes installations.

Ubuntu, qui depuis 9 ans, essaye plus ou moins maladroitement de séduire des utilisateurs de Microsoft Windows.

D’autres distributions GNU/Linux dont Nuclear Snake a interviewé l’auteur me laisse plus pantois quant à leur intérêt général. Ce qui m’a valu une volée de bois vert, aussi bien dans l’article que dans les commentaires. Je vous laisse déguster les dits textes.

Cette politique du fork à tout prix, ou encore du « fork comme on a envie d’uriner » a un coût.

Outre le fait que les ressources ne sont pas extensibles à l’infini, cela se paye cash, par une mortalité qui fait peur.

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Fermeture du blog jusqu’à nouvel ordre.

Je ferme le blog pour une durée indéterminée, les commentaires du précédent billet m’ayant fait comprendre que critiquer le monde des distributions GNU/Linux est désormais un sport aussi dangereux que de jouer à la roulette russe avec 5 balles dans le barillet.

La réouverture ? J’ignore quand, mais cela vaut mieux pour tout le monde. J’ai aussi fermé les commentaires pour éviter toute polémique complémentaire.

A bientôt.