En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Après la Peppermint 9 la semaine dernière, les distributions basée sur Ubuntu 18.04 LTS se bousculent… Du très lourd avec la LinuxMint 19 en saveur Cinnamon, Mate-Desktop et Xfce, avec son énorme nouveauté dont le principe remonte à l’époque de MS-Windows Millenium : une forme de restauration système en cas de pépin. Plus d’infos sur l’article de Distrowatch qui lui est consacré.
  • Toujours la famille des dérivées d’Ubuntu, je demande la Pinguy OS en version 18.04… J’ignorais qu’elle était toujours en vie !
  • La DGLFI de la semaine ? La AlumaOS, elle aussi basée sur Ubuntu 18.04 qui utilise un Cinnamon retouché et Plank… Quelle nouveauté… Ou pas !

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

13 réflexions sur « En vrac’ de fin de semaine… »

  1. C’est navrant de voir certains choix pris par l’équipe de Linux Mint. J’ai commencé Linux en 2012 et après avoir testé des dizaines de distribution, je me suis finalement posé sur la Linux Mint MATE (version 13 si ma mémoire est bonne). J’ai continué de l’utiliser durant des années, tout en utilisant également Ubuntu et Debian. Le tout avec les environnements Xfce, MATE, Cinnamon et GNOME.

    J’étais d’ailleurs encore sous la Mint 18.3 il y a encore quelques semaines, que j’ai remplacé par la nouvelle Ubuntu MATE. J’attendais la nouvelle Mint et la future LMDE 3 avec impatience, mais quelle déception. D’un côté, le Timeshift omniprésent, jusque dans l’outil de mise à jour. Ensuite leur choix ridicule concernant la LMDE : ils suppriment la version MATE mais gardent la Cinnamon 32 bit !!?? MATE étant mon environnement préféré c’est décevant, mais soit. Par contre, supprimer quelque bien de bon, pour garder à la place quelque chose d’inutile (qui fait tourner du Cinnamon en 32 bit ?), c’est à se demander qu’est-ce qu’ils fument.

    1. Estime toi heureux. Contrairement à Mageia par exemple, Mint n’est pas un projet moribond. Et ca, c’est un gros point positif malgré tout ce qu’on peut penser des choix des devs de Mint.

  2. Salut,

     

    La LMDE n’as jamais vraiment était une priorité pour Mint.

    De toute façon, le jour ou Canonical seras dans les choux (Je rappel qu’ils perdent de l’argent depuis 2013, ce qui explique la diminution de « voilure » de certains projet, et confirme le tout « snap »), les distros filles seront finies…Sauf à bénéficier d’un DE que l’on apprécie, je ne vois pas le gain de préférer une Mint à une Ubuntu.

    C’est un peu comme la Manjaro d’ailleurs, c’est quoi? Au mieux douze devs qui font ça sur leur temps libre…. Faut pas rever, d’ailleurs, les trois semaines sans mises à jour montrent bien le manque de moyen.

    Au moins Tux’N Vape relève le niveau avec sa bonne humeur 🙂

    Mais une distro qui colle encore discard dans le fstab, alors que c’est déprécié depuis deux ans par RedHat, et que systemd gère cela avec le fstrim.timer…ça fait pas super sérieux sur le suivi.

    Alors Manjaro c’est mignon, mais si on veux un truc pérenne, je pense qu’il faut se tourner vers des distributions avec plus de moyens.

  3. J’ai directement pensé à toi quand j’ai vu les notes de version, les mises à jour de sécurité qui sont toutes installées par défaut.

  4. Comme toi, j’aime beaucoup Mate, mais (hormis son côté usine à gaz) le choix de Cinnamon me semble très cohérent, étant donné que ce DE est développé par l’équipe de Linux Mint. L’intégration devrait être très aboutie.

    De toute manière, et si j’ai bien lu entre les lignes, les dernières versions de Mate devraient toujours être disponibles dans les dépôts Mint de la future LMDE.

      1. Pas inconcevable en effet. ceci dit, je pense que l’équipe de Linuxmint gagnerait à se recentrer sur deux environnements de bureau, dont leur bébé Cinnamon fatalement puis Mate ou Xfce. L’avenir le dira.

        1. Je vais être encore plus radicale. Je pense qu’il y a beaucoup trop de distributions linux, et Linuxmint gagnerait à se recentrer sur une autre distro, par exemple Ubuntu, et arrêter de créer la leur dans leur coin. C’est en effet ce que Fred dit et redit dans ses vidéos depuis bon nombre d’années, et j’ai tendance a être en accord complet avec cela.

          1. Se recentrer ? Que voulez-vous dire par là ? La branche principale de Mint est déjà basée sur Ubuntu. Par ailleurs, la Linux Mint Debian Edition est justifiée comme une distrib de secours (y compris par l’équipe LM)) au cas où Ubuntu viendrait à disparaître.

            Au contraire, (et même si elle reste dans la pénombre) la LMDE est à mon sens la seule « vraie » Linux Mint. C’est donc cette dernière que l’équipe devrait privilégier.

            Ce que dit Fredéric Bezies (et je suis d’accord avec lui), c’est qu’il vaut mieux pour une équipe de développeurs se focaliser sur un (MX Linux par exemple)  ou deux environnements de bureaux et leur parfaite intégration, plutôt que d’en proposer une pléthore, qui entraîne une dispersion d’efforts.

          2. Plutôt que se disperser sur des centaines de distributions, la communauté devrait se recentrer sur 2 voir 3 grosses distributions. Tout simplement. La création de Mint est une perte de temps lorsque ces efforts auraient pu aller directement sur Ubuntu. Quand à la justification de la distrib de secours au cas où Ubuntu viendrait à disparaître, ce cas n’est à craindre uniquement en raison de la dispersions d’efforts qui pourraient coûter cher à Ubuntu, mais si tout le monde se focalise dessus il n’y a aucune raison que le projet disparaisse, bien au contraire. Et quand bien même cela serait le cas, il est toujours temps de créer un projet alternatif, le moment venu, mais pas avant.

          3. Le monde Linux manque de tradition démocratique, et c’est la raison pour laquelle le monde Linux va mal. La solution est pourtant simple: la démocratie. On organise un vote pour sélectionner la MEILLEUR distribution. Tout le monde est invité à voter. Une fois le résultat du vote connu, tout le monde en prend acte, qu’il soit d’accord ou pas, et tous les projets excepté le gagnant sont abandonnés, tout le monde se focalisant UNIQUEMENT sur le projet gagnant à partir de cet instant. On pourrait alors parler de véritable démocratie.

          4. Je pense que vous mélangez un peu tout. Certaines distributions communautaires ont des moyens financiers conséquents (Ubuntu avec Canonical, Fedora avec Red Hat, Open Suse…). D’autres distributions moins médiatiques et régies par des petites équipes n’ont pas les mêmes ressources. La « dispersion inutile » d’efforts pourraient concerner certaines de ces distributions ayant parfois les yeux plus gros le ventre à vouloir à tout prix être sur tous les fronts.

            Fusionner, oui. Beaucoup pensent par exemple que Mageia serait inspirée de s’allier avec Open Mandriva (malgré leurs différents autrefois). Mais ce n’est pas pour ça que cela arrivera.

            Comme Fedora, Ubuntu a une communauté suffisamment conséquente pour pouvoir proposer tout un tas de variantes (Kubuntu, Ubuntu-Mate…) avec à peu près tous les actuels environnements de bureau existants.

            Linux Mint a fait le choix  comme d’autres (Neon, Elementary) de se baser sur Ubuntu (qui a les reins solides) pour fournir autre chose (d’un peu plus user-friendly). Ce choix leur appartient, et satisfait un grand nombre d’utilisateurs.

            La démocratie n’est pas d’abolir le droit de quiconque à vouloir proposer sa distribution Linux. Même si je suis le premier à dire qu’il y a « trop » de distributions Linux (ou tellement qu’on s’y perd), il n y en a pas de meilleure qu’une autre.

            En outre les politiques sont différentes. La politique d’Ubuntu n’a rien à voir avec celle de Debian (sans laquelle Ubuntu n’existerait pas, ou existerait autrement). J’ai quitté Ubuntu pour Debian, parce que les orientations de Canonical ne me convenaient pas, parce que je me retrouvais davantage dans les valeurs de Debian.

            Si l’ont sui votre idée, je devrais donc renoncer à utiliser Debian parce que Ubuntu serait élu « meilleure distribution » ?

            Qui (et au nom de quoi ?) pourrait décréter subitement et sérieusement une épuration ethnique informatique du type  « Nous allons voter pour la meilleure distribution Linux. Les autres devront disparaître. » Hormis Microsoft peut-être…

            Cela serait juste une énorme atteinte à la liberté et aux valeurs du monde de l’open-source.

             

             

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