Incroyable, Ubuntu a un installateur texte :)

Dans un article environ vieux d’un mois, Cyrille Borne, blogueur dont j’apprécie la prose – et qui me soutient quand je me fais incendier par des fanboys – a lancé une pique que j’avais oublié entre temps :

« Pour les plus geeks d’entre vous, ceux qui ne sont pas intéressés par ces grandes distributions si user friendly comme on peut le lire ici Brakbabord qui sort la tête de ses nuages fait le test d’une Archlinux ce qui n’arrivera certainement ici que dans cinq ou dix ans quand la distribution aura changé son installateur. »

La mise en gras souligne le noeud du problème : l’installateur en mode texte…

On loue souvent les distributions modernes pour leur installateur en mode graphique…

Cependant, toutes – ou presque – ont deux faces, un peu comme la tomate qui est à la fois fruit et légume. Et donc aussi bien des installateurs graphiques que des installateurs en mode texte.

Je vais prendre l’exemple de la distribution moderne la plus connue actuellement, j’ai nommé la reine Ubuntu.

Si on fouille sur cdimage.ubuntu.com, on peut voir deux répertoire : daily-live et daily tout court.

Dans le répertoire daily, on a des images qui ont « alternate » dans leur nom. Ce sont des installateurs en mode texte.

L’installateur en mode texte de la Ubuntu Karmic Koala

La preuve en image. Il suffit de récupérer une image récente, et dans une machine virtuelle KVM :

fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 ubu.img 32G
Formatting 'ubu.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ qemu-kvm -k fr -localtime -m 1024 -soundhw all -hda ubu.img -cdrom karmic-alternate-amd64.iso -boot d &

Et il est vraiment compliqué à utiliser.

Par exemple, la définition du pays : suffit d’appuyer sur entrée pour confirmer son choix…

D’autres captures d’écran on ne peut plus parlantes sont présentées. Le temps d’installation est en gros le même que cela de la version « user-friendly » tout en graphique.

Par exemple, le partitionnement du disque :

Ou encore l’ajout d’un utilisateur :

Et une fois l’installation finie, on demande à l’utilisateur de bien vouloir redémarrer la machine :

Et de quoi être rassuré :

L’installateur texte est surement moins « sexy » que l’installateur graphique, mais il n’en est pas moins simple à l’utilisation…

Mais est-ce si grave ? Etant donné que c’est le genre de logiciel qu’on ne voit en moyenne qu’une fois par an 🙂

Critiquer Ubuntu, c’est donc interdit ?

Sur mon article précédent, je disais ce que je pensais de la voie prise par Ubuntu. Mal m’en a pris, car j’ai pu voir comment certaines personnes sont devenues des « idolatres » de la distribution reine actuelle.

Cela m’a fait – et la culture semble ne pas être le point fort de certaines personnes  – penser à l’idolatrie qu’avait un certain Aragon pour Staline. Ou comment il niait les crimes de Staline, en parlant de Margarete Buber-Neumann, qui a connu le goulag puis le camp de Ravensbrück :

« Les trotskistes du type Neumann sont des agents de la Gestapo, quoique leurs veuves puissent après coup venir raconter sur les hommes qui sont ceux de Stalingrad. […] Ce n’est pas en tant que communiste que je ne peux le pardonner : c’est en tant que Français. »

Ce qui est vraiment criticable, c’est de ne pas admettre que cette distribution – si elle a permit à de nombreuses personnes – de passer à Linux n’est pas l’idéal.

Que des personnes qui ont l’esprit aussi étroit qu’Aragon sur Margarete Buber-Neumann ne puisse pas l’admettre et me traite de trolls, tant mieux pour elles. Mais je considère que le temps d’ubuntu est maintenant passé. Et que d’ici un an ou deux, une autre distribution aura pris sa place.

Ainsi en est-il dans le monde du logiciel libre.

Signé : un ancien utilisateur d’Ubuntu et qui ne regrette pas son passé.

Fin de la polémique en ce qui me concerne.

PS : Article de Philippe Scoffoni assez intéressant : http://philippe.scoffoni.net/ubuntu-software-store-canonical-assume-son-statut-dediteur-commercial/

Les commentaires le sont tout autant.

Ubuntu Linux : le Microsoft du monde linux en se « bling bling »-isant ?

Aux personnes qui penseraient que cet article est du « ubuntu-bashing », elles se trompent. Cet article est écrit par une personne qui a utilisé durant près de 3 ans la distribution de Canonical.

Cependant, je ne peux que être critique – même si « La critique est facile, mais l’art difficile » – envers les directions prises par Ubuntu.

Déjà, la tendance lourde à la « bling-bling »-isation de la distribution. Dans un précédent article, je parlais de l’installateur qui se proposait de faire de l’information – ou plutôt de la publicité – lors de la copie des logiciels.

Mais le « bling-bling » ne s’arrête pas là. Il faut voir l’effet de démarrage de la distribution… Du plus pur « bling bling ». Il est vrai qu’une simple barre de progression, c’est trop strict, et cela n’attire pas l’utilisateur.

L’effet de lumière qui se présente au démarrage avec un logo ubuntu au dessus, cela me fait un peu penser à des séries de science fiction de la fin des années 1970…

Autre tendance qui me donne des boutons : le langage mono et les outils en mono dans la distribution. Loin de vouloir faire un troll, pour moi, ce langage est une erreur monstrueuse sur le plan judiciaire. Car il est connu que Microsoft est une entreprise philantropique (cf l’histoire d’OS/2, Netscape, GEM, Lotus…).

Même si Microsoft a promis de ne pas attaquer les personnes qui implémente le langage .Net pour d’autres plateformes autres que MS Windows, je n’en crois rien.

Si on enlève les paquets liés à mono sur une ubuntu fraichement installé en utilisant la commande :

sudo aptitude remove mono-runtime

Le gain est de 47 Mo environ. Ce n’est pas grand chose, mais si cela peut libérer autant sur le disque d’installation…

Ce n’est pas grand chose, mais c’est toujours cela de pris en ce qui concerne la tranquillité sur le plan légal.

Dernier point que je souhaite aborder : c’est l' »Application Store », un peu à l’image de l’appstore pour iPhone.

Quel intérêt de vouloir s’approprier ainsi les logiciels ? Est-ce que Fedora Linux, Slackware, Mandriva, Archlinux ou encore Frugalware (pour ne citer que les premières distributions qui me viennent à l’esprit) veulent s’approprier ainsi les logiciels ?

Pour le moment, l’ancienne interface est encore disponible, mais pourquoi vouloir ainsi tout « ubuntu »-iser ?

A trop vouloir simplifier et cacher le coté mécanique de l’informatique, on finit par trop simplifier et infantiliser l’utilisateur au lieu de le responsabiliser. Simple avis personnel, bien entendu.

Ubuntu Linux Karmic Koala : vers une version plus « bling bling » ?

J’ai récupéré une version post-alpha6 de la future version d’Ubuntu Linux Karmic Koala (alias 9.10) qui doit sortir fin octobre 2009 via l’adresse : http://cdimage.ubuntu.com/daily-live/current/

J’ai voulu l’installer dans une machine virtuelle kvm, mais l’installation ne s’est pas terminée. Le formatage des partitions est restée sur 5%, alors que les écrans d’informations défilaient. Je n’ai pas trouvé de bugs correspondant sur launchpad.net. Ayant fermé mon compte launchpad lors de ma migration sur Archlinux

Ce genre de bugs est assez classique pour une pré-béta, après tout. Ce qui compte, c’est de montrer le coté « bling bling » qui semble s’insérer dans une distribution qui était très bien sans cela. Mais pour draguer les « switchers », que ne ferait-on pas ?

C’est de bonne guerre après tout.

Avec Totem 2.26.0, VLC devient inutile ou presque ?

Je l’avoue, je suis un utilisateur comblé de VLC,  depuis des années. Cependant, j’avoue qu’avec l’arrivée de Totem 2.26.0, l’utilisation de VLC est de moins en moins fréquente sur ma machine.

Le point faible de la version précédente de Totem était – selon moi – un mauvais support des DVDs. Même s’il n’est pas parfait – quelques problèmes liés aux menus – le support est convenable pour mon utilisation.

C’est pour cela que j’ai fait récemment dans un terminal gnome :

sudo aptitude remove vlc

J’avoue que je n’aurais jamais entré une telle ligne de commande. VLC reste cependant un outil assez indispensable pour MS-Windows, vu la piètre qualité de l’outil fourni par Microsoft 🙂

Sortie de Linux 2.6.29.

Le noyau Linux vient de sortir en version 2.6.29. Une excellente et très complète dépêche est disponible sur Da Linux French Page.

Pour la distribution Ubuntu Linux, l’arrivée du noyau 2.6.29 est trop tardive, la version béta d’Ubuntu Linux Jaunty Jackalope étant prévue pour… le jeudi 26 mars.

Cependant, des distributions en évolution permanente, comme Frugalware Linux et ArchLinux (qui sortira à l’occasion une nouvelle image d’installation contenant le noyau 2.6.29, comme jadis avec le noyau 2.6.28), l’arrivée du noyau se fera surement sans trop de mal.

Les deux nouveaux fonds d’écran officiels pour Ubuntu viennent d’arriver.

Et ils sont plutôt classe. Des captures d’écran sont plus parlantes.

Le thème par défaut :

Le fond d'écran officiel d'Ubuntu Linux Jaunty Jackalope

Le thème alternatif :

Le fond d'écran alternatif d'Ubuntu Linux Jaunty Jackalope

Cela fait moins préhistorique que le fond d’écran officiel d’Ubuntu Linux Intrepid Ibex, non ? 🙂

Nouvel écran de démarrage pour Ubuntu Linux Jaunty Jackalope.

Ce n’est pas une révolution, mais une évolution qui a fait son apparition sur la version de développement de la distribution Ubuntu Linux Jaunty Jackalope. Pour effectuer une capture d’écran, j’ai installé un exemplaire de la distribution dans une machine virtuelle KVM.

Les lignes de commandes suivantes ont été utilisées : la première concerne la création d’un disque virtuel de 32 Go, la deuxième l’installation, et la troisième, la ligne de lancement classique.

qemu-img create -f qcow2 disk.img 32G
kvm -m 1024 -k fr -localtime -hda disk.img -cdrom jaunty-desktop-amd64.iso -soundhw all -boot d &
kvm -m 1024 -k fr -localtime -hda disk.img -cdrom jaunty-desktop-amd64.iso -soundhw all -boot c &

Étant donné que KVM peut utiliser plus de mémoire vive que VirtualBox, j’ai demandé qu’un Go de mémoire vive soit utilisé. Après les mises à jour de la distribution installée, l’écran de démarrage fait son apparition :

Nouvel écran de démarrage pour Ubuntu Linux Jaunty Jackalope

C’est donc dans la lignée du nouvel écran de connexion, dont j’avais parlé dans cet autre billet.

En direct de Ubuntu Linux Jaunty Jackalope : Gnome 2.26 est disponible.

Bien que la sortie ne soit annoncée que demain, la version de développement actuelle d’Ubuntu Linux Jaunty Jackalope (entre l’alpha6 et la bêta) propose Gnome 2.26.0.

A vrai dire, les changements sont si peu visible au premier abord, que j’ignore quelles sont les modifications apportées depuis la version 2.24 fournie avec Ubuntu Linux Intrepid Ibex.

Une image valant mille mots, voici une capture d’écran. Pour le moment, seul manque à l’appel Brasero 2.26.0.

Gnome 2.26.0 sur Ubuntu Linux Jaunty Jackalope.

En vrac’ dans le logiciel libre.

Quelques sorties dans le domaine du logiciel libre :

Voila, c’est tout pour aujourd’hui 🙂