En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier mercredi de mars 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Ce qui me gonfle dans le logiciel libre actuel, épisode 2 : les projets de distributions mono-développeur.

Dans le petit et doucéreux monde des distributions Linux, il y a un truc qui m’irrite et me fait peur à la fois : les projets de distributions mono-développeur. Oui, vous allez me dire, il y a la Slackware qui est née en 1993 et qui essentiellement maintenu par Patrick Volkerding et quelques autres personnes.

Mais il y a d’autres projets, aussi mono-développeur qui sont à éviter pour cette raison. Il suffit que le développeur n’ait plus le temps de s’occuper de son projet pour se retrouver avec le bec dans l’eau.

Il est vrai que des projets comme SDesk sont des Archlinux à peine retouchées. Mais quand le projet est un peu plus ambitieux et ne se résume pas à la énième personnalisation d’Ubuntu, de Debian ou encore de LinuxMint, on est plutôt dans la mouise.

C’est pour cela que je ne conseille aucun de ce genre de projets quand on me contacte – contactait ? – pour me demander quelle distribution utiliser. J’ai pu voir récemment une Archlinux pure et dure utilisée par une personne que je n’aurai jamais soupçonné de l’utiliser. J’étais un peu sur le fondement ! Comme quoi, parfois on peut être agréablement surpris.

Pour résumer : projet mono-développeur ? Pas bien. Et restez donc sur les distributions mères et filles comme je me tue à le répéter. Vous aurez largement moins d’emmerdes au final.

SpeechNote / DsNote, la dictée vocale en action sous Linux.

SpeechNote ou DsNote sur AUR, c’est un logiciel de dictée vocale. Et comme tout logiciel de ce style, il faut être dans un environnement le plus silencieux possible. Voici donc la partie que j’ai saisie vocalement et corrigée des nombreux bugs de traduction que j’ai corrigé.

En effet, j’ai eu un accident de basket… En effet, j’ai deux doigts en écharpe et c’est un peu chiant pour taper sur le clavier. Donc je vais utiliser ce début d’article l’outil SpeechNote. Ça fera un peu « inception », mais c’est juste pour montrer speech note ou dsnote en action.

Et en donné que je n’ai pas d’autre choix, j’utilise SpeechNote pour me simplifier la vie, même si par la suite, je compéterai l’article avec les huit doigts qui restent utilisables.

Ici, je reprends la saisie au clavier. Il y a de nombreuses langues supportées, et je suppose que l’anglais doit être la version la plus fonctionnelle qui existe. Je ne l’ai pas testé, mon anglais n’étant pas aussi bon que je le voudrais.

Mais bon, on ne peut pas non plus demander des miracles à ce genre de produits. Il y aura toujours plus ou moins besoin d’un environnement calme. Mais le mieux, c’est de vous montrer le logiciel en action.

Inutile de préciser que je n’ai pas gardé le logiciel. Il me prend de la place pour pas grand-chose. Mais au moins, il a le mérite d’exister.

En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce troisième mercredi de mars 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Ce qui me gonfle dans le logiciel libre actuel, épisode 1 : la mise en avant de projets non terminés.

Comme vous le savez, je suis un utilisateur long terme du logiciel libre, ayant décidé de passer au mono-démarrage linuxien en 2006. Ce qui était assez acrobatique à l’époque et on avait pas encore la dose de finition actuelle. En 2006, c’était un choix technique osé. De nos jours, un peu moins !

Cependant, il y a certains travers qui ont le don de me géner aux entournures. D’où ce premier article d’une petite série. On va commencer par ce qui m’a irrité récemment, c’est l’annonce par le projet Garuda de proposer une saveur de leur distribution avec l’environnement Cosmic Desktop qui est – au 16 mars 2025 en version alpha 6 – non terminé pour le moment.

Il ne serait pas étonnant que tout au long de l’année 2025 l’équipe de System76 sorte des versions alphas ou betas mensuellement. Je pense qu’il serait raisonnable d’estimer la première version stable pour fin 2025 début 2026. Écrire un environnement de bureau depuis la page blanche, ça prend du temps.

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En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième samedi du mois de mars 2025. Attention, ça va piquer et pas qu’un peu.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans la série « L’environnement de bureau n’est pas terminé mais on l’empaquète », je demande la Garuda Linux qui propose une saveur avec Cosmic Desktop.
  • Vous trouvez ReactOS trop avancé dans sa réécriture de MS-Windows ? Alors Free95 sera pour vous. Merci Phoronix pour l’info !
  • Vous détestez les pubs qui s’affichent à l’écran. Vous rêvez de les tuer à vue ? Alors le petit jeu « Ad Popper » pour Commodore 64 sera pour vous.

Côté culture ?

Comment faire comprendre qu’il n’y aura pas de sortie numérique d’un album ? Mettez-le à 700€ sur la page bandcamp de l’album. Simple, non ? 🙂

Sur ce, bon fin de week-end !

Décidément, il y a de bonnes périodes pour les casse-têtes rétroludique.

Après « Master Piece » pour le ZX Spectrum et l’Amstrad CPC dont j’ai parlé le 7 mars 2025, un jeu publié par Vector 5 Games pour le Commodore 64 a pris le relai dans mes soirées rétroludiques. Le jeu s’appelle « Zookeeper ».

Le principe ? Un jeu à la match 3, où il faut regrouper 3 ou plus animaux identiques pour nettoyer le niveau. À chaque niveau, un nombre donné d’animaux à éliminer est proposé. Et plus on monte en niveau, plus le nombre d’animaux différents augmente, faisant ainsi monter la difficulté. Et à partir du niveau 10, ça devient franchement costaud pour atteindre les objectifs sans être noyé par les animaux qui apparaissent en bonus au fil des tours.

Je suis actuellement arrivé au niveau 11 – sur les 30 – que compte le jeu, et je dois dire qu’il faut être foutrement stratège pour arriver à débloquer la situation. J’ai donc pris Vice, je lui ai rajouté la cartouche Epyx Fast Load et j’ai lancé le jeu. Je me suis limité au 5 premiers niveaux, vous laissant un avant-goût du 6e qui est déjà bien coriace.

Par chance, on peut reprendre le jeu à un niveau donné, chaque niveau ayant un code sur 4 chiffres qui lui est attribué. J’espère que je finirai un jour ce jeu, mais je dois dire que je n’espère rien très rapidement. J’ai suffisamment d’occupation en ce moment pour ne consacrer que 20 ou 30 minutes par jour au rétroludique en ce moment. Mais ne passez pas à côté de cet excellent match 3, ce serait dommage.

Mon réapprentissage de MS-Windows, c’est parfois bizarre.

Il est important de ne jamais insulter l’avenir, et savoir utiliser MS-Windows 11 est indispensable, même si on est comme moi un vieux linuxien qui a arrêté l’utilisation de MS-Windows à l’époque de XP. Oui, ça fait bientôt une vingtaine d’années.

Dans le cadre d’un projet futur qui concerne ma vie personnelle et dont je n’étalerai pas les détails ici, j’aurai besoin de savoir utiliser MS-Windows 11 sans avoir à chercher toutes les 30 secondes comment faire telle tâche, que ce soit en mode graphique ou en ligne de commande. Car oui, dans mon réapprentissage de MS-Windows, j’utilise pas mal la ligne de commande. Même si je suis très loin de maîtriser les subtilités de PowerShell, certains outils qui y sont plus ou moins liés, comme winget me simplifie la vie au quotidien.

Cet outil qui fait penser à un mélange d’apt-get et de pacman est bien pratique si on n’a pas envie d’aller sur les sites officiels pour récupérer les installateurs. J’ai eu besoin récemment de rajouter Adobe Acrobat Reader, et une simple ligne de commande m’a permis de récupérer et d’installer le logiciel qui est devenu monstrueusement gros. En effet, plus de 600 mo pour un « simple » lecteur de fichiers PDF, ça pique !

La commande dans un terminal ? winget install Adobe.Acrobat.Reader.64-bit Ce qui est amusant, c’est que je gère mon MS-Windows 11 virtualisé comme j’utilise Linux : je le gère avec la ligne de commande pour l’ajout / suppression de logiciels.

Évidemment, je suis incapable de comprendre les subtilités des 13 trillions (soyons généreux !) de commandes, d’options, d’objets et de méthodes qui font la richesse de Powershell.

Mais au moins, même si le réapprentissage est dur, ça permet de rafraîchir mes connaissances qui se sont depuis près de deux décennies, limitées au monde linuxien. Savoir utiliser Linux et MS-Windows, c’est indispensable, surtout pour geeker tranquillement.

Sur ce, bonne fin de journée !

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier vendredi du mois de mars 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Pour les personnes qui ne jurent que par la compilation, la nouvelle version du manuel « Linux From Scratch », la 12.3 vient de sortir. Bonne lecture 🙂
  • Haplo vient d’annoncer la sortie de « Tenebra 2 » pour la console Playdate, vous savez la console portable avec un écran dégradé de gris et blanc.
  • Toujours pour la Playdate, le casse-tête « Stream » est de retour avec 400 nouveaux niveaux à compléter !
  • Le jeu d’aventure « Castle Quest » jadis sorti pour le Commodore Vic20, le C64, le C128 et l’Amiga vient de voir arriver une version pour Apple II.
  • Un petit casse-tête simple à comprendre mais difficile à maitriser vient de sortir pour le ZX Spectrum et l’Amstrad CPC. Son nom ? « Master Piece ». Il faut vider l’écran en se basant sur les mouvements du jeu d’échec, en sachant qu’une pièce doit être prise à chaque mouvement. Bon courage !

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Pour finir, une vidéo « C’est trolldi, c’est permis » qui se pose une question inutile donc indispensable. Bon visionnage 🙂

Sur ce, bon fin de week-end !

Vieux geek, épisode 369 : The CD Games Pack de Codemasters, l’ancêtre des CD / DVD de magazines.

Si entre 1995 et 2005 / 2010, il était courant d’avoir des magazines avec des CD ou des DVD contenant des démos voire des jeux complets, en 1990, cela tenait de la science fiction… Ou presque. Le développeur anglais Codemasters – surtout connu pour ses jeux à petits prix – décida d’être audacieux et de proposer vers 1990 un CD contenant une trentaine de titres, avec un adaptateur pour brancher votre lecteur de CD audio sur un ZX Spectrum, Commodore 64 ou Amstrad CPC.

Il n’y aura que deux versions produites. La plus courante est celle pour le ZX Spectrum, suivi par une version plus difficile à trouver – sauf sur Archive.org – dédiée au Commodore 64. Dans le coffret, vous aviez le CD avec les 30 jeux – dont on promettait un chargement plus rapide – une cassette contenant le logiciel qui permettait de charger les jeux depuis le CD et un adaptateur pour brancher l’ordinateur au lecteur de CD.

Un peu comme l’équipement dans la photo ci-dessous. Bien qu’ayant récupéré une image ISO, j’ai été dans l’impossibilité de faire fonctionner l’ensemble, le câble d’adaptation n’étant pas émulé par Vice.

Le projet était un peu en avance sur son temps et ne fit pas long feu. Ce qui explique l’inexistence d’une version pour Amstrad CPC. À l’époque, on ne jurait que par la disquette, que ce soit des 5 pouces 1/4 ou des 3 pouces et 3 pouces et demi.