EcmaScript ? C’est le nom « officiel » de javascript, langage interprété qui est à la base de nombreuses applications sur la toile. Avec HTML5, CSS3 et d’autres technologies standardisées et ouvertes, on pourrait – presque entièrement – se passer du standard de fait qu’est Adobe Flash.
Google avec Chrome a fait de la rapidité d’interprétation de ce langage son cheval de bataille, avec son célèbre test, le V8.
J’ai donc comparé les résultats de Chromium (17, donc Google Chrome 15 va pas tarder à faire les bonnes pages de la presse informatique), la nightly de Mozilla Firefox (actuellement en 10.0a1pre), Epiphany 3.21.
La Gentoo pour utilisateurs « normaux » qu’est Sabayon s’améliore encore, mais il est dommage que l’Entropy Store soit un peu « castré » si on passe par le mode d’affichage par défaut.
Il est aussi dommage que certains logiciels soient un peu anciens. Bah, déjà avoir une gentoo aussi utilisable, c’est déjà un grand pas en avant pour la démocratisation des distributions autre qu’Ubuntu et ses trillions de versions dérivées.
La sortie, le 10 octobre, de la Sabayon Linux 7 m’a donné envie de voir ce qu’était devenu la distribution. J’ai donc fait chauffé mon client Bittorrent (l’outil des pirates si l’on en croit les sociétés d’ayants droits), puis, pour pouvoir profiter du Gnome-Shell, j’ai créé une machine virtuelle dans VirtualBox.
Lors du démarrage (j’ai demandé à lancer la distribution directement dans le bureau gnome), j’ai eu droit au Gnome-Shell directement.
Ensuite, j’ai lancé ce bon vieil anaconda et tout s’est passé comme sur des roulettes. J’ai bien aimé deux écrans, le premier parlant des environnements en fonction des utilisateurs, la deuxième étant une pique sympathique pour Debian GNU/linux et sa version stable.
Une fois l’installation terminée, j’ai filmé la suite des évènements.
Pour la suite des réjouissances concernant le test html5, j’ai utilisé – du moins les navigateurs qui ont voulu se lancer – Internet Explorer 9, Opera et Safari.
Commençons par le navigateur internet proposé par défaut avec Microsoft Windows 7 quand il est mis à jour, à savoir Internet Explorer 9. Et les résultats sont faibles, cependant plus important que ceux de Konqueror 4.7.
Le navigateur de Microsoft arrive quand même à 141 points sur 450. Soit 31,33% de réussite. N’ayant plus l’image ISO de la version Developper Preview de Windows 8, je ne saurais donner le score de la pré-version d’Internet Explorer 10.
Passons maintenant au scandinave Opera. Avec sa version 11.51, Opera se hisse dans la cours des grands. Il affiche un très beau score de 286 points. Un taux de réussite de 63,55%.
Ce qui le place juste derrière Midori si on prend en compte l’ensemble des navigateurs sur les deux articles.
Quant à Safari, j’aurais bien voulu qu’il se lance. Malgré plusieurs tentatives, la version 5.1 du navigateur d’Apple a refusé obstinément à pointer le bout de son nez. Si on en croit les résultats récapitulatifs, il arrive à 293 points.
Donc, si on prend le top 5 de tous les navigateurs internet listés, on a :
Chromium 16 avec 342/450
Mozilla Firefox 9.0alpha avec 314/450
Epiphany 3.1.91.1 avec 294/450
Midori 0.4.0 avec 289/450
Opera 11.51 avec 286/450
Maintenant, on verra d’ici un petit trimestre comment évolue ce top 5.
A l’époque, j’avais utilisé Chromium 6, Epiphany 2.30.2, Mozilla Firefox 3.7 pré-alpha6. A l’époque le test comptait 300 points. Au moment où je rédige cet article, il est monté à 450 points.
Dans cette première partie, je vais parler des résultats de :
Un deuxième article sera consacré à Internet Explorer 9, Opera et Safari, les trois sous MS Windows 7 (récupéré depuis un DVD de sauvegarde de ma machine actuelle) sous VirtualBox.
Au menu, un noyau linux libre 2.6.38, Gnome 2.32 et LibreOffice 3.3.3. Mais trève de blabla, voyons ce que cette version a dans le ventre mis à part cela.
La sortie de la version 1.5 m’a donné envie de voir si son inspiration fauvesque est aussi prononcée que le fait penser le jeu de mot.
Pour la personne observatrice, l’icone qui gère les différents espace de travail contient une miniature d’une image bien connue… Mais dire laquelle, j’ai un énorme doute 🙂
Mais le mieux, c’est d’avoir l’OS en question en action, pour savoir si l’on doit ou pas rugir de plaisir…
Dans cette petite vidéo, on a droit au démarrage, à quelques actions de base (recherche de programmes), navigation, quelques outils systèmes, bref, un aperçu d’ensemble de la distribution.
Les icones me font penser à une période de ma vie, quand j’avais une machine à base de processeur PowerPC… Qui a dit que j’ai l’esprit tordu ? Hein ? Qui ?
Maintenant, à vous de voir si le rugissement se justifie ou pas 😉
Après avoir récupéré l’image ISO via le réseau BitTorrent de la version RC Gnome 64 bits de la LMDE, j’ai créé une machine virtuelle et lancé l’installation.
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom linuxmint-201108-gnome-64bit-rc.iso -boot cd &
Le seul hic, c’est que j’ai du partitionner le disque avant de lancer l’installateur, sinon ce dernier bloquait.
J’ai parlé dans mon « en vrac' » récent de la distribution PearOS.
Ayant récupéré l’image ISO de la version 1.0 (la 1.5 sort le 1er septembre), j’ai voulu voir cette énième dérivée de la distribution reine en action.
Et j’avoue que j’ai été agréablement étonné. Basée sur la version Natty Narwhal, on trouve des éléments classiques : dock avec des icones type faenza, un moniteur d’information minimale en haut, mais aussi des éléments moins répandu, comme Opera (au lieu de Chromium ou de Mozilla Firefox), Clementine au lieu de Rhythmbox ou Banshee. Ainsi qu’un outil à la Ccleaner, Bleachbit.
Une icone Slingshot / Launchpad (qui me donne envie de rugir d’un coup) permet d’accéder à un panneau à la Unity / Gnome Shell et de jongler avec les applications disponibles.
J’ai récupéré l’alpha3 de la Ubuntu 11.10, puis je l’ai installé dans une machine virtuelle VirtualBox, histoire d’avoir Unity en action… Et les critiques acerbes qui m’avait été adressé sur des billets où je disais que Canonical pompait allègrement sur Apple et son MacOS-X tombent à l’eau. Pour mémoire, voici les deux billets en question : le premier et le second.
Sur le deuxième billet, j’avais fourni une capture d’écran de mon MacOS-X. Je la fourni à nouveau, histoire de rafraichir les mémoires.
Et désormais, c’est officiel… Voici une copie plus que complète du MacOS, version Canonical. Entre autre :
L’emplacement des boutons de gestion de fenêtre
Disparition des menus dans les fenêtres au profit de ceux dans la barre de menu, comme sur le Finder
La barre de lancement qui ressemble furieusement au dock du MacOS-X qu’on aurait mis verticalement et collé à gauche…
Le mieux, c’est une vidéo. On peut voir que certains logiciels n’ont pas été 100% adaptés, comme LibreOffice à ce genre de menus, et que c’est encore de la béta qui plante quand « on éternue devant ».
Maintenant, qui niera que Canonical s’inspire du Finder du MacOS-X d’Apple ? Des volontaires ? 🙂
13 ans sont passés, et après bien des péripéties, voici donc arrivée la version 2011 de la Mandriva. Après avoir récupéré l’image ISO, et pour éviter des problèmes d’affichage avec KDE, j’ai installé le tout dans une machine virtuelle VirtualBox.
Et coté retour aux racines, c’est clair : KDE ou aucun autre environnement. Gnome, Xfce et compagnie sont dépréciés. Autant dire qu’il faut aimer KDE pour utiliser la distribution. Au moins, cela a le mérite d’être clair.
Sur les premières impressions : on sent que pas mal de boulot a été effectué sur la distribution : c’est rapide au démarrage (merci systemd), le nettoyage a été profond et les outils semblent avoir été revu dans un sens d’utilisation simplifié.
Dès l’écran de connexion, on se retrouve en face d’un écran qui fait penser à ce qu’on trouve partout ailleurs : une image de connexion avec une boite de saisie pour le mot de passe. Et un gros morceau a été rajouté, aimablement inspiré par la vue Applications de Gnome 3 ou encore ce qui est disponible dans l’outil de Canonical, Unity. Un panneau d’application un peu fourre tout mais bien pensé, qui remplace le menu « K » qu’on trouve habituellement. Une vidéo sera plus parlante pour montrer un peu la Mandriva 2011 en action.
Pour faire un rapide bilan de la distribution, ce que l’on peut dire…
En positif :
Rapide, rapide, ai-je dit rapide ?
Les outils sont allégés
Le menu « SimpleWelcome » permet de trouver facilement ses petits
Les menus systèmes bien rangés.
En négatif :
Un seul environnement de bureau
Parfois des outils systèmes redondants
Arrivée un peu tardive
Maintenant, à vous de tester et de voir si cette distribution vous parle ou pas !