« Utopia » de Serments : du bon métal classique avec une pointe de cri primal ;)

Serments, c’est un groupe de métal francophone, que j’ai découvert via Noomiz. Après avoir écouter les 3 pistes tirés de leur premier album « Utopia », j’ai décidé d’acheter l’album complet de 13 pistes. Et je dois dire que je ne regrette pas le moins du monde l’achat.

C’est du bon métal, et bien que le groupe soit français, il chante en anglais. Les titres s’enchainent, et on se laisse porter dès le début par une batteur qui sait montrer la maitrise de son instrument, et la voix féminine – qui s’essaye parfois au cri primal – accompagne le reste des musiciens du groupe.

Après une première écoute, je dois dire que mes titres préférés sont :

  • Destroy My Head
  • I Just Want To Exist
  • Everytime I Fall
  • The Whole Process
  • Breaking
  • Sleep (superbe « ballade »)
  • It comes

Bref, encore une découverte musicale agréable que ce groupe de métal, si on sort les morceaux un peu trop cri primal qui semble un peu « incongru » par rapport au reste de l’album.

In Limbo, du bon rock progressif français.

Farfouillant le site freetorrent.fr, j’ai vu dans la section musique « In Limbo » qui propose ses deux albums, un studio et un live.

J’avoue que j’aime bien le rock progressif, et que Genesis de l’époque Peter Gabriel + Pink Floyd du début sont mes références.

C’est donc de manière « curieuse » que j’ai lancé la lecture de l’album. Et je ne dois dire qu’une chose : ce fut une claque.

Essentiellement instrumental, c’est du rock progressif qui est franchement agréable à écouter. Des mélodies entrainantes, envoutantes. Mon coup de coeur ? Le premier titre « Hypnotique », le troisième « Somnabulisme », et le dernier « Rêvalités ».

Un excellent groupe à découvrir. A écouter si vous voulez vous changer les idées, et avoir du rock « planant » et progressif « qui ne se la pète pas ». Ce qui est franchement agréable à écouter, vu la merde actuelle sur les ondes FM 😉

Philosophie musicale à 0,03 € : et si le quatrième album d’un groupe des années 1970 était son meilleur ?

Je l’avoue. Je suis devenu accroc au rock anglo-américain des années 1970.  Or, en prenant les plus grands noms de cet époque, à savoir alphabétiquement Black Sabbath, Deep Purple et Led Zeppelin, on peut constater que leur quatrième album officiel est du grand art.

1972 : Black Sabbath Vol 4 (que j’ai écouté 3 fois en boucle depuis son achat ce matin) commence avec l’excellentissime « Wheels of Confusion ».  Après un titre un peu plus puissant, la règle qui veut que les « hardeux » fassent les plus belles ballades se confirme : « Changes » prend au tripes. Le morceau de choix de la première partie de l’album.

Les autres titres s’enfilent comme des perles, comme le très étonnant et très court « fx ». J’avoue que « Snowblind »  (hymne à la cocaïne consommée à foison par le groupe à l’époque) arrive. J’avoue que l’instrumental « Laguna Sunrise » est un de mes morceaux préférés de la deuxième partie de l’album.

1970 : Le quatrième opus studio de Deep Purple, c’est le célébrissime « In Rock », premier album de la période bénie de Deep Purple en version Mark II (avec Fireball, Machine Head, Made In Japan et Who do we think we are), même si Burn est excellent.

Sur cet album célèbre pour sa couverture inspirée du mont Rushmore, on trouve des grands classique du groupe : Speed King, Child In Time, Into The Fire ou encore Living Wreck. Un début qui annonce le très bon (et selon moi un des meilleurs Deep Purple de cette période, Fireball).

1971 : Dernier que je citerais, mais pas des moindres, Led Zeppelin, avec l’album sans nom. Qui ne connait pas « Starway to Heaven » qui est le titre le plus connu de l’album ? Mais alors, pourquoi bouder son plaisir avec des très bon titres comme « Black Dog », « Rock and Roll » ou le très rythmé « Four Sticks » ?

Pendant longtemps, cela a été mon album préféré des Led Zeppelin, d’ailleurs le premier que j’ai acheté. Mais depuis, le II et le III l’ont remplacé dans mon coeur. Sans oublier le sublime « Houses of the Holy »

Les trois groupes en question ont sorti leur 4 premiers albums dans une période qui d’environ 2 à 3 ans… Pour atteindre leur chefs d’oeuvres. Même si des albums plus « récents » sont aussi très bons.

Etrange que ce soit toujours le 4ième album qui soit le chef d’oeuvre. J’avoue sécher un peu pour la raison ? Une idée ?

Mes deux futurs achats, hommage posthume à Ronnie James Dio.

Il y a environ un mois, la voix de (la meilleure période de) Rainbow s’éteignait. Depuis, je me suis plongé dans sa discographie, et voici les deux prochains albums qui rejoindront – d’ici quelques semaines – ma collection. Une connaissance m’a prêté – tant que cela reste légal – les deux albums (dont un double) que je vais me procurer.

Chronologiquement, il s’agit du live « Rainbow – On Stage » et du double CD live d’un des derniers concert de Ronnie James Dio avec son groupe, Heaven & Hell, à savoir : « Live Radio City Music Hall 2007 »

Le premier, tout simplement, car c’est un live du groupe monté en 1975 par Richie – j’ai un caractère de cochon – Blackmore, après la sortie de l’album « Stormbringer ».

Ce concert contient des versions magnifiques des classiques de Rainbow, comme « Kill The King », « Catch The Rainbow » ou une reprise du classique de Deep Purple « Mistreated » sublimé par la voix de Ronnie James Dio.

Le deuxième album, c’est l’ultime concert de Ronnie James Dio. C’est un superbe live pour les amoureux de Métal et de Hard Rock comme savait le produire des pionniers comme les Deep Purple ou les Black Sabbath.

Evidemment, l’ensemble des deux n’est pas donné, mais j’ai envie de me plonger dans la carrière de cette voix du rock et du métal qu’était Ronnie James Dio.