Epilogues, le retour en fanfare.

En juillet dernier, j’abordais le premier EP du groupe anglais Epilogues. Après un EP spécial noël – je ne suis pas franchement très fan de ce genre d’album – voici donc le nouvel album, un LP de 8 titres.

On retrouve ici toute la magie et les ambiances rêveuses qui ont fait le succès du premier EP.

On retrouve le mélange de guitares folk, de mélodies imparables, de textes finement cisélés qui font mouche à chaque fois. Sans oublier les mélodies au piano, comme dans « Atlas, At Last »

Mes coups de coeur à la première écoute ? « The Art of Being A », « Atlas, At Last », « Persephone » et bien entendu, le titre éponyme.

L’album en version physique coute 3£, et sera disponible à partir du 1er février. Inutile de vous dire que j’attends avec impatience de le rajouter à ma collection musicale.

Les Fantomes Courtois : voyages temporels et musicaux à la guitare.

Quand on pense album de musique instrumentale, on retrouve le piano comme instrument de prédilection dans 80% des cas.

La guitare acoustique est moins souvent présente, et c’est dommage. Camille Feral propose un album de ses créations avec d’autres musiciens, à la guitare acoustique comme instrument principal, qui nous plonge vers la fin du 18ième siècle, début du 19ième pour les mélodies, pour une partie des titres.

Avec parfois des bascules plus prononcées dans le temps, aussi bien dans le passé que dans le futur 😉

L’album en question s’appelle « Les Fantomes Courtois » et propose sur sa pochette un tableau sorti de l’époque pré-révolutionnaire pour l’apparence. L’album est sous licence Creative Commons CC-BY-NC-SA.

Dès le premier titre, on est dans cette ambiance d’une époque révolue, douce, classique, et on se demande presque si on ne pourrait pas croiser François-Marie Arouet au coin d’une rue.

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Arkyne : « Ayen Bowen No », un excellent premier opus.

Dans mes presque 500 albums, je n’ai qu’une grosse demi-douzaine de références trip-hop ou apparentés. C’est un domaine musical où je suis horriblement exigeant. Et il faut dire que ce n’est pas un genre non plus très surpeuplé.

Le projet Arkyne, c’est l’univers musical de Patrice Ferlet. On peut suivre l’actualité du projet via sa page Google+, son site officiel ou encore la page Bandcamp. Sa particularité technique est d’avoir été entièrement créé grace à du logiciel libre.

Je connais de longue date cet album, l’ayant entendu pour la première fois sur jamendo il y a 2 ou 3 ans. Et très récemment, suite à une discussion au détour d’un fil avec l’auteur sur Google+, l’album est disponible au téléchargement sur Bandcamp, pour la modique somme (et l’on peut donner plus) de 3 €.

La petite histoire veut que le projet soit tiré d’une nouvelle écrite par l’auteur. Les titres sont basés sur le langage inventé par l’auteur dans le cadre de sa nouvelle.

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Storm Corrosion : du très lourd ;)

C’est un projet du duo Mikael Akerfeldt d’Opeth et de Steven Wilson des Porcupine Trees. L’album est sorti en mai 2012, et ce n’est que ce matin que j’en ai entendu parler, en fouillant la page Wikipedia du groupe de métal progressif suédois.

Pochette de l’album « Storm Corrosion »

J’ai donc fait des recherches, et j’avoue que j’ai eu un coup de coeur énorme. Loin du métal progressif qui a fait le succès d’album comme Blackwater Park, Still Life ou encore Ghost Reveries, le duo propose un album qui fait penser à l’album Heritage d’Opeth.

Les pistes sont assez longues (de 4 à 10 minutes). L’ambiance est celle d’un folk médiéval, matiné de rock, de musique douce, et surtout de mélodies qui emporte l’auditeur.

De la première piste « Drag Ropes », à la dernière « Ludjett Innan » (dont le titre commence par une portion chantée en voix de tête par Mikael Akerfeldt), c’est du pur bonheur. Les titres s’enchaînent comme des perles.

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Confession : Je « pirate » de la musique, et j’en achète… Dommage pour la propagande Hadopienne inspirée par les majors du disque ?

Alors que le service Mega devrait arriver le 19 janvier, et que la Hadopi se félicite de la baisse des pratiques illicites des internautes, il faut revenir sur un point précis, souligné avec talent par Lionel Dricot alias Ploum. Il y a un an, il expliquait pourquoi il était un pirate.

L’article a quelques morceaux de choix, dont celui-ci

Mes 200 CDs m’ont probablement coûté un total de 2000€. Auxquels il faut ajouter les taxes sur les CDs vierges que j’achetais pour installer Linux. Sur cette somme, combien ont servi à rémunérer les artistes et l’enregistrement ? 100€ ? 200€ ? Le reste s’est certainement dilué dans des postes dont je me passe très bien aujourd’hui : packaging, distribution, transport, marketing, …

Vos sociétés sont parmi les plus riches du monde. Les artistes que la majorité d’entre nous écoutent habitent dans des gigantesques villas. Les autres sont morts. Vous osez malgré tout me faire le larmoyant numéro du méchant internaute qui tue les artistes crêve-misère ?

Désolé, je pense que vous n’avez pas besoin de mon argent. J’ai volontiers soutenu les petits artistes via Flattr, Jamendo, CDbaby, Magnatune voire même directement. Pour le reste, vous vous passerez très bien de mes sous.

Ce qui m’a poussé à me faire une réflexion. Où en serais-je dans ma collection sans la copie illicite ?

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