Mea culpa, je suis me suis planté !

J’annonçais dans l’article concernant l’arrivée de Firefox 3.0 RC1, que je cite :

Je pense que la RC2 sera “squeezée” au profit de la 3.0 finale qui devrait sortir d’ici quelques jours.

J’aurais mieux fait de ne rien dire. La version 3.0rc2 vient d’arriver dans le dépot Hardy Proposed, comme annoncé sur le bogue 237690 de Launchpad.

Firefox 3.0rc2 dans Ubuntu, via le dépot hardy proposed

Alexander Sack en parle sur son blog, et plus spécialement dans cet article.

Encore un clou dans le cercueil de ce qui « cassaient » Canonical pour avoir intégré Firefox 3.0 béta5 dans la version 8.04 d’Ubuntu Linux…

D’ici quelques heures, voire quelques jours, les paquets migreront vers le dépot hardy updates, et seront proposés aux utilisateurs n’ayant pas activé le dépot avec les paquets à tester en vue de leur intégration en tant que mises à jour.

Tout comme cela sera le cas avec la sortie de Firefox 3.0 final, d’ici une grosse semaine.

Ubuntu Linux 8.04.1 en avance ?

En tout cas, c’est ce que pourrait laisser penser l’arrivée d’une nouvelle version du paquet « base-files » qui donne un petit Ubuntu 8.04.1 quand on tape dans une console : cat /etc/issue.net

Il faut pour constater cela avoir le dépot « hardy proposed » activé. Comme cela est le cas sur ma machine depuis une dizaine de jours.

Et comme mon noyau est un 2.6.24-19, cela prouve bien que j’utilise le dépot « hardy proposed » avec ma machine 😉

Vers une version 8.04.1 plus précoce que prévue ?!

Cependant, si on en croit la feuille de route, la version 8.04.1 est toujours prévue aux alentours du 3 juillet prochain.

Les grognons vont fermer leur clape-m**** sur ubuntu-fr.org ;)

Ceux qui utilisent Ubuntu 8.04 LTS et geignent à cause de l’absence d’une version plus « aboutie ». La RC1 – oui, je sais la RC2 est sortie, mais c’est déjà cela – est officiellement disponible dans les dépots hardy updates.

Je pense que la RC2 sera « squeezée » au profit de la 3.0 finale qui devrait sortir d’ici quelques jours.

Source ? Ce billet d’Alexander Sack, trouvé via le fil de planet-ubuntu.

“Today, we finished the verification process and copied firefox 3 RC1 from hardy-proposed to hardy-updates!”

Ce qui donne traduit :

« Aujourd’hui, nous avons fini le processus de vérification et copié firefox 3 RC1 depuis hardy-proposed vers hardy-updates!

Alors, les geignards ? 😉

Nota bene : en cas de problème de traduction, il faut réinstaller le paquet langage-pack-fr-base. On peut lire qu’il contient les fichiers suivants :

/usr/lib/firefox-addons/extensions
/usr/lib/firefox-addons/extensions/langpack-fr@firefox-3.0.ubuntu.com
/usr/lib/firefox-addons/extensions/langpack-fr@firefox-3.0.ubuntu.com/chrome.manifest
/usr/lib/firefox-addons/extensions/langpack-fr@firefox-3.0.ubuntu.com/install.rdf
/usr/lib/firefox-addons/extensions/langpack-fr@firefox-3.0.ubuntu.com/chrome
/usr/lib/firefox-addons/extensions/langpack-fr@firefox-3.0.ubuntu.com/chrome/fr.jar
/usr/lib/xulrunner-addons
/usr/lib/xulrunner-addons/extensions
/usr/lib/xulrunner-addons/extensions/langpack-fr@xulrunner-1.9.ubuntu.com
/usr/lib/xulrunner-addons/extensions/langpack-fr@xulrunner-1.9.ubuntu.com/chrome.manifest
/usr/lib/xulrunner-addons/extensions/langpack-fr@xulrunner-1.9.ubuntu.com/install.rdf
/usr/lib/xulrunner-addons/extensions/langpack-fr@xulrunner-1.9.ubuntu.com/chrome
/usr/lib/xulrunner-addons/extensions/langpack-fr@xulrunner-1.9.ubuntu.com/chrome/fr.jar

Quoi de neuf dans le dépot « hardy proposed » ?

Ce dépot est celui qui sert à tester les nouvelles versions de logiciels avant leur « validation » et leur mise à disposition dans le dépot « updates ».

En dehors des mises à jour de logiciels de « bas niveau » (comme le noyau ou des pilotes), il y a des logiciels « utilisateurs lambda » qui sont en version de tests. Entre autre, OpenOffice.org en version 2.4.1rc2 et la version rc1 (donc un brin obsolète !) de Firefox 3. Captures d’écran à l’appui :

OpenOffice 2.4.1rc2 dans Hardy Proposed

Firefox 3.0rc1 dans Hardy Proposed

Versions qui seront – avec un peu de chance – celle de la version 8.04.1 LTS, premier « service pack » – pour prendre un parallèle à la Microsoft – pour Ubuntu Hardy qui doit sortir en juillet.

Vers un support des circuits Atheros 5007eg pour les distros linux 64 bits ?

Un des points ennuyeux avec mon portable, c’est son circuit Wifi, un Atheros 5007eg, qui nécessite l’utilisation du pilote windows XP 64 Bits pour se connecter en sans fil 🙁

Hors, en suivant le bug concernant ce problème sur le site de madwifi, une solution – fonctionnelle – a été apportée.

Testée et approuvée par mes propres soins. Ce n’est cependant pas une solution officielle, mais au moins, cela évite l’utilisation de ndiswrapper et du pilote windows 😉

1ière étape : virer tout ce qui est en rapport avec ndiswrapper, pour éviter des conflits par la suite :

$ sudo ndiswrapper -e net5211
$ sudo modprobe -r ndiswrapper
$ sudo apt-get remove --purge ndiswrapper-common ndiswrapper-utils ndisgtk

2ième étape : récupération du code de madwifi et du correctif pour le support du circuit en 64 bits, qui est apparemment originaire d’un utilisateur de FreeBSD 🙂


$ svn co http://svn.madwifi.org/madwifi/trunk madwifi
$ wget http://people.freebsd.org/~sam/ath_hal-20080528.tgz

On passe ensuite à l’installation du code, puis à sa compilation.


$ cd madwifi
$ mv hal hal.old
$ mkdir hal
$ cd hal
$ tar xvf ../../ath_hal-20080528.tgz
$ mv ath_hal-20080528/* .
$ cd ..
$ sudo make install BINDIR=/usr/bin MANDIR=/usr/share/man
$ sudo depmod -ae
$ sudo modprobe ath_pci

Ensuite, menu Système / Administration / Pilotes de périphérique

Et activez le module « Support for Atheros 802.11 wireless lan cards ».

Un redémarrage plus tard, la connexion fonctionne. Et cela fait plaisir. Pour information, voici ce que me donne un iwconfig :


fred@fred-laptop:~$ iwconfig
lo no wireless extensions.

eth0 no wireless extensions.

wifi0 no wireless extensions.

wlan0 IEEE 802.11g ESSID:"Livebox-XXXX" Nickname:""
Mode:Managed Frequency:2.457 GHz Access Point: XX:XX:XX:XX:XX:XX
Bit Rate:54 Mb/s Tx-Power:16 dBm Sensitivity=1/1
Retry:off RTS thr:off Fragment thr:off
Power Management:off
Link Quality=59/70 Signal level=-37 dBm Noise level=-96 dBm
Rx invalid nwid:0 Rx invalid crypt:0 Rx invalid frag:0
Tx excessive retries:0 Invalid misc:0 Missed beacon:0

Bref, que du bonheur 😉

Un petit aperçu de Debian 5.0 alias Debian Lenny.

J’ai voulu voir à quoi ressemble actuellement Lenny, alias Debian 5.0.

Pour cela, j’ai récupéré l’image dite debian installer beta1 pour Lenny, une version plus récente me confrontant à un bogue de Xorg qui me laisse sans interface graphique reconfigurable.

J’ai utilisé une image ISO en AMD64, récupérée à cette adresse :

http://cdimage.debian.org/cdimage/lenny_di_beta1/amd64/iso-cd/

Disque virtuel de 32Go :

fred@fred-laptop:~/download$ qemu-img create -f qcow2 deb50.img 32G
Formatting 'deb50.img', fmt=qcow2, size=33554432 kB

Lancement de l’installation :

fred@fred-laptop:~/download$ kvm -m 768 -k fr -soundhw es1370 -hda deb50.img -cdrom debian-testing-amd64-CD-1.iso -boot d &

Par la suite, la ligne de commande utilisée était la suivante :

fred@fred-laptop:~/download$ kvm -m 768 -k fr -soundhw es1370 -hda deb50.img -cdrom debian-testing-amd64-CD-1.iso -boot c &

Lors de l’installation, j’ai volontairement décoché la recherche de sources complémentaires.

Une fois ma debian lenny installée, j’ai modifié le fichier /etc/apt/sources.list en insérant la ligne suivante (en suivant les instruction du man sources.list), tout en utilisant la console en super-utilisateur (root)

deb ftp://ftp.debian.org/debian lenny main contrib non-free

Une fois les dépots mis à jour, j’ai rajouté synaptic, puis lancer l’installation des mises à jour. Donc la série de commande en console en super-utilisateur (root) :

# apt-get update
# apt-get install synaptic
# apt-get dist-upgrade

Parmis les changements : noyau linux 2.6.22 remplacé par un 2.6.24, Gnome 2.20.3 par 2.22.1 (en cours d’intégration apparemment, car Nautilus est encore version 2.20), Iceweasel 2.0.0.12 par un 2.0.0.14 (le paquet iceweasel-l10n-fr offrant l’interface en français), et Xorg 7.3 par une préversion de la 7.5 (la 1.4.0.90 comme me l’indique un x -version en ligne de commande) comme pour la distribution Fedora 9.

Iceweasel 2.0.0.14 sous Debian Lenny avec un noyau 2.6.24 pour AMD64

A noter que seul un raccourci vers Epiphany est proposé par défaut. Manque aussi OpenOffice.org, que l’on peut rajouter par la suite si on le désire. La version 2.4.0 est proposée.

VLC est disponible en version 0.8.6c, Mplayer en version 1.0rc2.

Cependant, au rédemarrage, grub propose toujours les deux noyaux par sécurité.

Le démarrage de Debian Lenny avec les deux noyaux 2.6.22 et 2.6.24

Pour l’utilisation des évènements sonores, il faut installer le paquet gnome-audio. Pour flash, le paquet swfdec-mozilla installe une version assez récente du logiciel swfdec (la 0.6.6).

A moins que je n’ai pas regardé au bon endroit, il ne semble pas qu’OpenJDK soit présent. Pour les fanatiques du papotage en ligne, Pidgin est en version 2.4.1, aMSN en version 0.97.

AMsn et Pidgin sous Debian Lenny

KDE ? Bien que Debian Lenny sera équipé lors de sa sortie du dernier KDE 4.0.x disponible, seule une version 3.5.9 peut être installée actuellement.

Voila, je ne voulais pas faire un test de 350 pages sur Debian Lenny, mais faire un tour rapide du propriétaire de la version 5.0 de la distribution Debian qui devrait sortir au mieux en septembre prochain.

25 ans bientôt ?

C’est en lisant cette « geekscotte » que j’ai eu envie de voir les infos que je pouvais trouver sur la naissance de la Free Software Foundation, et de son projet principal, GNU/Hurd.

Après quelques recherches via un certain google, j’ai pu trouver ce message daté du 27 septembre 1983 d’un certain Richard Stallman :

Je cite le chapeau de l’article en question :

Starting this Thanksgiving I am going to write a complete
Unix-compatible software system called GNU (for Gnu’s Not Unix), and
give it away free to everyone who can use it. Contributions of time,
money, programs and equipment are greatly needed.

Ce qui donne traduit :

A partir du prochain Thanksgiving, je vais commencer à écrire un système logiciel complet compatible Unix appellé GNU (pour Gnu N’est pas Unix), et le donner librement à toute personne voulant l’utiliser. Des dons de temps, d’argent de programmes et d’équipements sont vraiment nécessaire.

Et dire qu’environ 8 ans plus tard, un certain Linus posta un article sur comp.os.minix, le 25 août 1991…

Hello everybody out there using minix –

I’m doing a (free) operating system (just a hobby, won’t be big and
professional like gnu) for 386(486) AT clones. This has been brewing
since april, and is starting to get ready.

Ce qui donne traduit :

Bonjour tout le monde utilisant minix ici.

Je fais un système d’exploitation (libre) (rien qu’un hobby, il ne sera pas aussi gros et professionnel que GNU) pour les clones d’AT 386 (486). Cela a mijoté depuis avril et il commence à être prêt.

Le reste est de l’histoire 😉

Fedora 9 : vers un « grand cru » de la distribution ?

Dans le commentaire d’un précédent article, j’ai été accusé de faire du « fedora-bashing ». Je tenais à démentir ce propos, et pour cela, j’ai récupéré la dernière version de développement de Fedora 9 (dite « sulphur ») pour la tester et faire un tour rapide du propriétaire.

Alors que la distribution sort dans moins d’une semaine (le 13 mai prochain) et qu’une version dite « release candidate » n’a pas été distribuée publiquement – du moins si l’on se base sur la feuille de route de développement de la distribution – j’ai récupéré l’image ISO du DVD en 64 bits de la version dite « preview », sortie aux alentours du 17 avril dernier.

Pour le test dans une machine virtuelle KVM, équipée de l’habituel disque virtuel de 32 Go, de 768 Mo de mémoire vive, d’un clavier français, d’un circuit son émulé es1370.

Ecran de démarrage d'installation de la Fedora 9

Je ferai une installation « basique » de la distribution, ne modifiant rien à l’installation proposée par défaut. Ensuite, je ferai l’installation des mises à jour, et je terminerai par un rapide tour du propriétaire. Mon but est surtout de la comparer à la version Fedora 8 en 64 bits dont j’avais déjà parlé en novembre 2007 et qui m’avait laissé sur ma faim.

La récupération de l’image ISO a été effectuée via le tracker torrent du projet Fedora.

Création d’une image disque de 32 Go :

fred@fred-laptop:~/download$ qemu-img create -f qcow2 f9.img 32G
Formatting 'f9.img', fmt=qcow2, size=33554432 kB

Lancement de la machine pour l’installation de la fedora 9 dans la machine virtuelle :

fred@fred-laptop:~/download$ kvm -m 768 -hda f9.img -localtime -k fr -soundhw es1370 -cdrom Fedora-9-Preview-x86_64-DVD.iso -boot d &

L’installateur est toujours aussi simple d’accès. Et cela se limite souvent à la sélection d’une option et d’un clic sur le bouton « suivant »…

Que demander de plus ? L’installation annonce la présence de 940 paquets à mettre en place. Ce qui n’est pas excessif au final, vu l’offre logiciel disponible : gimp, Gnome, OpenOffice.org, Firefox, Pidgin, Java (sous sa forme OpenJDK), et encore bien d’autres outils.

Installation de Fedora 9 en cours

La première partie de l’installation prend en gros vingt à vingt-cinq minutes . Peut-être que la compilation en parallèle d’un firefox pré-3.0rc a ralenti un brin le processus d’installation dans la machine virtuelle ?

En tout cas, c’est très rapide, et c’est agréable à voir. A croire que les distributions se sont données le mot pour que leur publication en 2008 soit sous le signe d’une vélocité améliorée.

Le temps de démarrage franchement amélioré doit être lié à l’utilisation d’Upstart, technologie utilisée par Ubuntu – et d’autres distributions – pour donner un coup de fouet au boot.

La deuxième partie de l’installation se résume à la création d’un compte utilisateur et de l’envoi ou non des données technique aux développeurs. On peut aussi configurer le réglage automatique de l’heure au démarrage via un daemon ntp. Ensuite, on peut accéder à un Gnome fraîchement installé.

Ecran de connexion de la Fedora 9

Cette deuxième partie nécessitant une modification de la ligne de commande utilisée pour KVM :

fred@fred-laptop:~/download$ kvm -m 768 - hda f9.img -localtime -k fr -soundhw es1370 -cdrom Fedora-9-Preview-x86_64-DVD.iso -boot c &

Ensuite, la mise à jour des paquets – suivant la publication de l’image ISO – prend une quarantaine de minutes, pour installer en plus de mises à jour correctives le noyau linux 2.6.25.

J’ai rajouté ensuite yumex, appréciant cet outil de gestion de paquet ; un simple « yum install yumex » dans un terminal en root a fait l’affaire.

Via le dépôt Livna, on peut installer facilement VLC, ou encore les paquets Gstreamer pour supporter les formats « non libres » comme le mp3 pour ne citer que celui-ci.

Yumex récupérant des logiciels

Coté bonne surprise, j’ai constaté que Rhythmbox apporte le support du greffon MTP (qui était absent sur Fedora 8), ainsi que la quasi-disparition du mélange de paquets 32 et 64 bits. La présence de Swfdec doit être sûrement à cette disparition du mélange.

Rhythmbox et VLC sous Fedora 9

Cette version est un très bon cru de la distribution Fedora. Autant la version 8 m’avait laissé un peu sur ma faim, autant cette version m’a très agréablement surpris.

Que restera-t-il à la concurrence au final ? Félicitations aux développeurs du projet Fedora.

Slackware 12.1 : la doyenne des distribution sort une nouvelle version.

Je dois avouer que la Slackware Linux est un peu ma distribution « chouchou ». C’est la première distribution linux que j’ai jamais utilisée. La première version que j’ai pu avoir, c’était une version de la distribution qui utilisait un noyau 1.2.xx de Linux, ce qui doit remonter vers… 1996.

Elle avait été proposée avec le numéro 6 du défunt magazine « PC Team ». Autant dire qu’à l’époque, Linux était loin d’être autant « user-friendly » que de nos jours.

Même si son créateur ne produit pas actuellement de versions 64 bits – les dérivés que sont Slamd64 et BlueWhite 64 s’en occupant – c’est toujours avec plaisir que je touche à cette distribution, qui se veut simple dans sa conception.

J’ai donc récupéré l’image ISO du DVD depuis le tracker torrent du site de la distribution, histoire d’avoir à éviter à jouer au « grille pain » avec les images ISO des CDs.

J’ai ensuite lancé une session KVM, avec une image disque de 32 Go, un clavier français, un circuit son es1370, donc la ligne de commande suivante :

fred@fred-laptop:~/download$ kvm -m 768 -hda sl121.img -cdrom slackware-12.1-install-dvd.iso -k fr -localtime -soundhw es1370 -boot d &

Le disque a été partitionné en créant une partition principale de 30 Go, les 2 Go restant étant consacré au swap. Ensuite, je me suis contenté d’une installation en mode « full ».

L’installation en anglais a été toute simple, et j’ai pu avoir un lilo – à quand le grand saut vers Grub ? – de toute beauté.

l'écran de démarrage de la slackware 12.1

La configuration de Xorg se fait via l’outil xorgconfig – il faut choisir une profondeur de 16 bits, la profondeur de 24 bits provoquant des plantages de l’outil de terminal dans Xfce – et l’ajout d’un utilisateur via l’outil adduser. Je n’ai plus eu qu’à lancer KDM pour pouvoir ouvrir une session de KDE que j’ai configuré pour obtenir du français. J’aurais tout aussi bien ouvrir une session dans xfce, fluxbox, ou encore windowmaker.

L’équipement logiciel contient la totalité de KDE – qui pour une fois ne me donne pas cette impression de lenteur qu’on peut trouver dans d’autres distributions proposant KDE – dont KOffice.

Les infos techniques de la slackware 12.1

En effet, l’installation d’OpenOffice.org passe par le site slackbuilds.org qui est très agréable d’emploi.

OpenOffice.org 2.4.0 sous la slackware 12.1

Parmis les autres logiciels, on peut trouver Firefox 2.0.0.14, Gimp 2.4. Coté « entrailles », gcc est fourni en version 4.2, et le noyau de la slackware est un 2.6.24.5… Alors que la slackware avait une réputation de distribution assez conservatrice, cela est un peu étonnant à voir 😉

Que dire de plus ? Que cette distribution est toujours autant un plaisir à installer ? Et à utiliser ? Mon seul regret est l’absence de Gnome, mais cela, c’est une décision assez ancienne du créateur de la distribution, et je la respecte.

Bref, si vous voulez découvrir à quoi ressemble cette vénérable ancêtre, dont les premières versions remontent aux années 1992-1993, n’hésitez pas et vous ne serez pas déçus !

Sortons en vrac ;)

Un petit en’vrac consacrée aux sorties de la semaine.

Voila un rapide topo des sorties qui se sont succédées en cette fin de semaine. Je compte publier des articles sur OpenBSD 4.3, la Slackware 12.1 et l’OpenSuSE 11.0 béta 2 le plus vite possible.