Un mois de Frugalware, un premier bilan.

Voici un mois (à un ou deux jours près) que je quittais ma précédente distribution restée 9 mois sur mon disque dur au profit de la Frugalware.

J’ai donc pensé qu’il serait bien de faire un petit bilan de ce premier mois d’utilisation. Après un premier départ « avorté »,  j’ai fini par me faire une version personnalisée – autant que cela est possible – de la Frugalware en me l’installant à la « Archlinux ».

Bref, après cette installation personnalisée, et mis à part une période de vide intégral coté mises à jour – à cause de la gelure du code pour la sortie de la Frugalware 1.2 (alias Locris), j’avoue que je suis agréablement surpris par la distribution.

Même si la communauté est moins importante que celle de ma précédente distribution, elle n’en est pas moins dynamique. Evidemment, le fou-furieux que j’étais dans ma vie antérieure est parfois un peu frustré par l’arrivée un peu plus lente des nouvelles versions  de logiciels. Mais on ne peut pas avoir à la fois le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière.

Malgré une mise à jour un peu laborieuse de gstreamer, ce n’est pour le moment que du plaisir, même, et je l’avoue de manière un peu honteuse, je me suis créé une machine virtuelle qemu avec une archlinux dedans, histoire de ne pas trop perdre la main 🙂

Donc coté positif :

  • Une distribution assez stable, facile d’installation (si on est  un tant soit peu motivé)
  • pacman-g2 qui vaut bien son ancêtre lointain archlinuxien 🙂
  • La relative facilité de création de nouveau paquets
  • La communauté.

Et coté négatif :

  • Semi rolling-release, car il y a des périodes de freeze pour sortir des versions stables tous les 6 mois
  • Un peu lourde par moment.
  • La syntaxe des FrugalBuild parfois un peu cryptique
  • gfpm qui est parfois un peu inutile 🙁

Maintenant, à chacun de voir si ce genre de distribution linux peut lui convenir ou pas.

Y aurait pas comme un goût de pomme ?

J’ai longtemps hésité avant de décider de ne pas mettre ce billet sur le planet-libre, car c’est un billet qui pourrait tellement pousser à la polémique que j’ai préféré m’abstenir. Et que je n’avais pas envie de lancer une guerre sainte.

Selon Louis Roche, dans un article où les commentaires ont été assez assassins, et sur lequel Cyrille Borne a fait un billet assez corsé, la distribution reine irait lentement du coté obscur de la Force, au moins sur son apparence esthétique.

J’ai donc récupéré une image iso d’une post alpha3 pré-alpha4 de la Ubuntu Lucid Lynx, puis lancé mon qemu.

fred@frugalware:~/download$ qemu-img create -f qcow2 lucid.img 32G
Formatting 'lucid.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred@frugalware:~/download$ kvm64 -hda lucid.img -cdrom lucid-alternate-amd64.iso -boot d &

Après l’installation, j’ai eu un environnement qui me rappelle franchement une époque de ma vie, vers 2006. Par exemple, voici ce que donne le Mozilla Firefox 3.6 et ce que j’avais à l’époque avec une pré-version de Mozilla Firefox 1.5

Ubuntu Lucid Lynx post-alpha3

Et en 2006…

fx-cocoa-widgets

Et il est intéressant de voir à quel point le thème de Lucid Lynx – du moins de cette version alpha – a des ressemblances avec l’interface de MacOS-X.

Les boutons de gestion des fenêtres en haut à gauche de la fenêtre, la simplification / concentration des icones en haut à droite de l’écran.

Modulo l’absence du dock, on pourrait presque se demander quelles sont les grandes différences au niveau de l’interface. Si, un thème plus gris foncé 😉

C’est dommage de copier ainsi une interface connue, mais si cela permet de démocratiser gnu/linux, pourquoi pas.

Et pour paraphraser un célèbre dirigeant chinois : « Peu importe que le chat soit noir ou gris; S’il attrape les souris, c’est un bon chat »

Maintenant à chacun de se faire son avis.

Parfois repartir de zéro, cela sert ;)

Il y a une semaine, j’installais une frugalware sur ma machine. Mais faisant l’autruche, j’avais une grosse installation dès le départ (avec Gnome et tout le toutim). Ce qui m’a emmené à pas mal d’ennuis, surtout quand il a fallu trifouiller pour m’aider à comprendre un bug assez ennuyeux dont j’ai déjà parlé.

Résultat des courses : une installation très lourde, ultra-difficile à nettoyer, et surtout surchargée.

Profitant de la sortie de la deuxième release candidate de la Frugalware 1.2, j’ai suivi le conseil jadis donné par Devil505, à savoir installer le strict minimum (base + applications), et installer ensuite le métapaquet gnome-minimal pour avoir un gnome utilisable.

J’ai cependant rajouté le groupe devel. Une fois cette base installée depuis un DVD-RW contenant la première ISO de la Frugalware 1.1, je suis passé en current, et j’ai installé ensuite : Xorg, gnome-minimal, et les outils que j’utilise : gimp, openoffice.org, vlc, xsane, empathy, xchat, pino, compiz, wicd, cheese, sans oublier VirtualBox.

Pour les opérations post-installation et passage en current, je me suis basé sur les pages du wiki de la Frugalware.

Cela m’a demandé deux heures et demi, sachant que j’ai perdu près d’une demi-heure pour configurer Xorg. En effet, utilisant le pilote propriétaire nvidia, et comme l’outil xconfig gelait, je me suis souvenu de l’outil nvidia-xconfig qui m’a sauvé la mise.

Cependant, l’installation qui en résulte est assez lourde. De plus, quand on installe VirtualBox, il faut installer le paquet kernel-source qui pèse à lui seul près de 400 Mo !

Après avoir installé l’outil localepurge, j’ai lancé une première purge…

Localepurge en action

Le gain est d’environ 300 Mo… Donc, de 4,4 GiO, on passe à 4,1 GiO… Ce qui est encore assez important. Passons donc une deuxième couche, en virant le paquet kernel-source… Et on gagne 400 MiO de plus.

Et on vire kernel-source ;)

En gros, l’installation qui comprend les outils de développement, OpenOffice, gnome et compagnie ne prend plus que 3,7 GiO… Donc, une baisse de 15,90%…

Comme quoi les petits outils sont souvent plus puissants que l’on imagine 😉

Pino, enfin un client léger pour le duo Gnome + Identi.ca

Pino, c’est un programme rédigé en Vala, qui permet d’avoir enfin un client léger pour le protocole identi.ca.

En tout cas, si on compile le code source actuellement en développement.  Etant donné que je ne suis vraiment pas un grand empaqueteur sous Frugalware pour le moment, j’ai préféré suivre les recommandations du développeur.

Ce qui donne les instructions suivantes dans une console, en ayant comme pré-requis installé les paquets webkit, vala, libgee.


hg clone https://pino-twitter.googlecode.com/hg/ pino-twitter
cd pino-twitter
./waf configure --prefix=/usr
./waf build
sudo ./waf install

Et on peut enfin utiliser un client léger pour Identi.ca sous Gnome. Ce qui me fait extrèmement plaisir 🙂

Un compte identi.ca sous Pino

Un compte identi.ca sous Pino, version post 0.1.5

Vivement la 0.1.6 officielle pour le support d’identi.ca de manière complètement officielle !

Gnash 0.8.7… Peut mieux faire !

J’ai fait compilé sur ma Frugalware current la version 0.8.7 de Gnash sortie tout récemment. Pour arriver à ce but, j’ai pris le FrugalBuild de la version 0.8.5-2.

J’ai juste remplacé le pkgver par un 0.8.7, et le sha1sum par une version qui corresponde au paquet de source en tar.bz2. En clair, deux modifications assez rapide à faire.

Compilation de Gnash 0.8.7 sur Frugalware current

Après une compilation d’environ 50 minutes, j’ai tenté de voir le résultat, en utilisant par exemple des vidéos sur Youtube ou encore Dailymotion… Et le résultat est simple :

Je sais que c’est totalement injuste de juger de la valeur d’un logiciels sur deux sites, mais comme ce sont des sites ultra connus et qui sont aussi ceux qui utilise Flash pour fonctionner…

En tout cas, une chose est sure… Le chemin est encore long pour que Gnash soit une implémentation viable et libre de Flash 🙁