Fedora 16 beta : un aperçu d’un grand cru ?

En lisant sur distrowatch l’annonce de la publication de la version beta de la Fedora 16, j’ai sauté sur l’occasion pour la récupérer, via mon navigateur internet – pour une fois. Puis, j’ai lancé l’installation dans une machine VirtualBox… pour avoir l’accélération 3D nécessaire pour Gnome-Shell.

J’ai commencé cet article (ou du moins les captures d’écrans et autres manipulations nécessaires aux alentours de 23 h 45 le 4 octobre).

Dès le démarrage, on voit une différence : le menu de démarrage est austère, et pour cause : grub2 (qui est une sacrée galère à installer sur Archlinux) a pris le relais du bon vieux grub graphique.

Ensuite, on arrive sur un Gnome 3.1.91 (ou 3.1.92 ?) en mode restreint. L’installation est comme d’habitude nasodigitale, et après un premier redémarrage et la configuration d’un compte utilisateur, on se retrouve dans gnome. La première chose que j’ai faite : mettre à jour le système… Plus de 260 Mo m’attendait.

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En vrac’ rapide et libre pour finir la semaine.

Pour finir la semaine, un petit en vrac’ rapide et libre.

Bon c’est tout car je commence à avoir les paupières qui se ferment toutes seules 🙁

Bon week-end !

6 mois de Gnome 3.x : mon bilan utilisateur.

Il y a 6 mois de cela – même un peu plus, j’ai installé Gnome 3.0 depuis le dépot [gnome-unstable] à l’époque de la version RC – j’ai commencé à utiliser l’interface Gnome Shell.

Le changement depuis l’interface classique du Gnome 2.x était complet. On cherche en vain durant quelques heures des fonctions comme le clic droit sur le fond d’écran pour changer le papier peint, mais on finit par s’y habituer rapidement. Il est vrai que la nouvelle interface des paramètres systèmes est vraiment bien conçue.

Il est vrai qu’avoir un bureau vide, cela est déroutant au début. Quand on vient de Gnome 2.32, ne plus avoir une icone pour aller directement aux documents, une autre pour la musique, une troisième pour les images, c’est effrayant.

Cependant, la barre d’activité contient la plupart des informations nécessaires : la date et l’heure, gérer le réseau, le son, fermer sa session, se déconnecter, ou encore se mettre en mode déconnecté par rapport aux réseaux de messagerie instantané.

Un autre point ennuyeux – et qui est résolu par l’utilisation de gnome-tweak-tool – c’est l’absence d’un bouton pour minimiser les fenêtres.

Pour moi Gnome Shell, c’est surtout la volonté de vouloir avoir un environnement simple permettant à l’utilisateur de se concentrer sur ses tâches. L’absence d’une barre d’état – pratique pour jongler entre les différentes fenêtres – est parfois une source distraction, surtout quand on a lancé un peu trop d’applications et que s’y retrouver tiens de la gageure.

Alors que si j’ai besoin d’avoir une fenêtre de navigateur ouverte pour des recherches tandis que je rédige un article dans gedit – pas besoin de LibreOffice dans ce cas – je peux mettre le navigateur dans un nouvel écran virtuel.

En ce moment, capture d’écran qui suit, voici mon environnement gnome-shell 3.2… Le fond d’écran, c’est un de ceux de « Year Zero Remixed ».

gnome shell en mode activité

Un autre point que j’apprécie, c’est le « dock » à gauche. C’est tellement pratique, surtout qu’il se planque quand on en a pas besoin. J’y ai mis toutes les applications que j’utilise quotidiennement ou presque. Et si j’ai besoin d’une autre ?

Alt+f1 ou touche super (la plus souvent la touche windows, pour une fois qu’elle sert !), je clique sur la zone de recherche, et en quelques instants, j’y ai accès. Capture d’écran ci-après avec comme exemple epiphany, le navigateur de base de gnome. Il m’a suffit de taper epi, et boum, j’ai le logiciel en question.

recherche d'applications sous gnome 3.2

Ce que j’apprécie, c’est le gain d’espace. Un point que j’ai longtemps trouvé ennuyeux – et qui a été résolu avec Gnome 3.2 – c’est l’absence de notification quand un disque dur externe, un CD, un DVD ou une carte mémoire était branchée. C’était directement nautilus qui était ouvert, sans autre forme de procès. Désormais avec l’annonce de la connexion une fenêtre d’info apparait, fenêtre qui permet aussi l’éjection propre en cas de besoin.

Jongler avec les applications se fait avec un simple alt-tab. D’ailleurs j’ai remarqué que les applications sur différents bureaux sont séparés par des barres verticales. Ce qui est sympathique. Et le changement se fait de manière transparente que l’application soit sur le même bureau ou sur un autre.

alt-tab sous gnome 3.2

J’avoue que j’apprécie la philosophie du nouveau bureau de Gnome, après une période d’adaptation d’une ou deux journée. Il me serait difficile de revenir à une interface comme celle de Gnome 2.

Gnome Shell est une interface facile à apprendre, pour peu qu’on y consacre une journée.

Les seuls manques ? L’absence d’une application qui donne la météo, et l’obligation – en attendant que l’extension refonctionne – d’utiliser la touche alt en cliquant sur le nom d’utilisateur pour éteindre la machine au lieu de la mettre en veille.

Gnome 3.2 en action sous Archlinux.

Bien que Gnome 3.2 sorte officiellement demain, 28 septembre, Ionut Biru qui s’occupe de maintenir l’environnement sur Archlinux a profité de la disponibilité des sources pour empaqueter l’ensemble de l’environnement, même si au moment où j’écris cet article, il manque un gros morceau : les jeux 🙂

J’ai utilisé mon ordinateur portable pour faire une petite vidéo (dont une partie un peu plus interactive) pour montrer un petit peu l’environnement Gnome 3.2 en action. Oui, j’ai un peu utilisé gnome-tweak-tool pour avoir le bouton de réduction de fenêtre et les icones dans les menus 🙂

Le seul hic, c’est que Tracker n’avait pas indexé mes données sur le disque dur du portable, donc cette partie n’a pas été des plus « victorieuses ».

Je tiens à dire que je suis très content pour un point précis. J’avais précisé dans un article précédent que j’avais rapporté un bug assez ennuyeux qui entrainait facilement des plantages et redémarrages de Gnome Shell.

En lisant les notes de modification du paquet gnome-shell pour sa version 3.2, on peut lire entre autres choses :

Fix a crash that could happen during CSS transitions [Florian; #659676]

Il se trouve que c’est le bug que j’ai rapporté suite aux nombreux plantages que j’avais connu. Cela m’a fait chaud au cœur de voir ce que j’avais connu comme problème ne serait plus un problème. C’est cela aussi, contribuer au logiciel libre.

Je rédigerais bientôt un article sur mes 6 mois d’utilisation de Gnome Shell. Et oui, j’utilise Gnome Shell depuis sa sortie, en mars dernier, et au bout de 6 mois, un billet serait intéressant à rédiger !

En vrac’ rapide et libre.

La fin de semaine approchant… 🙂