Zenith, partie 3 : une fin assez « déroutante » et franchement conseillée ;)

J’avais parlé de Zenith au moment de la sortie de la première partie, en mars dernier. Je viens de visionner l’ultime partie, et je dois dire que c’est une série qui vaut largement le détour.

Zenith, c’est un « film/série » qui nous fait bondir de l’époque contemporaine en une apocalyptique et dystopique année 2044.

C’est aussi l’histoire d’un dialogue entre Ed Crowley et son fils, Jack, dit « dumb Jack ». Avant de visionner l’ultime partie, je me suis revisionné les deux premières. Et je dois dire que toutes les pièces du puzzle que constitue Zénith s’imbrique parfaitement et déroutera nombre de personnes.

Les deux premiers épisodes ont des sous-titres en français disponible sur addic7ed. Pour le deuxième épisode, j’ai essayé de faire une traduction « potable ».

Donc, si vous comprenez l’anglais, vous pourrez vous régaler avec la fin, sinon, il faudra attendre un peu, et qu’une personne se dédie pour traduire les sous-titres qui seront bientôt disponible.

Je ne dirais rien, je vous laisse le plaisir de découvrir la fin de l’histoire 😉

Attention, vraie diva à l’oeuvre…

M’étant intéressé depuis peu au jazz, je découvre des chanteuses de Jazz qui envoie à la poubelle sans passer par la case recyclage des « hurleuses » actuelles, comme une certaine québécoise, ou une autre belge, les deux ayant participée à l’Eurovision en 1988 🙂

Après avoir découvert Ella Fitzgerald dans son excellent concert « Mack The Knife« , j’ai eu le souffle coupé – et parfois les larmes aux yeux – en écoutant le concert « testament » de Billie Holiday, « Lady In Satin ».

Enregistré quelques mois avant sa mort, ce concert est un bijou. Pour donner envie d’écouter le concert – par exemple sur une plateforme légale (quoique j’attends le vinyl de la collection d’Altaya) -, voici la première piste…

Bonne écoute.

Vrac’ons musicalement

Pour changer des vrac’s libre, voici donc un en vrac’ musical.

Bon, c’est tout pour ce dimanche, bonne semaine musicale.

Des (dé)goûts variés en musique.

J’ai souvent fustigé la bonne grosse mouise au parfum prononcé commerciale que nous vendent à prix d’or les majors : Stefani Joanne Angelina Germanotta, Justin Bieber, Jean-Philippe Smet pour ne citer que les trois premiers qui me viennent à l’esprit.

Cependant, vu mes (dé)goûts musicaux variés (qui vont des Pink Floyd à Nine Inch Nails, de Miles Davis à Michel Sardou, de Vangelis à Mike Oldfield, des Beatles aux Black Sabbath), je peux me permettre d’aimer certains artistes que des personnes qui se disent avoir de bons goûts musicaux déclare être de l’excrément de bique.

Parmi les artistes dont j’ai parfois honte d’apprécier, il y a un certain Jean-Michel Jarre, compositeur ayant aidé à la démocratisation de la musique électronique en France. C’est pour moi, avec Vangelis, Roger Subirana et Zero Project, un des grands noms de la musique électronique européenne.

Un de mes albums préférés de Jean-Michel Jarre (dont j’apprécie énormément la période 1976 – 1990), c’est l’étrange « Zoolook ». C’est surement l’album le plus difficile à aborder de ce compositeur, mais c’est aussi le premier album où il utilise des instruments classique et des voix comme musique.

Le morceau de choix de l’album est « Ethnicolor », dont la version jouée à Lyon en 1986 est « la meilleure » jamais proposée.

Maintenant, comme disait feu mon grand-père : tous les goûts sont dans la nature, la merde est bonne pour tous !

En vrac’ divers et (a)variés ;)

Derrière ce jeu de mots pas franchement très frais, un en vrac’ de derrière les fagots, qui mélange de tout.

Commençons par le non-libre 😉

  • J’ai reçu hier le deuxième opus de The New Regime, groupe du dernier batteur en date des Nine Inch Nails. En gros, du bon gros rock actuel, avec des mélodies sympa, entrainantes, dont le superbe « Live In Fear » ou le très bon « State Of Possession », sans oublier l’excellent « The Great Decline ». Et pour le moment, je n’ai que le CD, ben ouais, y avait pas de coffret proposant à la fois le vinyl et le CD 😉
  • Digne  d’un Aragon à l’époque où Staline était encore vivant, les propos d’une certaine députée laisse réveurs sur ce que doit être l’internet civilisé… Surtout avec certains projet de lois… Bienvenue en URSS, je veux dire en République Française.

Maintenant, en ce qui concerne le libre dans sa grande généralité 😉

C’est tout pour aujourd’hui !

Avec Hadopi et Loppsi, piétinons à mort la Déclaration Universelle des Droits de l’homme de 1948.

Hadopi et Loppsi (la loi pour étouffer la liberté d’expression avec son article 4 utilisant le cheval de troie de la lutte contre la pédo-pornographie pour censurer à volonté le réseau internet) mettent à mort certains articles assez fondamentaux d’un minuscule texte, adopté en 1948, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, rien que cela.

Une broutille, donc 🙂

Voici certains articles qu’il est bon de lire à la lumière des dites lois.

Article 11

1. Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.

Qui a dit « défaut de sécurisation de ligne internet », donc présomption de culpabilité ? Juste un article de loi

« Art.R. 335-5.-I. ― Constitue une négligence caractérisée, punie de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe, le fait, sans motif légitime, pour la personne titulaire d’un accès à des services de communication au public en ligne, lorsque se trouvent réunies les conditions prévues au II :
« 1° Soit de ne pas avoir mis en place un moyen de sécurisation de cet accès ;

Mais il y a mieux coté « on s’en fout de la Déclaration de 1948, continue à la piétiner » :

Article 12

Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

En clair, les mouchards sont interdits… Mais cependant, on veut en justifier l’existence légale. Comment ? Mais en les insérant dans les boites de connexion à l’Internet lui-même, tout simplement… Tout cela pour contourner la mise en garde du Conseil Constitutionnel sur la censure de la loi Loppsi 2 concernant justement l’article 4 :

« il s’agit de lutter contre l’exploitation sexuelle des mineurs, ce qui peut justifier des mesures que la préservation de la propriété intellectuelle ne peut fonder »

En clair, pas de dérivation de la censure au delà de la pédo-pornographie, du moins en théorie… Et tout cela pour permettre aux majors de continuer à s’en mettre plein les fouilles.

Enfin, en voulant combattre la propagation de la culture et en la « marchandisant », c’est juste la violation de l’article 27.1 de la Déclaration de 1948.

Article 27

1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.

Il est vrai que pour les majors du disque (qui piétine l’article 27.2 reproduit ci-dessous) considère que toute musique doit être payante… Quid des oeuvres tombées dans le domaine public ?

2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l’auteur.

Il est vrai que les majors respectent les droits d’auteurs sans imposer le moindre contrat léonin envers les artistes qu’elles « gèrent »…

Bah, à force de tirer sur la corde, elle finit par casser. Et Hadopi prouvera bientôt sa vraie nature à 12 millions d’euros : une machine à courriers indésirables dont l’effet est nul, au sens premier du terme : rien !

Pioneer One, épisode 3 : déjà les sous-titres français disponibles.

Hier, le troisième épisode de Pioneer One est sorti. Voulant apporter ma pierre à l’édifice, j’ai pris le fichier des sous-titres originaux, et j’ai traduit tout ce que j’ai pu, du mieux que je l’ai pu, et j’ai patiemment copié / collé les phrases traduites. En gros, j’ai traduit 9/10ième du texte.

Deux autres personnes ont contribué, corrigeant mes fautes et comblant les trous que j’ai laissé. Maintenant, vous pouvez récupérer l’épisode 3 et les sous-titres français.

Bon visionnage 🙂

Zenith, la nouvelle série communautaire ?

Alors que le troisième épisode de Pioneer One est sur le point de sortir (le 28 mars),  après une deuxième épisode assez intéressant (sous titres français disponible à cette adresse, merci à Skritik pour le lien),  une nouvelle mini-série uniquement financée par les fans et proposée via le peer-to-peer est en train de voir le jour : « Zenith ».

Cette série qui mélange le fantastique et un futur digne d’un mélange de 1984 et du « Meilleurs des mondes », nous plonge dans une sorte de dialogue entre un père (vivant dans les années 2010) et son fils, vivant dans un monde en 2044 assez cauchemardesque : les humains ont été modifiés génétiquement pour ne connaître que le bonheur.

Le premier épisode commence avec l’évocation de l’expérience de Milgram. Puis au bout d’une dizaine de minutes, nous arrivons dans le cauchemardesque 2044… Je n’en dit pas plus, je vous laisse découvrir l’épisode.

Et si vous voulez participer à la réalisation du prochain épisode, les dons commencent à 5 dollars, ce qui n’est rien au final, surtout quand on compare avec le budget de certaines séries dont le scénario est aussi long qu’un ticket de métro 😉

2 EPs pour commencer musicalement la semaine.

En ce début de semaine, deux EPs. Le premier, le néo-zélandais « Midge » et son EP 3 titres, « Queen Nights ».

Dans cet album court de 14 minutes, l’instrumental est prioritaire. Le premier titre « Candelight » est doux, rythmé, sans prétention, bref, idéal.

Suit le titre « 1988 (Honolulu Remix) », qui mélange piano, batterie, et une ambiance un peu jazzy.

Pour finir, les presque 7 minutes de « Every Is Gone ». Un morceau qui emporte l’auditeur sans difficulté 😀

L’album est téléchargeable gratuitement et légalement sur la page bandcamp de l’auteur.

Le deuxième album, je dois sa découverte au site Auboutdufil. Le groupe indonésien « MonoChromatic » propose son premier album de 4 titres. Mélangeant musique ambiante, pop et trip-hop (un peu à la Portishead de l’époque « Dummy »), on se laisse porter par la musique.

L’album s’appelle « Hear It, Feel It, Ignore It ». C’est un « court » EP d’environ 17 minutes 30.

Dès les premieres notes, on sent une douceur, un mélange léger, aérien, même si le premier titre s’appelle « Immobility ».

La voix de la chanteuse est agréable, et laisse couler les paroles, et accompagne la mélodie au lieu de la subir.

« Dip In sweat » est plus basé sur le piano, et sur des sons « organiques », comme des gouttes d’eau tombant.

« Last Night Fairy Tale » commence avec un « dialogue » de guitare et de synthétiseur. Et toujours la si belle voix de la chanteuse pour emporter l’auditeur.

« Song For You », dernier titre de l’EP se la joue plus « slow » et ballade que les autres titres.

L’Indonésie commence à être une pépinière de talent. Après l’excellente soliste Frau, maintenant les MonoChromatic. Miam 😉