Concours « Wolves and Horses » : les deux albums à gagner.

Lorsque j’ai reçu le colis des albums que j’avais commandé auprès de Christian Saint-Viteux, j’ai eu la bonne surprise de recevoir un double exemplaire de chaque, avec un mot m’indiquant que le deuxième exemplaire des albums étaient destinés à un concours. Donc acte. Je m’en explique dans la vidéo ci-après.

Comme à chaque fois, le concours va se dérouler durant une semaine. La semaine du 8 au 14 février 2016, 23h59. Voici les questions auxquelles il faut répondre pour voir sa participation validée.

  1. En quelle année Christian Saint-Viteux a-t-il lancé son projet « Wolves and Horses » ?
  2. Dans l’article que j’ai consacré aux deux albums du projet « Wolves and Horses », j’ai parlé du compositeur espagnol Roger Subirana. Comment s’appelle son premier album ?
  3. J’ai aussi parlé du compositeur grec Zero Project. Comment s’appelle le dernier album sorti par Zero Project ?

Les questions sont assez faciles, mais il faut bien pour éviter trop de « casse » à l’arrivée. Pour participer, il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous.

Concours terminé.

Bonne chance !

Wolves and Horses : de l’ambient inventive qui sort des sentiers battus.

Pour nombre de personnes, l’ambient, c’est la musique d’ascenseur. Une production musicale stéréotypée pour faire patienter en attendant que vous arriviez au 25ième étage dans cette petite boite qui ne tient que par quelques fils d’aciers tressés. Désolé si vous êtes sujet à la claustrophobie et / ou au vertige.

Dans ce domaine, nombre de productions tombent dans la facilité de balancer des plages de plusieurs minutes, en utilisant trois ou quatre échantillons sonores en boucle, variant un peu les plaisirs au passage pour dire : « Tu vois, je suis un compositeur » !

J’ai déjà parlé du projet « Cosmic Ground » qui reprend le principe de la musique ambient mais avec un côté sombre et très teinté années 1970.

Récemment, lors du concours que j’avais organisé pour faire gagner un exemplaire de « The Illusion and the Twin » d’Aythis, j’ai appris l’existence d’un projet solo développé par le compositeur belge Christian Saint-Viteux, « Wolves and Horses ».

J’en avais rapidement parlé dans un billet en vrac’, me promettant d’en reparler plus longuement par la suite :

Toujours dans la carresse des oreilles, je demande les oeuvres ambiantes et instrumentale de Christian Saint-Viteux, alias « Wolves and Horses ». Deux albums à me faire « péter » pour mon anniversaire en février prochain ?

Le projet a été assez productif, étant donné que deux albums, un EP éponyme est sorti en mai 2015, un LP dénommé « Every Moment Of Light And Dark » ayant suivi en décembre 2015.

L’EP ne fait que 5 titres pour environ 32 minutes, ce qui laisse une bonne moyenne 🙂

Ce qui m’a fait accrocher dès la première écoute, c’est l’ambiance assez « Vangelienne » qui ressort des pistes. Même si la première piste dépasse les 9 minutes, elle s’écoute sans lassitude. Les pistes s’enchainent sans lassitude. On voit que Christian Saint-Viteux n’est pas tombé dans la facilité de prendre quelques échantillons et de les accoupler à l’infini. Sur ce plan, il me fait aussi penser au travail du compositeur espagnol Roger Subirana ou du compositeur grec Zero-Project.

Mes pistes préférées sur l’EP ? « Under the pale blue moon » et « Tears for the forgotten ». Je dois dire que « Ripples on a pond » arrive sur le podium. Il est assez difficile de choisir, car l’ensemble est des plus agréables à l’écoute.

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« The Illusion and The Twin », quatrième opus d’Aythis.

Aythis, c’est le projet solo de Carline Van Roos. En ce début de janvier 2016, elle publie son quatrième album. Si je l’ai découverte via un autre projet, j’ai accroché à son oeuvre de musique néo-classique teinté d’ambiant.

J’avais parlé rapidement de son troisième album en septembre 2014.

En ce début 2016, le quatrième opus montre enfin le bout de son nez, après plusieurs années de maturation. Intitulé « The Illusion and The Twin », c’est le plus long des albums d’Aythis. Doté de 11 pistes d’une durée totale de 47 minutes, il reprend les recettes des albums précédents.

Comme je l’avais précisé dans l’article de septembre 2014, aimer la première époque de Dead Can Dance (spécialement les albums « Spleen And Ideal » et « Within The Realm of A Dying Sun ») est un bon pré-requis qui permettra d’apprécier toute la substance de ce nouvel opus.

Les pistes sont relativement courtes, mais elles s’enchaînent en douceur, comme si l’album n’était constitué que d’une seule piste découpée en 11 tranches.

Pour vous donner un aperçu de cet album, j’ajoute les liens vers deux des titres qui sont disponibles sur la page youtube officielle d’Aythis. Respectivement la piste d’introduction et la huitième de l’album, « Without a Name » et « Night ».

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« Slow Ascent Melancholia » des Parqks : du post-rock instrumental un brin planant et Aquitain :)

Pouillant les archives de Bandcamp à la recherche de bon post-rock instrumental je suis encore tombé sur un groupe français – ce qui me remonte le moral au vue de la production actuelle – d’un groupe originaire de Limoges, Parqks.

Avant de me dire que je ne connais pas ma géographie et que Limoges est dans le Limousin, que je m’avance un peu à cause de la restructuration des régions pour dire que Limoges est dans l’Aquitaine moderne élargie, je vous renvoie à une certaine duchesse d’Aquitaine peu connue du nom d’Aliénor (née vers 1122-1204), épouse du cul-béni roi de France Louis VII, puis d’Henri II Plantagenet dont le Duché s’étendait géographiquement de Poitiers jusqu’à Lourdes et de Bordeaux jusqu’à Limoges. Je sais, ça remonte au douzième siècle, mais cela a juste poser les premières pierres d’un conflit qui a ensanglanté deux royaumes entre 1336 et 1453. Je vous renvoie donc à l’excellent épisode de Confession d’Histoire sur Aliénor d’Aquitaine.

Cette parenthèse culturelle et historique étant maitenant close, revenons-en au groupe Parqks et leur premier LP « Slow Ascent Melancholia ».

Ici nous sommes en face d’un album assez court pour du post-rock, 7 titres pour un peu moins de 39 minutes. On est loin des pistes sans fins de certains albums. Dès la première piste, on se laisse emporter par des guitares qui se la joue planante, ethérée, avec une mélodie qui permet de vous débrancher le cerveau des ennuis de la vie quotidienne. La montée en puissance de la première piste se termine avec un rythme bien péchue qui vous prend aux tripes.

La transition avec la deuxième piste – qui ne fait que 4 minutes se fait sans secousse. J’ai l’impression que les deux premières pistes n’en faisait qu’une en réalité avant qu’elles soient scindés. Je peux très bien me tromper, mais c’est l’impression que cela me laisse.

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