« Pages » : le premier album des These Animals.

Après une longue attente, j’ai reçu aujourd’hui le premier album du quatuor New-Yorkais, « These Animals ». Après avoir parlé de leur campagne de financement sur Kickstarter en mai dernier, j’ai finalement reçu l’album. Mieux vaut tard que jamais, non ?

Celui-ci est disponible en version numérique sur Bandcamp (avec les deux premiers EPs du groupe) ou sur le site officiel du groupe en version physique.

C’est un album de pop-rock classique, qui commence en fanfare avec « I Wrote The Book ». Il y a toujours un léger côté psychédélique comme avec les effets sur la piste « Autumn ». Dommage que cette piste soit un peu coupée à la hache sur la fin 🙁

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Have The Moskovik : un très bon deuxième album !

Have The Moskovik nous propose son deuxième opus, au titre tout aussi court que le premier : « Là où les idées vertes incolores dorment furieusement« .

Après le premier album « Une Simple Théorie des Glaces en Terrasse » (sortie en décembre 2011), le groupe sort avec le label Strandflat leur deuxième album.

Trois versions sont disponibles :

  1. Numérique uniquement avec une piste bonus
  2. Deluxe simple : numérique, CD et 33 tours
  3. Deluxe limitée : la deluxe simple avec un 45 tours contenant la piste bonus.

Les deux dernières étant disponibles courant novembre 2013.

Après le coup de coeur du premier opus dont j’avais parlé dans un billet en novembre 2012, j’ai voulu voir si l’alchimie qui était la moëlle du premier album était encore présente dans le deuxième opus.

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« Fire & Fortune » : le nouvel album de Josienne Clarke et Ben Walker.

C’est le quatrième opus du duo, sorti le 22 juillet 2013. Après un album « One Light Is Gone » et deux EPs, « The Seas Are Deep » et « Homemade Heartache », le duo anglais nous propose un album de 12 titres (qui s’étale sur presque 39 minutes). J’ai acheté la version CD de l’album chez Proper Music. Le groupe proposant la version vynil sur leur page Bandcamp.

Ce n’est pas la première fois que je parle de Josienne Clarke et Ben Walker qui ont su donner un coup de fouet à la folk britannique. J’en avais déjà parlé lors de l’achat des deux premiers albums en juillet 2012, puis lors de la sortie de leur EP « Homemade Heartache » encore en juillet 2012 😉

Lorsque j’ai entendu dire que leur nouvel album « Fire & Fortune » était disponible en précommande, j’ai sauté sur l’occasion. L’album est publié chez Navigator Records, un éditeur spécialisé dans la musique folk.

Et grace à la précommande, je l’ai reçu aujourd’hui, deux jours après sa sortie officielle 😉

Dès les premières mesures de la première piste, on se retrouve en terrain conquis : le jeu de guitare aérien de Ben Walker mélangé à la voix angélique de Josienne Clarke nous porte dans un monde de douceur, de nostalgie et de mélancolie.

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« A solution To Everything » des Model Village : merci Bandcamp !

Comme j’ai déjà pu le dire, Bandcamp est un site merveilleux. Une vraie mine d’albums de très bonne qualité. D’ailleurs, j’en suis à plus de 150 albums déjà acheté sur Bandcamp. Il y a quelques jours, en fouillant les meilleures ventes, et les recommandations liées aux dites ventes, je suis tombé sur un petit bijou pop folk d’outre Manche : Model Village.

C’est un groupe de pop-folk originaire de Cambridge et de Londres. Leur prermier album est sorti en avril 2012, et s’appelle « A Solution To Everything ».

Proche des créations d’un groupe comme « Belle and Sebastian », Model Village propose des mélodies qui mélange avec beaucoup de succès les rythmes folk (la première piste commence même avec un peu d’accordéon), les rythmes pop, et des mélodies parfois plus intimes, comme « Country Claimed Me » ou encore « Tiny Hands ».

Des morceaux comme « Josefina » sont plus proche du folk-rock que de la folk pop classique. Les pistes s’enchainent pour le plaisir de l’auditeur, qui ne voit pas le temps passer, et se régale durant les presques 40 minutes de l’album.

Leur premier album est disponible en version physique, et uniquement en 70 exemplaires. Autant dire que c’est un album assez collector. Inutile de me le demander, oui, j’ai commandé un des exemplaires restants 🙂

Ayten et son album « Mother Earth », deuxième :)

J’avais déjà parlé du premier album de la chanteuse Ayten en mars 2013, l’ayant financé, avec d’autres internautes via le site PledgeMusic.

Je savais que l’album serait disponible en version numérique et physique dès le 17 mai, dixit la page sur le site officiel de la chanteuse. Vous pouvez avoir des extraits de 2 minutes de chaque piste, tout en sachant que les morceaux en version complète pèse au minimum 5 minutes. De quoi se caresser les oreilles.

Or, samedi matin en allant chercher mon courrier, une enveloppe matelassée m’attendait. Et dedans un très beau digipack, celui de « Mother Earth ». Le collectionneur que je suis a été ravi. Car je ne m’attendais pas à un tel coffret, car c’est un des digipacks les plus complet que j’ai eu.

Les photos qui suivent ont été prises pour montrer la qualité de l’ensemble. Et histoire de vous mettre l’eau à la bouche.

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« Mother Earth » d’Ayten : encore un excellent exemple des heavenly voices.

Pour commencer cet article, une petite définition, un peu de culture n’a jamais tué personne, sauf preuve du contraire 😀

Les « heavenly voices« , merci wikipedia, sont :

[…] un nom de genre pour désigner globalement différents types de musiques atmosphériques faisant la part belle aux voix féminines éthérées et féeriques ; une musique souvent associée au mouvement gothique. On parle volontiers de « musiques féeriques » pour décrire l’heavenly voices, mais ce terme crée beaucoup de confusion et de malentendus car il recouvre en fait plusieurs tendances stylistiques distinctes bien qu’apparentées tels que l’ethereal wave, la darkwave néoclassique, la dream pop, le médiéval gothique1 ainsi que certaines formes de musiques du monde et folk centrées sur des voix etherées.

Parmis les grandes voix dans ce domaine, je citerais mon artiste lyrique préférée, Lisa Gerrard (Dead Can Dance) ou encore Elizabeth Frazer (Cocteau Twins et le premier album du supergroupe « This Mortal Coil »)

J’ai appris via sa page noomiz qu’Ayten mettait en précommande via le site de financement participatif PledgeMusic son premier album. Après avoir déposé un « don » de 20 € (et oui j’aime les bonnes vieilles galettes plastifiées), j’ai patienté en croisant les doigts en ce matin du 17 mars, j’ai eu le lien pour récupérer l’album en mp3 😀

C’est aussi le troisième projet que j’ai pu voir aboutir en utilisant le financement participatif, après l’album de Bryyn et celui des Lorraine McCauley and The Borderlands.

Si vous n’avez pas pu participé au financement, vous pouvez en savoir plus sur cette artiste, et écouter des morceaux de l’album « Mother Earth ». Avec un peu de chance, d’autres exemplaires – physique ou numérique – seront mis en vente par la suite sur le site officiel de l’artiste ?

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Mercredi musical, première partie : un peu de giraffe ?

J’ai eu envie de parler de deux albums qui m’ont particulièrement plu. Pour des raisons pratiques, j’ai coupé l’article en deux.

Commençons par le nouvel opus des « And The Giraffe » qui sortira officiellement le 2 novembre prochain, et qui est disponible en précommande : « Creature Collector »

Si vous avez écouté et aimer le premier opus, dont j’avais parlé en février dernier, aucun doute, vous aimerez ce nouvel opus. C’est la même recette : de la pop folk étherée, douce, sucrée comme dans un rêve.

Comme pour le premier opus du groupe, dès la première piste on se laisse emporter, et quand arrive la dernière piste, on se dit : merdre, c’est déjà fini ?

Et inutile de poser la question, j’ai précommandé un des 50 exemplaires en version physique, en espérant ne pas être arrivé trop tard 🙂

Je tiens à remercier Greg pour l’info que j’aurais ignoré autrement 🙁

Bonne écoute.

Anastasis, du grand Dead Can Dance.

Enfin reçu, je l’ai enfin reçu ! Depuis l’annonce l’année dernière de la sortie d’un nouvel opus studio, 16 ans après le très bon et influencé world music « Spirit Chaser », Dead Can Dance avec Anastasis revient à ses amours d’avant Spiritchaser.

Avec « Children of the sun », Brendan Perry nous offre un titre profond, chaud avec l’utilisation de cuivre – étrange pour le groupe. Lisa Gerrard nous la joue encore spirituel avec le très bon et très doux « Anabasis », sans tomber dans les excès de ses albums solos qui sont parfois un peu « lourd ».

« Agape » est le troisième titre de l’album. Ici, les influences orientales sont prononcées. Et sur certains plans, on pourrait se demander si ce titre n’aurait pas pu être présent sur l’album « Toward The Within ». Et encore une fois, Lisa Gerrard met sa voix au profit d’une piste excellente.

« Amnesia », le premier titre extrait pour la diffusion en radio est plus abordable, avec des sons plus « écoutables » par le grand public. L’intro en corde piquée est accompagné par un Brendan Perry plus « léger » que d’habitude. C’est une très belle balade.

« Kiko » est l’un des titre auxquel j’accroche le moins. Lisa Gerrard est toujours aussi puissante dans son interprétation, mais cela me fait un peu penser à une réorchestration en plus lent d’une partie du très bon « The Lotus Eaters », et il se perd un peu en longueur 🙁

« Opium » est une ballade de Brendan Perry, assez rythmé (sans pour autant tomber dans l’excès). « Return of the She-King » commence par une ambiance assez écossaise (on a l’impression d’entendre des cornemuses). Lisa Gerrard nous montre encore ses prouesses vocales en glossolalie, avec un titre plaisant, se perdant moins en longueur que son titre « Kiko ». Et sur cette piste, le duo se reforme sur le plan chant, on se demandait quand le duo serait ensemble sur un titre 🙂

Et que dire de la ballade de fin, « All in good time » où Brendan Perry nous enchante.

Cet album est vraiment une renaissance, même s’il aurait pu sortir entre le mythique « Into The Labyrinth » et « Spiritchaser. »

Quand mardi rime avec musique, partie 2 : « Land of Silence », l’album du retour aux sources pour Roger Subirana.

Après le très bon Shedneryan, Roger Subirana avec son nouvel album nous fait un retour aux sources. Intitulé « Land of Silence », l’album est – au moment ou j’écris cet article, le 27 mars 2012 – uniquement disponible via la page Jamendo de l’artiste. Septième album de l’artiste, après « L’Indret Prohibit« , « Secrets« , « Lost Words« , « Point Of No Return« , « The Dark Symphony » et « Shedneyrian« .

L’album sera disponible en physique et numérique haute qualité dans une grosse quinzaine de jours selon le compositeur que j’ai contacté. Inutile de dire que je compte en acheter un 😉

Comme le compositeur le précise, les morceaux ont été composés entre 2009 et 2012, en parallèle de l’excellent album concept Shedneryan.

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« Something for Someone », le premier album du duo « And The Giraffe ».

Ce midi, en allant chercher mon courrier, j’ai eu le plaisir de recevoir, l’un des rares derniers exemplaires de l’album « Something for Someone », du duo « And The Giraffe« .

Ce duo spécialisé dans la « dream folk », constitué de Nick Roberts et Josh Morris, propose sur sa page Bandcamp son premier album.

Dès le premier titre « Underground Love », on est projeté dans un univers doux, cotonneux, où seules quelques notes de guitare rythme la mélodie.

Le deuxième titre « 1055 » nous transporte encore et toujours plus dans cet univers agréable, doux.

Sur la troisième piste, « Welshrats », la mélodie est un peu plus rythmique, mais on reste toujours dans une ambiance douce.

La quatrième piste, « Magic 8 » me fait penser un peu à une comptine, à un chant pour calmer des jeunes enfants.

La cinquième, « Masquerade » continue de bercer l’auditeur, même si le jeu est un peu plus « nerveux » vers la fin de la piste.

L’ultime piste, « Still » conclue les 22 minutes qui viennent de s’écouler en un instant, où du moins, à ce qui ressemble à un instant.

Je ne dirais qu’une chose : à quand le prochain album ? 😀