« There will be fireworks » : encore une pépite découverte sur Bandcamp.

La semaine dernière, navigant dans la catégorie « indie rock / post-rock » du site Bandcamp, je suis tombé sur leur album éponyme « There Will Be Fireworks« . Dès le premier titre, je me suis dit : c’est pas mal. Mais dès que j’ai entendu la troisième piste « misfield maestro », le doute n’était plus permis.

Du son comme celui-ci, c’est le genre de musique qui fait chaud au coeur. Entre des titres assez rock (comme « misfield maestro » par exemple), on trouve des petites balades teintées de folk. Le mélange est excellent.

Les 50 minutes de l’albums sont un vrai régal.

Mais je ne me suis pas arrêter à leur premier album. Un deuxième album, un EP de quatre titres, intitulé « Because, Because » permet de continuer le voyage musical dans l’univers de ce groupe écossais.

Que dire de plus : écoutez et faites-vous votre propre opinion sur le groupe.

La mélancolie du promeneur de la lune… Un album qui vaut largement son prix.

Vous aimez la folk à la guitare sèche avec des mélodies éthérées qui font un peu penser au Dylan des débuts ?

Alors, l’album de Moon Rambler « Melancholy » est pour vous. Cependant, ce n’est pas la première fois que je parle de cet artiste sur mon blog.

Dans son premier album 12 titres, vendu 7 € (largement moins cher que la daube des majors qui monopolise les rayons des surfaces de ventes), il y a la reprise des titres de son premier EP, sorti en novembre 2010.

Les deux premiers titres sont des reprises du premier EP, surtout le duo superbe sur « Escape » avec Laetitia A’Zou.

Suit alors le magnifique « Fly Away » à la guitare 12 cordes.

La superbe voix de Laetitia A’Zou fait son effet sur la piste « From The Moon ». On peut tomber raide dingue amoureux d’une voix ou pas ? 😉

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Shedneryan : l’attente en valait – largement – la peine.

Je viens de télécharger le dernier album en date de Roger Subirana…  J’en avais déjà parlé il y a quelques jours, et c’est une très bonne surprise.

Du pur bonheur. Une heure, environ, de musique en 38 pistes, les plus longues dépassant à peine les quatre minutes et les plus courtes, une cinquantaine de seconde.

On se sent transporté dès la première seconde dans un monde magique, fantastique, tel un chevalier du Moyen Age qui découvre les beautés du Proche Orient.

A un autre moment, on se sent tel Aladdin, sur un tapis volant. Un monde féérique, ou l’ensemble des instruments mélangés avec harmonie vous fait rêver.

On sent qu’un énorme travail a été effectué pour avoir une transition entre les morceaux uniquement instrumentaux et ceux comportant des voix et / ou des choeurs.

D’ailleurs, on sent parfois un clin d’oeil à des albums plus anciens, comme « Lost Words » ou encore « Point of no Return », mais sans s’attarder dessus plus que nécessaire.

Un superbe voyage qui dure une heure, heure que l’on ne voit pas passer, tellement le voyage est agréable.

J’ai précommandé, jeudi dernier, une version physique de l’album. Il suffit d’écrire à l’adresse indiquée pour en savoir plus. Ben oui, j’aime le contact avec les albums en version CD… Surement car je suis un vieux de la vieille… Et que le digipack en question, il a quand même de l’allure ! 🙂

Si vous voulez voir les autres oeuvres de la personne ayant réalisé la pochette de l’album, Eva Ludwig, n’hésitez pas !

Bonne écoute !

L’Opale Noire de Lisa Gerrard… Un bijou.

J’ai reçu ce matin, près de 6 semaines après l’avoir commandé en Australie le dernier opus solo de la voix féminine des Dead Can Dance.

L’album, fourni sous la forme d’un digipak contient, en plus du CD, un petit encart cartonné, avec d’un coté un texte, et de l’autre une photo de dos de Lisa Gerrard.

Cet album me fait penser à un mélange de « The Silver Tree » (pour les pistes spirituelles, voire ethérée) et de « Duality » pour les morceaux un peu plus rapides, comme « Tell it from the moutain », « The Crossing » ou encore « Black Forest ».

Rien à jeter, même si je n’en suis qu’à ma première écoute de l’album… 50 minutes de pur bonheur…

J’ai franchement apprécié le mot contenu sur l’encart cartonné :

Thank you for supporting us in our new journey.
Your encouragement goes deeper than our connection to one another. Your integrity had helped continue the movement towards creative independance that can only be achieved through uncensored expression.

My expression to you is my music and I pray that it is a release for you, an awakening to enlightenment and mutual respect for all life forms.

Stay well.

Ce qui donne traduit :

Merci pour votre soutien dans notre nouveau voyage.
Votre encouragement va plus loin que nos interconnexions. Votre intégrité a aidé à la continuation d’un mouvement vers une indépendance créatrice qui ne peut être atteinte qu’au travers de l’expression non censurée.

Mon expression envers vous est la musique et je prie pour que ce soit une libération pour vous, un éveil à la lumière et au respect mutuel de toute forme de vie.

Portez-vous bien.

Cela fait chaud au coeur, et cela change des insultes habituels des « artistes » qui conchient les auditeurs qui n’ont pas acheté leur dernières galettes. Pour finir, quelques photos.

Désolé, mais la qualité n’est plus trop au rendez-vous… Et acheter un appareil photo numérique neuf, ce n’est pas au summum de mes priorités actuellement.

Le premier album des « How To Destroy Angels » en version numérique pour bientôt ?

J’ai déjà parlé du groupe fondé par Trent Reznor et son épouse, Mariqueen Maandig. Le 1er juin prochain, sortira en version numérique – gratuitement téléchargeable en MP3 320 ou 2$ pour la version haute qualité (Flac + MP3 320 + Wav 24 bits 44 Khz + le clip « The Space In Between ») – de leur premier album, éponyme, à savoir « How To Destroy Angels« .

Sur la page du magasin du groupe, il suffit d’entrer son adresse de courrier électronique pour être prévenu et recevoir en cadeau une version MP3 320 de la piste « The Believers ».

Sur Amazon.com, il est aussi possible de précommander l’album qui sortira en version physique le 6 juillet… Autant vous dire que j’ai déjà effectué ma précommande 😉

« Coup » de « The New Regime »… Où comment l’ultime batteur de NiN montre son talent.

En 2009, l’ultime batteur du groupe Nine Inch Nails a – à l’image de Trent « Nine Inch Nails » Reznor – produit un album pour son groupe, « The New Regime« . Son nom « Coup« , avec un morceau de la célèbre toile de David, « La mort de Marat ».

Durant un temps (jusqu’en janvier 2010), on pouvait télécharger gratuitement l’album. Depuis, on peut acheter l’album en version simple (7$) ou en version luxueuse (45$).

Bien qu’ayant télécharger l’album à l’époque de sa gratuité, j’ai voulu l’avoir sous forme « réelle ». Je suis donc allé le magasin en ligne proposant la vente du disque.

Achat : le 2 mai.
Envoyé : le 4 mai.
Reçu : le 12 mai.

Quelques photos – plus ou moins floue, mon APN commence à se faire vraiment vieux – du paquet et de l’album.

Vivement le deuxième opus d’Ilan Rubin 😉

« How to destroy angels » : du bon pour Trent « NiN » Reznor et madame ? ;)

Trent « NiN » Reznor s’est marié l’année dernière avec Mariqueen Maandig forme avec elle le groupe « How To Destroy Angels »

Sur le site officiel du groupe, on peut trouver des mini-vidéos liés à l’album en 6 pistes (seulement ?) du groupe.

Quoiqu’avec un premier extrait « A drowning » qui dure 7 minutes, c’est déjà intéressant.

Et le lien obligatoire vers le titre qui est franchement excellent.

J’avoue qu’il me tarde cet été pour acheter le premier opus de ce nouveau groupe !

Jusqu’où se niche la propagande des majors…

Ayant acheté « The Piper At The Gate Of Dawn », j’ai pu lire ceci dans la jaquette du boitier :

Thank you for buying this music and for supporting the artists, songwriters, musicians and others who have created it and make it possible. Please remember that this recording and artwork are protected by copyright law. Since you don’t own the copyright, it’s not yours to distribute. Please don’t use internet services that promote the illegal distribution of copyrighted music, give away illegal copies of disc or lend disc to other for copying.

It’s hurting the artists who created the disc. It has the same effects as stealing a disc from the store without paying for it.  Applicable laws provide severe civil and criminal penalties for the unauthorized reproduction, distribution and digital transmission of copyrighted sound recordings

Non seulement le texte n’est compréhensible que par des personnes ayant un bon niveau en anglais, mais elle pue la propagande.

Commençons par la traduction.

Merci d’avoir acheté cette musique et pour soutenir ainsi les artistes, auteurs, musiciens et autres qui l’ont créé et ont rendu tout cela possible. Veuillez vous souvenir que cet enregistrement et les illustrations sont couvertes par le droit de copie. Comme vous ne possédez pas ce droit de copie, vous n’avez aucun droit de distribution. Veuillez ne pas utiliser de services internet qui promeuvent la distribution de musique sous droit de copie, abandonnez les copies illégales, ne prêtez pas ce disque à d’autres personnes pour qu’elle puisse le copier.

Cela fait souffrir les artistes qui ont créé le disque. C’est le même effet que de voler un disque dans une magasin sans le payer. Les lois existantes sanctionnent de peines sévères civile et pénale pour la reproduction sans autorisation, la distribution et la transmission  numérisée d’enregistrements sous droit de copie.

En dehors du terme inexact de vol – la copie digitale ne soustrayant pas l’objet de la personne lésée – j’ai décidé d’employer le terme « droit de copie » pour traduire copyright et non droit d’auteurs, car ce sont deux notions différentes.

Le copyright est :  « l’ensemble des prérogatives exclusives dont dispose une personne physique ou morale sur une œuvre de l’esprit originale. »

Ce n’est pas forcément l’auteur, mais plus souvent l’éditeur ou le distributeur de l’oeuvre en question.

Le droit d’auteur est : « l’ensemble des prérogatives exclusives dont dispose un auteur sur une œuvre de l’esprit. »

Ici, c’est bien l’auteur qui est « visé » par la notion en question.

Sur cet exemple précis, ce texte empeste la propagande à plein nez. Déjà, l’album d’origine est sorti en… 1967, il y a donc 43 ans. Autant dire que les investissements mis en oeuvre pour produire l’album ont du être depuis pas mal de temps amortis.

De plus, sur les quatre artistes de la formation de 1967, deux sont décédés : Syd Barret en 2006 (bien qu’il fut mort artistiquement dès 1968-1969) et Richard Wright en 2008. Donc, plus rien ne peut les blesser désormais.

De plus, on peut se demander si l’on a le droit de revendre un album… Car il est explicitement dit : « Comme vous ne possédez pas ce droit de copie, vous n’avez aucun droit de distribution. »

Ce qui est clair, c’est que la personne qui achète l’album, n’achète pas la musique, mais juste une autorisation d’écoute.  Sympathique comme remarque, non ?

Donc en gros, j’ai été complice de vol, en achetant via priceminister un sacré paquet d’albums… Autant dire que le droit de lire de Richard Stallman n’est pas loin de la vérité, au moins dans le domaine musical…

Cyrille Borne a écrit un article assez intéressant sur la musique et hadopi. Je compte lui écrire une petite bafouille dès que j’aurais tourné ma pensée de manière claire.

Je tiens à préciser que je ne soutiens nullement la copie non autorisée de musique, mais que l’on arrête de prendre les consommateurs pour des voleurs en puissance. Aucune industrie ne gagne à considérer sa clientèle comme de la merde.

« Wish you were here » des Pink Floyd… L’album que j’aurais du écouter depuis des années.

J’avoue, je n’avais jamais été attiré par les Pink Floyd, jusqu’à ce que Thierry me conseille d’écouter un album à la pochette étonnante : « Wish You Were Here« .

Il est vrai que la pochette n’est pas des plus « aguichantes », mais il faut se méfier des apparences.

Dès le début, les 5 premières parties de « Shine On You Crazy Diamond » emporte l’auditeur avec un mélange mélodieux de guitares,  de sons étranges, et quand les paroles arrivent au bout d’une demi-douzaine de minutes, on sent que c’est l’hommage du groupe à Syd Barret qui subit les conséquences de ses abus de LSD et autres substances.

Arrive le mécanique « Welcome to the machine », puis le cynique « Have A Cigar » qui font penser à l’industrie du disque de nos jours, avec environ 35 ans d’avance.

Arrive une superbe ballade acoustique, « Wish You Were Here ». Encore un hommage à Syd Barret disparu trop tôt de l’histoire du groupe.

La conclusion arrive avec les 4 dernières parties de « Shine On You Crazy Diamond », qui conclue cet album de 45 minutes qui ne semble durer que quelques minutes tant on l’écoute avec plaisir.