Un an avec le Ryzen7 5700G. Quel bilan ?

Il y a un an, je finissais une semaine de galère pour pouvoir enfin utiliser un Ryzen7 5700G. À l’époque, j’étais encore sous Archlinux, et la migration s’était passée sans trop casse. J’étais content à l’époque je gagnais plusieurs dizaines de minutes sur la compilation des versions nocturnes de Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird.

Je concluais l’article ainsi :

Mon prochain changement sera de migrer vers un écran 24 pouces pour remplacer le 19 pouces qui va sur ses 8 ou 9 ans. Oui, j’utilise le matériel jusqu’à la corde.

Finalement, c’est vers un 27 pouces que j’ai orienté mon choix. Gagner 8 pouces soit environ 20 centimètres de diagonale, ça fait son effet ! Puis je suis passé à MS-Windows 11 et tout fonctionne très bien. Le Ryzen7 5700G est vraiment un bon processeur pour mon utilisation, où je ne fais que très peu de jeux modernes. J’ai bien essayé Doom (celui de 2016), mais j’ai pas accroché. Comme quoi 🙂

Il faut dire que le processeur envoie vraiment du bois, surtout pour les opérations un peu lourde que j’effectue sur l’ordinateur, à savoir de la virtualisation avec VMWare Workstation et de la maintenance de recettes sur AUR, avec une Archlinux dans WSL2, pour des monstres comme qemu-git.

Je n’ai pas vu l’année passée, et je sais qu’il faudra que je change le duo processeur et carte mère dans un délai de 3 à 4 ans. J’ai donc encore de quoi voir venir 🙂

Même si je n’étais pas vraiment fan du GPU intégré, j’ai fini par m’y habituer et trouver cela pratique.

Fedora Linux ? 10 semaines et au revoir. Re-bonjour Archlinux !

Le 4 août 2025, je passais mon ancien ordinateur portable sous Fedora 42. Puis un jour, alors que j’étais en vadrouille, le portable cessa de fonctionner. Par chance, j’ai pu récupérer un ordinateur plus récent, mais pas foudre de guerre cependant, un Toshiba Satellite C70D datant de l’époque de MS-Windows 8.x. Ses caractéristiques ?

  • Processeur AMD-A8 6410 (qui contient un GPU Radeon R5)
  • 8 Go de mémoire vive
  • Disque dur de 1 To
  • Circuit Broadcom pour le Wifi, installé avec broadcom-wl sans problème

Oui, c’est loin d’être idéal, mais comme on dit « À cheval donné, on ne regarde pas les dents ». J’arrivais tant bien que mal à installer la Fedora 42 dessus. Oui, ça ramait du cul comme c’est pas permis, mais au moins, j’avais un PC de dépannage et de vadrouille.

Et puis, hier soir, en allant sur feu-twitter, je suis tombé sur le post d’un influenceur linuxien francophone qui se reconnaitra et que je salue au passage, qui disait qu’il avait migré sa Fedora 42 vers une 43 en cours de développement sans casse. Et je me suis dit, pourquoi pas ? Et c’est ici que j’ai fait le con…

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Adieu VirtualBox, tu m’en as trop fait voir !

Lorsque je suis revenu dans le monde de MS-Windows, fin mars 2025, j’avais remplacé l’excellent duo Qemu et VirtMachineManager pour me gérer mes machines virtuelles.

En plus d’HyperV fourni avec mon exemplaire de MS-Windows, j’avais choisi de prendre VMWare, que j’avais remplacé par la suite par VirtualBox qui dans mes souvenirs n’était pas si mauvais que cela. Mais j’avais de mauvais souvenir. Non seulement, il lui arrivait de me planter au démarrage certaines machines virtuelles sans la moindre explication, le dernier plantage ayant eu lieu alors que je participais au live ci-dessous en compagnie de Baba Orhum.

J’ai retenu une folle envie de lancer un « Va te faire cuire le cul sur un barbecue, VirtualBox ! »… C’est dur, mais j’y suis arrivé.

Cela a été le plantage de trop. J’ai patiemment attendu la fin de l’expérience avec la NixOS pour donner un coup de pied au fondement du logiciel d’Oracle. J’ai donc récupéré une versions récente de VMWare chez Broadcomm.

Il y a aussi une autre raison pour laquelle j’ai migré vers VMWare. Par défaut, les machines virtuelles créées avec VirtualBox utilise le circuit vidéo VMsvga. Autant aller directement sur VMWare, ce sera plus consistent et plus adapté.

Donc adieu VirtualBox, au plaisir de ne plus jamais t’utiliser !

Fin d’expérience avec la NixOS. Quel bilan ?

Voila, un mois est passé – à quelques heures près ! – depuis le billet où j’annonçais le début de l’expérience. Je m’attendais à une expérience un peu « pépère » et je n’ai pas été déçu.

L’ensemble a été assez conservateur, et mis à part les changements de noyaux ou de Mozilla Firefox, je n’ai pas constaté énormément de différences. Je pensais avoir droit à une migration de LibreOffice 25.2.x vers la 25.8.x. Mais non, cela sera sûrement réservé à la NixOS 25.11, nom de code « Xanthusia ». Dommage. Les vagues de mises à jour arrivent en moyenne toutes les 36 à 48 heures.

Outre le défaut de la place prise qui devient rapidement problématique, comme je l’ai précisé dans mon billet de mi-chemin, j’ai utilisé au moins deux fois par semaine le duo sudo nix-collect-garbage -d && sudo nixos-rebuild switch pour récupérer de la place. Qui se comptait parfois en centaines de Mo… Et j’ai joué le fou furieux : je ne gardais au maximum que 2 générations, celle utilisée par défaut et la génération pile avant.

Autre point que j’ai trouvé laxatif, c’est la difficulté à avoir un changelog apporté par chaque mise à jour du système. Il faut employer une ligne de commande avec une option expérimentale pour avoir les changements entre les diverses générations présentes sur l’installation. C’est nix profile diff-closures --profile /nix/var/nix/profiles/system --extra-experimental-features nix-command. C’est quand même étrange que lister les changements d’une génération à une autre soit considéré comme expérimental ! Bizarre !

Comment conclure ? La distribution a tenu le choc, elle est suffisamment solide. Il est dommage de devoir perdre du temps pour se faire son fichier /etc/nixos/configuration.nix selon ses propres goûts. C’est plutôt chronophage. Même si une fois que c’est fait, on n’a plus besoin d’y toucher – sauf modifications apportées par un montée en version – que très rarement.

NixOS ? Comme je l’ai dit – et ma courte expérience le confirme – c’est une distribution pensée par des geeks pour des geeks. Pas le genre de distributions que je mettrais dans les mains de n’importe qui.

En vrac’ de fin de semaine…

En vrac’ plutôt copieux en ce deuxième samedi du mois d’octobre 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Comme tous les 6 mois, Ubuntu et sa floppée de saveurs arrivent dans une nouvelle version, la 25.10. Avec du rust un peu partout, parce que c’est la mode de coder avec 🙂
  • Dans le domaine des distributions basées sur Ubuntu 24.04.x LTS, je demande la russophone Uncom OS (officiellement payante, mais une image ISO de test est disponible pour une durée d’une semaine) qui propose un Gnome légèrement modifiée et une logithèque orientée public russe… Étonnant, non ?
  • Dans la série « On veut aider à la migration vers Linux », je demande la germanophone Vailux, basée sur le duo KDE et Ubuntu LTS… Quid de la Kubuntu ?
  • Dans le petit monde des émulateurs de MS-DOS, je demande la version 2025.10.07 de Dosbox-X.
  • Planet X9, port du jeu Planet X3 pour le MSX vient d’être publié et est téléchargeable.
  • Parfois, les emmerdes, ça vole en escadrille. Après une nouvelle attaque DDOS contre les services d’Archlinux, c’est au tour de Red Hat d’être dans la mouise avec une fuite énorme de données en provenance de ses services internes. Merci à Clubic pour le lien.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Pour finir, le dernier épisode en date de « C’est Trolldi, c’est permis », consacré à la Debian GNU/Linux 13.x.

Sans oublier un petit longlay du jeu Planet X9, sur la carte « The Atoll » en mode facile. Faut dire que ça fait facilement un an que je n’ai plus touché à Planet X3.

Sur ce, bonne fin de week-end !