En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier mercredi de mai 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Si vous réviez de me voir utiliser KDE, cette courte vidéo consacrée à systemd-boot sera l’occasion révée !

Et pour finir, « Magic Math » en action… Essayez donc de faire mieux 🙂

Sur ce, bonne fin de semaine !

« The Key », le premier jeu point’n’click de l’Amstrad CPC.

Les jeux point’n’click ont eu leurs beaux jours sur des plateformes comme l’Atari ST, le Commodore Amiga ou encore les PCs. Des séries comme les « King Quest », « Space Quest », « Leisure Suit Larry » ou encore « Monkey Island » ont donné l’occasion à des pléthores de joueurs et de joueuses de s’arracher les cheveux par poignées entières.

C’est un genre qui est toujours développé, comme je l’avais montré dans un vieil article sur le jeu « The Third Wish » en octobre 2023.

Ce qui fait la différence avec « The Key » ? C’est que c’est le premier jeu du genre sur Amstrad CPC. Au moment où je rédige cet article, le 28 avril 2024, il n’existe qu’en espagnol. Cependant des versions anglaise et française sont prévues.

Le scénario ? Je recopie la traduction de la page officielle du jeu. Mon espagnol – dans lequel je me suis replongé récemment – étant un peu rouillé, je suis passé par deepl.

Il y a quarante ans, un événement terrible s’est produit. Les personnes impliquées l’ont dissimulé, ne laissant que des cassettes en guise de témoignage, afin qu’une telle atrocité ne soit pas oubliée et répétée à l’avenir. Aujourd’hui, nous avons trouvé l’une de ces cassettes…

Entrez dans la première aventure point and click à la troisième personne pour Amstrad CPC et résolvez les mystères de Carfax Manor tout en découvrant la terrifiante vérité.

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Les jeux d’aventure textuels et semi-graphiques, un retour en grâce ?

J’ai toujours aimé les jeux d’aventure textuels, même si la proportion de titres anglophone tourne dans les 95%. J’ai remarqué que depuis un an à 18 mois, ce genre de jeu est revenu en grâce.

Je pourrais citer des titres comme le port de « Bronx » sur le Commodore 64 et le Commodore Plus/4 – comme je l’ai évoqué dans un article « En vrac’ de fin de semaine ». Voici son longplay :

J’ai parlé courant mars 2004 du jeu « Castle Quest » que j’ai bien aimé, quoiqu’un peu court au final. J’avais enregistré un longplay du titre.

J’aurai pu citer un autre titre comme Nesterin Trail » qui est assez sympatique. Ou encore  « The Curse of Rabinstein » ou « The Ghosts of Blackwood Manor » de Stefan Vogt.

Dans le monde francophone, il serait difficile de passer à côté de l’excellent « L’ile Tristam » de Hugo Labrande.

Donc si quelqu’un vous dit que les jeux d’aventure textuel, c’est dépassé, montrez-lui cet article.

Bonnes découvertes !

C’est bien connu, les rolling release, ça se pète la gueule sur le moyen ou long terme.

C’est une idée reçue qui traîne depuis des années dans le petit monde doucereux des distributions GNU/Linux. Celle que sur le moyen terme (plus de 5 ans), on ne peut pas se fier à une rolling release. Je vais parler d’Archlinux, car je la pratique depuis 2009. J’aurai pu aussi parler d’OpenSuSE Tumbleweed, mais entre la distribution au caméléon et moi, ce n’est pas le grand amour. Pour rester sociable et poli.

J’accumule ce qu’il ne faudrait pas faire, dixit les personnes qui promeuvent cette idée, à savoir :

  1. Utiliser les dépôts de tests
  2. Multiplier les paquets en provenance du Archlinux User Repository
  3. Utiliser des enrobeurs de pacman comme yay qui peuvent entrainer des problèmes

Et pourtant… Mon installation actuelle d’Archlinux – à l’origine sur un disque dur mécanique de 2 To – maintenant sur un duo nvme et SSD date de… Février 2018. Oui, près de 6 ans et 3 mois. Source ? Tout simplement le fichier /var/log/pacman.log qui enregistre les activités d’installation et de suppression de paquets. À savoir en ligne de commande, un petit head /var/log/pacman.log.

[2018-02-27 17:39] [PACMAN] Running 'pacman -r /mnt -Sy --force --cachedir=/mnt/var/cache/pacman/pkg --noconfirm bash bzip2 coreutils cryptsetup device-mapper dhcpcd diffutils e2fsprogs file filesystem findutils gawk gcc-libs gettext glibc grep gzip inetutils iproute2 iputils jfsutils less licenses linux logrotate lvm2 man-db man-pages mdadm nano netctl pacman pciutils pcmciautils perl procps-ng psmisc reiserfsprogs s-nail sed shadow sysfsutils systemd-sysvcompat tar texinfo usbutils util-linux vi which xfsprogs alsa-utils base-devel cpupower cups cups-pdf dialog efibootmgr ffmpegthumbnailer git grml-zsh-config grub gst-libav gst-plugins-bad gst-plugins-base gst-plugins-good gst-plugins-ugly gtk3-print-backends gtk-engine-murrine gvfs gvfs-mtp gvfs-smb libreoffice-fresh libreoffice-fresh-fr lightdm lightdm-gtk-greeter lightdm-gtk-greeter-settings linux-headers mate mate-extra mesa-libgl networkmanager network-manager-applet ntfs-3g pamac-aur pavucontrol pulseaudio pulseaudio-alsa screenfetch ttf-dejavu unzip vim wget wireless_tools wpa_actiond wpa_supplicant xdg-user-dirs xf86-video-ati xorg-apps xorg-server xorg-xinit xterm zsh zsh-completions zsh-syntax-highlighting'
[2018-02-27 17:39] [PACMAN] synchronizing package lists
[2018-02-27 17:44] [ALPM] transaction started
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed linux-api-headers (4.14.8-1)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed tzdata (2018c-1)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed iana-etc (20180221-1)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed filesystem (2017.10-2)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed glibc (2.26-11)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed gcc-libs (7.3.0-1)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed ncurses (6.1-3)

On peut en déduire qu’à l’installation, le noyau Linux de l’époque était un 4.14.x. Et dire que j’utilise le noyau linux LTS 6.6.28, depuis quelques mois, suite à une couille dans le potage du noyau classique… Autant dire que l’installation a connu tout la période des noyaux Linux 5.x et est encore en vie 🙂

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En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier vendredi du mois d’avril 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Elle est sortie en même temps que sa tétrachiée d’articles. Qui ? Mais la Ubuntu 24.04 LTS, voyons !
  • Dans le « petit monde » des jeux d’aventures textuels, il arrive des jeux soit portés d’une plateforme vers une autre. C’est le cas du jeu « Bronx », sorti en 1988 sur ZX Spectrum et en italien qui vient d’avoir un port en anglais et italien pour le Commodore 64 et le Commodore Plus/4.
  • Dans le petit monde des émulateurs pour Amstrad CPC, je demande un nouveau venu, Ace-DL.
  • Un article intéressant et en anglais sur l’utilisation d’OpenBSD au quotidien comme base de travail.

Côté culture ?

Rien pour cette fois.

Cela faisait près d’un an que je n’en avais plus enregistré, mais voici donc le retour des vidéos « C’est trolldi, c’est permis ». Bon visionnage !

En espérant que je mette moins d’un an pour une autre vidéo de cette série 🙂

Sur ce, bon week-end

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce quatrième mercredi d’avril 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Sur ce, bonne fin de semaine !

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième vendredi du mois d’avril 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien pour cette fois.

Sur ce, bon week-end

Money Manager EX, un gestionnaire de finances peu connu mais plutôt costaud.

Cet article est la suite de l’épisode 344 de ma série « Vieux Geek ». Si je vous dis gestionnaire de finances en logiciel libre, vous me répondrez GnuCash, Homebank, KMyMoney ou encore Grisbi.

Les personnes les plus pragmatiques me diront qu’une feuille de tableur dans Microsoft Excel ou LibreOffice Calc fera tout aussi bien l’affaire. Mais restons dans les logiciels dédiés dans cet article.

MoneyManagerEX comme ses petits camarades est disponible sur MS-Windows, MacOS ou encore Ubuntu Linux. Mais il ne faut pas s’inquiéter pour Linux, on peut aussi le trouver sur AUR pour Archlinux et Manjaro, Comme le précise la page principale du site du logiciel :

It is possible to use it also on other OS building it directly from source code.

Que l’on peut traduire par :

Il est possible de l’utiliser sur d’autres OS en le compilant directement depuis le code source.

De plus une page dédiée du Github du projet liste les principales distributions GNU/Linux supportées. Mais trève de bavardage technique, passons au logiciel en lui même.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième mercredi d’avril 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Des projet naissent et d’autres meurent. C’est le cas du port pour ARM d’EndeavourOS. Paix à ses octets.
  • Comme chaque mois d’avril depuis 2005, la nouvelle version d’Ubuntu à venir entre en phase bêta. Uniquement conseillée aux personnes qui n’ont pas peur de la ligne de commande en cas d’emmerdes.
  • La Archcraft, une base archlinux orientée légèreté logicielle a sorti sa nouvelle version, la 2024.04.06. Pour les ordinateurs qui rament avec les distributions GNU/Linux classiques.
  • Côté rétroludique, un titre du nom de Pirka vient de sortir pour Amstrad CPC. Un classique casse-tête où il faut aligner 3 tuiles identiques verticalement. Il n’y a pas d’écran de game over. Simplement quand on ne plus rien faire, les commandes « gèlent » et seule la touche ESC permet de revenir au début du jeu. Les oreilles les plus fines auront reconnu la mélodie de « El condor pasa » immortalisé par Simon et Garfunkel.

Côté culture ?

Cosmic Ground vient de sortir son nouvel album, « Melt ». Pour les personnes qui aiment l’ambiant et le kraut rock.

Pour finir, une rapide partie de « Pirka » pour Amstrad CPC. Enfin deux, dont une qui a été plus longue que l’autre. Si on s’applique, on peut avoir de très gros scores, même si c’est un jeu pour quand on a 5 minutes dans la journée.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Vieux geek, épisode 345 : Lindows, ou quand Linux avait une tronche à la MS-Windows…

Depuis que les distributions GNU/Linux existent, il y a toujours eu des tentatives pour proposer une ergonomie générale ressemblant à celle de MacOS – comme avec le projet PearOS que les vieux de la vieille se rappelleront ou encore ElementaryOS et CutefishOS – ou encore MS-Windows. Pour ce dernier, faire la liste serait longue et ennuyeuse.

Parmi les derniers projets dans cette catégorie, on peut citer la DGLFI Wunbuntu (la continuation de WindowsFX ?) ou encore la FreeSpire 10 proposée par PC/OpenSystems LLC.

C’est justement à cette dernière dont nous allons faire un historique rapide. Tout commence en 2002. Une entreprise du nom de Lindows Inc propose une distribution basée sur la Debian GNU/Linux de l’époque en lui mettant une interface à la Windows. Il y aura en l’espace de deux ans les versions 1.x, 2.x, 3.x et 4.x.

Microsoft voyant d’un mauvais oeil ce projet fait entendre sa voix, et les dernières versions du projet seront les 4.5 et 5.x en 2004/2005. Xandros rachetera le projet et l’abandonnera dans la foulée. Il faudra attendre 2017 pour que le projet renaissence de ses cendres avec l’intervention de PC/OpenSystems LLC qui proposera un duo Linspire (à 29,99$ la license simple en téléchargement sans support technique) et FreeSpire qui sera gratuite.

Mais revenons à Lindows. À l’époque, proposer une interface à la MS-Windows en bidouillant le KDE 3.x contemporain est une idée assez neuve. Il y avait bien eu des adaptations de fvwm pour le faire ressembler à MS-Windows 95, mais on était loin de ce que proposait Lindows.

Outre un ancêtre des « applications store » dénommé Click’n’run, on avait aussi une version revampée de la suite Mozilla, le support intégré d’Adobe Flash – et oui à l’époque Flash était incontournable – et plein de petites choses qui sont évidentes de nos jours. Cependant, il y a un hic, Lindows n’est disponible qu’en anglais.

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