Coup de gueule : Ubuntu devient-il vraiment le Microsoft du logiciel libre ?

Je voudrais pousser un coup de gueule contre Ubuntu et les technologies qu’elles developpent pour forcer à l’utilisation de sa distribution au détriment des autres distributions.

L’exemple parfait est la technologie desktopcouch, surcouche de couchdb. Conçue pour fonctionner plus ou moins uniquement sur ubuntu, même si on peut trouver des références sur le site freedesktop, elle est une des composantes essentielles de la future version de Gwibber, la 2.30 (?).

On appelle ceci d’une manière très claire : la méthode du cheval de Troie.

J’ai relaté dans un billet précédent mes doutes concernant l’intérêt des développeurs de gwibber pour les autres distributions qu’Ubuntu.

A la suite de commentaires où l’on m’a fait comprendre que j’étais paranoiaque, une partie d’un commentaire a levé le lièvre dont j’attendais la confirmation :

Ce n’est pas la faute des développeurs Ubuntu si DesktopCouch est cassé sur Arch mais bien la faute des mainteneurs Archlinux.

C’est toi qui te fous de la gueule du monde a réclamer de la stabilité et un fichier INSTALL sur une version trunk. C’est comme si j’espérais que tout soit parfait sur Lucid Lynx 3 mois avant sa sortie

Et surtout :

Maintenant je ne peux que t’encourager a lire cette page : http://doc.ubuntu-fr.org/desktopcouch et quand tu aura compris que DesktopCouch ne fonctionne pas sur ta machine alors peut être que tu reverra ton jugement.

Le plus con pour la personne qui a balancé ce commentaire, c’est que j’ai pu utiliser des versions de Gwibber utilisant desktopcouch et qui était fonctionnelle, comme pour l’article où je parlais justement de cette nouvelle version revampée de Gwibber.

En ce qui me concerne, je ne toucherais plus à Gwibber et je resterais à la version 2.0 du logiciel, en attendant que Pino ou un autre client pour twitter et identi.ca vraiment léger sorte.

J’ai adoré utiliser les versions d’Ubuntu entre la Dapper et la Jaunty, soit deux ans et demi, mais trop c’est trop.

Y en a marre de cette équation Ubuntu = GNU / Linux qui pourrit la vie des utilisateurs qui sont passés par Ubuntu puis à une autre distribution.

PS : merci à Stricore pour sa dernière réflexion : https://blog.fredericbezies-ep.fr/?p=3401&cpage=1#comment-11995

« gros boulet »….

Je n’en attendais pas moins.

Marre des forks d’Ubuntu ! Car Linux ne se limite pas à Ubuntu après tout ;)

Je sens que je ne vais pas me faire que des amis, mais j’ai envie de pousser un coup de gueule (et écoutant « Broken » de NiN, cela aide) sur la démultiplication des distributions linux ubuntu-based

En utilisant le moteur de recherche de Distrowatch, on arrive à… 64 distributions listées…

On peut sortir les 3 ou 4 versions dérivées officielles (Kubuntu, Xubuntu, MythBuntu, Edubuntu).

Et cela laisse pas mal de versions encore en stock. Il faut dire qu’il y a des doublons.

Continuer la lecture de « Marre des forks d’Ubuntu ! Car Linux ne se limite pas à Ubuntu après tout 😉 »

Linux Mint 8 « Helena » 64 bits : une ubuntu dopée et revampée.

Prenez Ubuntu Linux Karmic Koala, ajoutez les paquets « ubuntu-restricted-extras », un menu à la « windows vista » (en mieux conçu quand même), et voici Linux Mint 8 « Helena ». Enfin, en schématisant un peu 🙂

Linux Mint 8 – 64 bits

Après avoir récupéré l’image ISO de la version 64 bits, j’ai lancé le tout dans une machine virtuelle VirtualBox avec 1,5 GiO de mémoire vive et 32 GiO de disque.

C’est une distro solide, basée sur Ubuntu Linux (donc coté fraicheur de certains logiciels, hein :), mais qui offre pas mal de trucs en plus qu’une ubuntu classique, dont la possibilité de faire lire « out-of-the-box » les formats non-libres les plus communs : mp3, les dvds commerciaux, etc…

Par contre, si l’on aime pas le vert, mieux va passer son chemin 🙂

Continuer la lecture de « Linux Mint 8 « Helena » 64 bits : une ubuntu dopée et revampée. »

ZevenOS : enfin un dérivé d’Ubuntu rafraichissant ?

Ubuntu Linux est sûrement l’une des distributions qui connait le plus de dérivés. En dehors des dérivés officiels (Kubuntu, Xubuntu, Edubuntu, Mythbuntu), on peut trouver – de mémoire :

Et j’ai encore du en oublier un sacré paquet. ZevenOS – qui se base sur xubuntu – reprend une interface qui fera écraser quelques larmes aux amateurs d’OS alternatifs : BeOS. La version 2.0 de la distribution est sortie récémment.

Continuer la lecture de « ZevenOS : enfin un dérivé d’Ubuntu rafraichissant ? »

Incroyable, Ubuntu a un installateur texte :)

Dans un article environ vieux d’un mois, Cyrille Borne, blogueur dont j’apprécie la prose – et qui me soutient quand je me fais incendier par des fanboys – a lancé une pique que j’avais oublié entre temps :

« Pour les plus geeks d’entre vous, ceux qui ne sont pas intéressés par ces grandes distributions si user friendly comme on peut le lire ici Brakbabord qui sort la tête de ses nuages fait le test d’une Archlinux ce qui n’arrivera certainement ici que dans cinq ou dix ans quand la distribution aura changé son installateur. »

La mise en gras souligne le noeud du problème : l’installateur en mode texte…

On loue souvent les distributions modernes pour leur installateur en mode graphique…

Cependant, toutes – ou presque – ont deux faces, un peu comme la tomate qui est à la fois fruit et légume. Et donc aussi bien des installateurs graphiques que des installateurs en mode texte.

Je vais prendre l’exemple de la distribution moderne la plus connue actuellement, j’ai nommé la reine Ubuntu.

Si on fouille sur cdimage.ubuntu.com, on peut voir deux répertoire : daily-live et daily tout court.

Dans le répertoire daily, on a des images qui ont « alternate » dans leur nom. Ce sont des installateurs en mode texte.

L’installateur en mode texte de la Ubuntu Karmic Koala

La preuve en image. Il suffit de récupérer une image récente, et dans une machine virtuelle KVM :

fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 ubu.img 32G
Formatting 'ubu.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ qemu-kvm -k fr -localtime -m 1024 -soundhw all -hda ubu.img -cdrom karmic-alternate-amd64.iso -boot d &

Et il est vraiment compliqué à utiliser.

Par exemple, la définition du pays : suffit d’appuyer sur entrée pour confirmer son choix…

D’autres captures d’écran on ne peut plus parlantes sont présentées. Le temps d’installation est en gros le même que cela de la version « user-friendly » tout en graphique.

Par exemple, le partitionnement du disque :

Ou encore l’ajout d’un utilisateur :

Et une fois l’installation finie, on demande à l’utilisateur de bien vouloir redémarrer la machine :

Et de quoi être rassuré :

L’installateur texte est surement moins « sexy » que l’installateur graphique, mais il n’en est pas moins simple à l’utilisation…

Mais est-ce si grave ? Etant donné que c’est le genre de logiciel qu’on ne voit en moyenne qu’une fois par an 🙂