Pacman 6.0, un coup de pied dans les « roustons » des ArchJaro ?

Comme en moyenne une fois par an – même si la dernière fois remonte à octobre 2019 – le gestionnaire de paquets d’Archlinux du doux nom de pacman, connaît une mise à jour majeure.

Dans l’article, je parlais des problèmes de compatibilité avec un outil de « haut niveau », pamac. En effet, la migration de la version 5.1 avec la 5.2 avait mené à l’ouverture de deux bugs.

[…]
Cela a été aussi un passage douloureux pour l’excellent pamac. Après deux rapports de bug, un concernant la compilation, l’autre concernant l’utilisation, le gestionnaire de logiciels est compatible avec pacman 5.2.

Autant dire que grâce à la grande gueule que je suis et qui est détesté par une partie du monde libre francophone, certaines des personnes en question pourront continuer à utiliser une manjaro ou une base archlinux avec pamac sans prise de tête. Du moins, à la prochaine version stable, le paquet pamac-aur-git que je maintiens étant fonctionnel 🙂
[…]

Cette fois la migration est un peu plus douloureuse. Sur le rapport de bug que j’ai ouvert, le développeur qui répond au pseudonyme de Guinux est assez clair, je le cite :

The port to libalpm 13 is not trivial and I don’t have a time ATM to do it. Be patient.

On peut traduire ainsi :

Le port vers libalpm 13 n’est pas trivial et je n’ai pas de temps en ce moment pour le faire. Soyez patients.

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En vrac de milieu de semaine…

Un court billet, en ce milieu de semaine…

Côté informatique :

Côté culture :

Altesia, groupe de rock progressif bordelais, continue le financement participatif pour son deuxième album, prévu pour septembre 2021. Le financement s’arrêtera le 9 mai 2021.

J’ai parlé dans un article précédent du projet de rétro-ordinateur, le Commander X16. Voici donc les deux niveaux de la version shareware du port en cours du jeu « Attack of the Petscii Robots ».

Et le deuxième niveau :

C’est tout pour aujourd’hui.

Bonne fin de semaine 🙂

LXQt 0.17.0, le retour du « KDE light » :)

La dernière fois que j’avais parlé sur le blog de LXQt, ça remonte à la version 0.14.0 sortie en janvier 2019.

Depuis l’environnement a avancé et a continué son bonhomme de chemin vers la symbolique version 1.0. La version 0.17.0 a été annoncée sur le github du projet le 15 avril 2021. Le site officiel parle d’une version 0.16.0 au moment où je rédige cet article, le 16 avril vers 10 h 40. Autant dire que la phrase qui précède sera rapidement obsolète 🙂

Archlinux propose l’environnement dans son dépot Community, mais la mise à jour n’est pas encore disponible, au moment où je rédige l’article. Encore une phrase qui sera rapidement obsolète 🙂

J’ai donc pris le taureau par les cornes et j’ai fait recompiler l’ensemble de l’environnement sur une machine virtuelle où était installée une EndeavourOS avec LXqt préconfiguré.

La compilation de l’ensemble a pris une petite heure, car il y a près d’une trentaine de paquets à faire recompiler. Ce qui prend un certain temps à faire, certains paquets étant resté en version 0.16.0.

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Mate-Desktop 1.25 : un an de développement pour si peu en apparence ?

Il y a 15 mois, au moment où je rédige cet article, le 12 avril 2021, que je parlais de Mate-Desktop 1.23.

J’ai pu remarqué le retard pris dans la publication de la version 1.26.0 du projet qui continue de faire vivre Gnome 2.x et son ergonomie générale. Depuis 4 versions, le projet sortait sa nouvelle version annuelle entre début février et mi-mars.

Cependant, en ce 12 avril 2021, le site officiel reste bloqué sur la génération 1.24.x de l’environnement. Si on va sur le dépot du code source de la version 1.25, on s’aperçoit que le premier paquet proposé fût Mate-common 1.25.0 le 2 avril 2020. Le dernier en date du 12 avril 2021 ? Atril 1.25.1 en date du 29 mars 2021.

Autant dire que pour les personnes qui espéraient utiliser Mate-Desktop 1.26 avec Ubuntu Mate 21.04 en seront pour une attente de 6 mois.

Dans l’article de janvier 2020, je terminais en disant :

Comme je l’ai dit dans la vidéo, c’est une version de paufinage et je dois dire que j’ai apprécié l’arrivée de l’outil de montage d’image disque. Il ne manque vraiment qu’un outil de renommage de masse de fichiers pour combler mon bonheur.

J’ai donc pris une machine virtuelle avec EndeavourOS à l’intérieur, et j’ai fait recompiler les composants des méta-paquets de mate et mate-extras.

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Grace à Green Recorder, une utilisation constante de Gnome avec Wayland est possible.

Je suis revenu sous Gnome en juin 2020, il y a donc 10 mois déjà. Cela m’a permis de commencer à utiliser Wayland de plus en plus souvent. Pour tout dire, lors de mon utilisation quotidienne de Gnome, que ce soit la 3.36.x, la 3.38.x ou actuellement la version 40, j’arrive à une utilisation qui doit frôler les 90 à 95% du temps de Wayland.

Le seul moment où* je bascule dans une session X11, c’est quand j’enregistre des vidéos avec l’outil Simple Screen Recorder. Mais j’étais à la recherche d’un outil pour magnétoscoper mon écran sous Wayland.

J’avais utilisé une extension pour Gnome du nom d’EasyScreenCast, mais malheureusement celle-ci est incompatible avec Gnome 40.0.

Après quelques recherches, j’étais tombé sur Green-Recorder, abandonné par son précédent développeur et forké – et oui, des forks utiles ça existe et ça fait plaisir – par Danila Vershinin sur Github. J’avais rapporté un bug sur l’impossibilité d’enregistrer en mp4, bug qui a été corrigé dans la version 3.2.9.

Le logiciel en question est disponible sur AUR dans sa version stable et sa version git. J’ai donc pris la version stable que j’ai adapté pour lui faire prendre en compte la mise à jour vers la version 3.2.9.

J’ai fait une minuscule vidéo pour montrer les réglages de l’outil. Enregistrer un enregistreur par lui même, ce n’est pas un peu récursif ? 🙂

L’outil est assez simple d’emploi et surtout cela répond à un besoin que j’avais à combler : enregistrer des vidéos tout en restant sous Wayland. Ce qui me fait franchement plaisir, est-il besoin de le préciser 🙂

Le seul problème est la non-compression du flux mp4 qui fait que la petite vidéo de moins de 3 minutes pesait quelques 376 Mo avant d’être montée dans KDEnlive… La vidéo montée et disponible au-dessus ne pesant que 15 Mo…

Mis à part ça, ce n’est que du bonheur, faut en profiter 🙂

Quand la route de l’Enfer est pavée de bons sentiments, ça donne l’outil ArchInstall.

Dans les notes de publication du mois d’Avril 2021, Archlinux annonçait l’arrivée d’un outil d’installation automatisée, ArchInstall.

Même si officiellement il est chaudement recommandé de passer par une installation à la main, cet outil qui est encore assez jeune peut être considéré comme « canonique » par les modérateurs du forum d’Archlinux.

D’ailleurs l’outil en question a sa page dans le wiki d’Archlinux.

Mais c’est ici où les choses se gâtent rapidement et qu’on peut se dire que cet outil est trop jeune pour être intégré dans l’image officielle. En effet, voici la liste des choses qu’on ne peut pas faire avec cet outil :

  1. Choisir son partitionnement
  2. Choisir d’avoir ou pas un espace de swap
  3. Choisir son gestionnaire de démarrage
  4. Choisir comment trier les miroirs de paquets pour l’installation

Il y a aussi le fait que l’outil est muet quand il fait le tri des miroirs de paquets, ce qui donne l’impression qu’il s’est planté alors que ce n’est pas le cas. Il y aussi le fait que les locales sont peut-être demandées, mais elles ne sont pas appliquées correctement.

En clair, vous vous retrouvez avec un système en Anglais américain même si vous avez choisi une autre locale. J’ai fait une vidéo d’une quinzaine de minutes qui montrent l’engin en action et ses nombreuses limitations.

On peut dire que l’outil est très jeune, mais il est aussi très psychorigide. On est loin de la souplesse d’une installation manuelle ou encore passer par l’outil Anarchy voire prendre une EndeavourOS et lui sortir ses spécificités, car je le rappelle, EndeavourOS est une Archlinux à 99,9% comme je l’avais montré en septembre 2019.

Bref, pour le moment, fuyez cet outil qui est bien trop vert pour être considéré avec un peu de sérieux.

Gnome 40, une migration presque en douceur.

C’est via une information relayée par un ami au pseudonyme patissier que j’ai appris que la Manjaro Linux qui fait fonctionner mon vieil ordinateur portable – un Toshiba à base de processeur Intel T4200 qui remonte à l’époque de la transition de MS-Windows Vista vers MS-Windows 7 – que Gnome 40 était disponible.

La Manjaro Linux en question est une Tux’n’Vape Mate migrée il y a environ six mois vers Gnome. Elle est sur le canal unstable, en clair celui qui est la version de développement de la Manjaro Linux stable.

La migration ne s’est pas trop mal passée, mais j’ai perdu quelques extensions au passage :

  1. OpenWeather qui affiche la météo dans la barre supérieure. Un bug est ouvert en ce qui concerne le passage vers Gnome 40.
  2. Dash-to-dock pour avoir le dash toujours visible, avec un bug ouvert lui aussi.

Le reste ne s’est pas trop mal passé. J’ai pu avoir un support de Gnome 40 dans Pamac via l’utilisation de mon paquet AUR pamac-aur-git qui est désormais étiquetté – du moins au moment où je rédige cet article comme une version 10.1.0beta dont une des principales nouveautés est le support de Gnome 40 justement.

Je me suis demandé ce que donnait la préversion de Gnome 40 disponible – au moment où je rédige l’article, le 28 mars 2021 – dans le dépôt Gnome Unstable. Étant déjà utilisateur d’Archlinux testing – avec les hauts et les bas que cela implique – j’ai franchis le pas.

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Il ne faudrait jamais tomber sur un bug un dimanche… Jamais !

Un billet d’humeur et d’humour qui risque de s’étaler un peu. Prenez donc un café ou un thé et dégustez les mésaventures de ma journée du 21 mars 2021. Vous allez comprendre pourquoi le dimanche est sûrement la pire journée pour avoir droit à un bug assez casse-bonbons.

Comme tous les matins, je mets à jour mon installation d’Archlinux. Dans le lot, je constate l’arrivée de la dernière révision en date du noyau Linux 5.11, le 5.11.8. Il y a d’autres mises à jour dans le lot, comme les premiers éléments de Gnome 40, comme la calculatrice et le moniteur système.

J’en profite pour en parler sur mes réseaux asociaux… euh, je voulais dire sociaux, comme Mastodon par exemple avec la capture d’écran à l’appui qui va bien.

Tout content, je redémarre. Puis je me dis qu’avec l’arrivée de ces éléments, il serait bien de voir ce que donne l’environnement sur sa distribution mère, la Fedora Linux. Je récupère donc une image d’une pré-bêta de la Fedora Linux 34. Je l’installe tranquillement dans une machine virtuelle Qemu dédiée en utilisant Virt-Manager.

Je décide donc de l’explorer un, histoire de prendre des notes pour un potentiel article. Comme j’aime travailler en musique, je lance Quodlibet et pas moins de 5 secondes plus tard, j’ai droit à un superbe plantage de ma session Gnome. Je récupère la main, un peu secoué par une telle mauvaise surprise.

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En vrac de milieu de semaine…

Un court billet, tapé rapidement en fin de journée.

Côté informatique :

Côté culture :

Pour finir, un autre longplay pour le jeu « Attack of the PETSCII Robots« , la carte 8 alias « Robot Hotel ».

C’est tout pour aujourd’hui.

Bonne fin de semaine 🙂

Alors Gnome 40, évolution ou révolution ?

Utilisant de nouveau Gnome depuis le mois de juin 2020 après 5 années passées sous Xfce puis Mate Desktop, je dois dire que j’ai été intrigué par l’arrivée d’une nouvelle présentation générale pour le Gnome Shell.

Au moment où je rédige cet article, le 1er février, la version 40 (ancienne 4.0) est en pleine pré-bêta. En effet, la version alpha a été officialisée le 26 janvier, dixit Phoronix.

J’ai donc pris une EndeavourOS et j’ai fait installer Gnome dessus. Autant me simplifier la tâche au maximum, après tout, c’est le but premier de l’informatique, non ? 🙂

Je vous conseille de faire les opérations de compilation et d’installation en ligne de commande, pour éviter tout désagrément.

L’installation se passe via des paquets AUR. Le premier ? gsettings-desktop-schemas-git, ensuite il faut installer meson. Pour éviter un problème au moment de l’installation de la nouvelle version de mutter, il faut entrer la commande sudo pacman -Rdd gnome-shell

Une fois mutter-40alfa installé, il faut faire compiler libgweather-git, puis enfin gnome-shell-40alfa.

Un redémarrage plus tard, la version alpha du Gnome-Shell de Gnome 40 est disponible.

Ma première impression est que c’est sympa à utiliser. Bon, cela fait penser à une utilisation pour une tablette tactile, mais cela reste supportable pour de l’utilisation à la souris. Rien que la présence du dock en bas permettra d’avoir plus d’icones dans celui-ci qu’avec une utilisation verticale. Cette version risque de signer la mise à mort d’extensions comme dash-to-dock ou dash-to-panel.

Il est fort probable que lorsque Gnome 40 sera officiellement disponible, je l’utilise sans la moindre extension, sauf la météo et le notificateur en haut à droite. Révolution ? Non. Évolution, oui.