En vrac’ rapide et libre.

Pour finir la semaine du libre sous toutes ses formes 😉

Bon week-end ! 🙂

Bandcamp, un site qui respecte les revenus des artistes qui s’y présentent ?

J’ai remarqué une tendance lourde. De plus en plus d’artistes – qui utilisent les licences libres ou en « Tous Droits Réservés » – se présentent sur Bandcamp et proposent leur musique à l’écoute et à la vente.

Je me suis demandé : combien touche un artiste ou un groupe quand je lui achète son album ? Je vais prendre l’exemple de l’album « Crimson » de Hudson que j’ai acheté il y a une grosse semaine. Le digipack de toute beauté est proposé à 10$. En comptant les frais de port, ma « douloureuse » a été de 18$ (soit 14,37 €) pour un album qui serait de toute façon introuvable dans le commerce.

Bandcamp prélève 15% des sommes versées pour faire fonctionner l’infrastructure. Donc, sur les 18$ d’origine, cela représente : (18 * 15) / 100 = 2,7$.

Reste donc 15,3$. Paypal prélève par défaut 2,9% + 0,30$ par transaction. Ce qui nous donne le calcul suivant : ((15,3 * 2,9)/100) + 0,30 = 0,74$

Donc, sur les 18$ versés, 14,56$ reviendont à l’artiste pour faire l’envoi du digipack. Soit, 80,88% du total que j’ai versé à l’achat, en ayant en plus une version numérique qui commence au mp3 320…

Autant dire que l’artiste est vraiment gagnant dans l’histoire, car il serait étonnant de voir de tels gain pour les créateurs sur les plateformes classiques, et aussi pour les artistes passant par les majors du disque.

Et ne pensez pas qu’il n’y a que des illustres inconnus… Il y a aussi des artistes plus « connu » qui l’utilise… Par exemple,  une certaine « Coeur de Pirate » ! Pour info, son dernier album en version numérique coute 9$ canadien, soit 6,84€ (presque aussi cher que sur Amazon mp3) et que l’on peut l’avoir en mp3 320, en flac ou encore en ogg vorbis…

Maintenant, à vous de voir si vous pensez que ce site est une opportunité pour avoir de la musique pas trop chère et qui rémunère correctement les artistes 🙂

Les distributions n’aiment pas la simplicité…

…Ou n’aiment pas le « one size fits all » ? Un fidèle lecteur m’a écrit il y a quelques jours pour me suggérer de parler d’un problème inhérent selon lui aux distributions linux : leur rejet de la simplicité.

Je ne reproduirais pas le message en question, mais tout ce que je peux dire, c’est que cette personne a une dent contre les interfaces qui se démultiplient, spécialement les interfaces nouvelles générations qui ont fait leurs premières armes l’année dernière.

Un reproche que l’on fait souvent aux interfaces graphiques utilisateurs des distributions linux, c’est leur foisonnement. Contrairement au duopole Microsoft-Apple où chacun des adversaires impose sa vision de l’interface graphique comme étant ce que recherche l’utilisateur (en lui imposant au passage sa vision des choses), le monde du logiciel libre est celui qui refuse l’idée de la taille unique, en clair imposer à l’utilisateur débutant comme à l’habitué la même interface, avec les mêmes icones, les mêmes raccourcis claviers, etc…

D’un coté on impose l’interface, et l’utilisateur fait son choix souvent en fonction de ses besoins ou de ses finances, de l’autre, on laisse l’utilisateur choisir ce qui lui convient le mieux à l’utilisation.

C’est pour cela que l’on a 3 grands noms dans les environnements de bureau, Gnome, KDE SC et Xfce, mais aussi un nombre conséquent de gestionnaires de fenêtres plus ou moins complet, allant d’Openbox à RatPoison, en passant par fluxbox, windowmaker ou encore wmfs.

Ce n’est pas que les distributions refusent la simplicité, elle préfère promouvoir un ou plusieurs choix (en fonction de la cible d’utilisateurs qu’elles visent), car tout le monde n’a pas les mêmes besoins, ni les mêmes envies.

Dans ce cas, les distributions les plus ouvertes sont, par ordre alphabétique : Archlinux, Crux Debian, Fedora, Frugalware, Funtoo, Gentoo.

Car soit elles ne mettent en avant aucune interface, soit elles proposent les principales individuellement.

Choisir pour l’utilisateur ou laisser l’utilisateur choisir, à vous de voir la voie que vous préférez !

La fin de Megaupload ? Ben, ça m’en touche l’une…

« …Sans me faire bouger l’autre ». (Jacques C.) Je sais que la citation n’est pas des plus « classe », mais quand on voit le ramdam lié à la chute du site – dommage pour les personnes qui proposait des contenus licites – mais pour moi, c’est une preuve supplémentaire du danger du cloud.

Mais faisons une petite parenthèses. Alors que des lois immondes comme SOPA ou PIPA, plus ou moins dictée par les studios d’Hollywood, veulent mettre en place une censure automatisée pour combattre un prétendu manque à gagner à cause de la copie illicite des oeuvres (il est vrai que la floppée des navets produits chaque années sont des oeuvres qui méritent le plus grand respect) c’est en utilisant des bonnes vieilles lois liées aux finances que les principales têtes de MegaUpload sont tombées.

Comme jadis un certain Al Capone, qui ne fut jamais arrêté pour contrebande d’alcool, mais pour une fraude fiscale.

Ce qui prouve vraiment l’inutilité des lois de plus en plus liberticide proposées par les majors du disque, du cinéma, comme DADVSI, ou les deux Hadopi. Pour mémoire, le budget de fonctionnement d’Hadopi, c’est 12 millions d’euros, soit 12 000 SMICs… Sans que le moindre centime aille dans la poche des artistes…

Bref, fermons cette parenthèse rapide. Le point est que le cloud, c’est pas fiable. Spécialement les grosses structures d’hébergement comme l’a été MegaUpload. J’avais été traité de dinosaure par certaines personnes car je critiquais le cloud, et que je n’avais pas confiance en cette technologie.

C’est triste à dire, mais avoir sa revanche ainsi, cela laisse un goût amer dans la bouche. J’utilise du stockage cloud, oui, mais j’ai toujours un doublon de mes données sur disque dur externe et support type DVD. Donc, j’ai au minimum 2 voire 3 copies d’un fichier.

Pour mes images, j’utilise des services comme flickr (avec un compte payant depuis 3 ans), ou encore Picasa.

J’avoue que j’utilise aussi Google Music – il m’arrive de me déplacer et d’utiliser des bornes internet – même si la plupart de mes albums existe aussi en version physique. Oui, c’est moins écologique, oui ça prend de la place, mais je suis certain qu’en cas de défaillance d’un serveur ou d’un service qui ferme, j’aurais toujours accès à mes données !

J’ai reçu ce midi l’album « Among My Swan » de Mazzy Star. Mon premier réflexe ? Le ripper pour m’en faire un exemplaire numérique. Et j’ai fait deux copie de mon exemplaire numérique : un sur mon disque dur externe, le second sur Google Music. J’ai ainsi 3 exemplaires dont un physique de l’album. On n’est jamais trop prudent !

Mais au delà de la fermeture de MegaUpload et de sa violence, il reste un problème fondamental : accéder librement et sans encombre à ce qui nous est de plus précieux : nos données. Le cloud est très bien sur le papier, mais on perd tout contrôle du stockage dans ce cas.

Richard Stallman nous avait prévenu il y a près de 3 ans : « Cloud computing is a trap »

On peut dire ce qu’on voudra, mais je préfère faire une copie hebdomadaire de mes images stockée dans le cloud. J’ai un client lourd pour le courrier électronique en interface avec mon webmail. Et je m’en porte pas plus mal.

Et si au final, la chute de MegaUpload, c’était l’explosion de la bulle « Cloud Computing » et un changement dans la consommation culturelle… Car je me demande combien de personnes ont pu voir des séries sans doublage médiocre ou encore avec les épisodes dans l’ordre de diffusion, ni attendre 1 ou 2 ans pour voir les dits épisodes.

Combien de personnes ont pu découvrir des discographies d’artistes en qualité supérieure sans devoir se prendre le chou à faire des manipulations ésotérique à cause de DRMs qui n’ennuie que l’utilisateur honnête.

Combien ? La chute de MegaUpload ne poussera personne vers les onéreuses plateformes légales qui confondent utilisateurs et porte monnaie, et l’échange de pair-à-pair chiffré sera bientôt à la mode. Une victoire à la Pyrrhus, rien d’autre.

Ah, le buzz Free Mobile

Histoire de faire patienter les futurs clients, Free s’amuse et se la joue geek. Si on utilise le Konami Code, on obtient une surprise digne du Nyan Cat…

Merci à Nil Sanyas, rédacteur de PCInpact pour l’info.

Vivement l’arrivée de Free Mobile, et c’est plus intéressant que les soit disant grilles tarifaires qui seront des fausses informations jusqu’à ce que les tarifs soient annoncés par Free.

Personnellement, je verrais bien un forfait : 14,99 €, illimité voix, SMS/MMS et données. Et même si pour ce prix, on a uniquement 2 ou 3 heures, ce sera mieux que mon forfait actuel de 25 € par mois pour 1 h 30 et 30 SMS par mois…

Ah, le petit musée des forks ayant foirés…

Bon, je l’avoue, il ne faut pas prononcé le titre à grande vitesse, sous peine d’avoir quelque chose d’inaudible, ou de tendancieux.

Il est dans la nature du logiciel libre de « forker ». Inutile de revenir sur le fork de Gnome-Shell, suffisamment d’encre électronique a coulé depuis. Non, je pense à un fork – et j’ai pris comme résolution de ne pas être trop grossier – comme celui d’AdBlock plus… Il est vrai qu’il faut forker à cause d’une simple case qu’il suffit de décocher ! Utilisant Mozilla Firefox en anglais, l’interface est en anglais, mais même en anglais, la case à décocher est vraiment immanquable !

Une case à décocher... Et un fork en prime ?

Et faire un fork pour une seule ligne de code, quelle utilité 🙂

En effet, voici ce qu’on peut lire dans le pavé justificatif du fork.

The patch to disable “acceptable” ads by default, is just one line.

Autant dire que c’est à mon humble avis – que d’autres personnes partagent – le fork parmi les plus inutiles que j’ai pu voir récemment, en dehors des dérivées à foison d’Ubuntu car le thème de fond a été changé ou que Mozilla Firefox est remplacé par Chromium ou Opera 🙂

Mais remontons quelques années dans le temps, nous sommes en mars 2004, et le projet Gnome propose la version 2.6 de son environnement, avec une nouveauté qui n’est pas du goût de tout le monde, la navigation en mode spatial.

Par réaction, un fork est créé, nommé « GoneMe » en réaction. Le projet ne vivra que quelques mois, la dernière version datant de juillet 2004.

Autre fork, ayant eu cependant une plus longue durée de vie, c’est la version optimisée de Mozilla Firefox pour la vitesse j’ai nommé « Swiftfox ». Une recompilation, en utilisant des optimisations agressives – abandonnées par les codeurs à l’époque de Mozilla Firefox 3.0 – le tout sous la forme d’un binaire propriétaire… L’ultime version ? Une 3.6.13…

Je n’ai pris que les premiers exemples m’étant venu à l’esprit, car le musée des forks ayant foirés doit être largement plus rempli 🙂

Bon troll-di vendredi ! 🙂

Mes prévisions pour 2012…

Puisque les plus grands experts font en fin d’année pour l’année suivante des prévisions – avec un niveau d’échec parfois impressionnant, spécialement en cas d’année électorale (souvenez-vous d’un certain mois d’avril il y a 10 ans environ) – j’ai envie de me lancer à cet exercice qui est toujours marrant.

Sur le plan des distributions Linux : c’est l’année de tous les dangers pour la distribution reine. Coiffée en fin d’année par une de ses dérivées célèbres, Ubuntu et donc sa maison mère Canonical vont devoir convaincre les personnes rebutées par Unity du bien fondé de cet environnement graphique par rapport à ce qui a été l’interface depuis… 2002 🙂

Je pense que le mois d’avril prochain sera un bouleversement. Non seulement car la prochaine version d’ubuntu sera supporté au minimum 5 ans, soit jusqu’en avril 2017, car c’est un LTS, comme jadis le furent les 10.04, 8.04 et 6.06.

C’est un peu le quite ou double. Car les utilisateurs restés sur la version 10.04 se verront proposer la migration. Et ces derniers seront-ils la copie conforme des personnes qui ont accueillis de manières variées l’interface nouvelle generation fabriquée par Canonical ?

Sans trop m’avancer, je pense que Linux Mint et son projet Cinnamon vont connaître un regain de popularité. Et avant qu’on me traite d’anti-ubuntu primaire, voici la photo de ma collection de CDs officiels d’Ubuntu. Le premier exemplaire ? Une version 5.04…

Collection de CDs d'installation d'ubuntu de la 5.04 à la 10.10 avec quelques trous ;)

Linux Mint : ce sera son année. Car le projet Cinnamon qui a fait couler pas mal d’encre numérique sera surement un appeau à utilisateurs conchiant la nouvelle génération d’interface.

Du duo fraticide Mageïa contre Mandriva, j’ai du mal à savoir laquelle des deux passera le cap de la fin d’année 2012.

Coté distributions, la tendance des distributions en .deb de passer d’ubuntu vers debian va continuer. Elle avait commencé jadis avec le passage de Crunchbang vers une base debian, d’autres distributions suivent ce chemin. La dernière en date : La Bodhi Linux, au moins pour sa version pour processeur ARM. Le reste des architectures va suivre ou pas ?

Je pressens aussi que ce sera une année assez faste pour… la Pomme. Suivant la tradition qui veut que depuis l’époque reculée de Windows 3.1 (20 ans déjà), une version sur deux du Windows grand public est pas franchement réussie.

Donc, les réussites ont été : Windows 3.1, 98 (alias 4.1), XP (alias NT 5.1) et 7 (alias NT 6.1). Les échecs : Windows 95 (je l’ai connu…), Windows Millenium (alias 4.90), et bien entendu Windows Vista (alias NT 6.0).

Comme jadis avec le fiasco Vista, la tendance sera en premier lieu à la rétrogradation de version, au passage vers le Mac (pour les plus aisés) ou vers Linux (pour le restant). Le problème ? C’est de vouloir imposer son interface à la Windows Phone 7 sur des écrans non tactiles. J’avais exprimé mon point de vue sur ce problème dans un billet du mois de septembre dernier.

Côté navigateurs, 5% à 10% de plus de parts de marché pour Chrome, grignotés à Internet Explorer et Mozilla Firefox. Cela compensera l’échec qui s’annonce pour ChromeOS et les Chromebook, car un OS castré comme l’est ChromeOS, c’est pas la joie à utiliser, surtout que sans réseau à proximité, il est inutile.

Je sens aussi que ce sera une année douloureuse pour les tablettes à plusieurs centaines d’euros. Quand HP avait liquidé ses stocks à 99 €, il avait montré le vrai prix des tablettes. Car quand on voit les tablettes à la Pomme n’ayant que 16 Go de stockage à près de 500 €, cela fait mal quelque part…

Dernière prévision ? La fin de la belle histoire de Facebook. Car avoir 800 millions voire 1 milliard de membres s’est bien. Mais avoir des membres assidus, c’est mieux non ? Et je suis près à parier que petit à petit Google Plus – que j’ai connu à l’époque de la béta fermée – grapillera des utilisateurs à Facebook. A force de croire que les arbres montent au ciel…

Bilan dans un an, ou d’ici trois mois pour un premier bilan intermédiaire, d’accord ? 😉

En vrac’ rapide, plus ou moins libre.

Quelques liens.

Bonne soirée !

Les logiciels qui ont souffert en 2011… Bilan de mes « prédictions ».

En janvier 2011, j’avais joué mon petit voyant, en exprimant mon ressenti par rapport aux logiciels que je sentais mal parti pour cette année 2011.

Commençons par le commencement. Internet Explorer. Même si Microsoft a déclaré qu’à partir de début 2012, les Internet Explorer installés migreront vers la dernière version disponible pour chaque OS – on peut donc s’attendre à une explosion d’Internet Explorer 8 pour la base de MS-Windows XP encore installée (soit environ 45% du marché, seulement 13 points de plus que MS-Windows 7 sorti il y a déjà deux ans), Internet Explorer 9 est quant à lui pas si répandu que cela.

Internet Explorer 8 est encore à 28% de part de marché (à cause de la base de Windows XP installée) et Internet Explorer 9 seulement à… 10%… A 4 points derrière… Chromium (alias Google Chrome pour le grand public) 15.0…

10% pour IE9 ? Et uniquement 53% pour toutes les versions d’IE confondues… Ca sent vraiment la fin de règne calamiteuse pour celui qui fut il y a moins d’une décennie maitre incontesté de la toile…

Ma deuxième prédiction concernait le duel LibreOffice / OpenOffice. Je déclarais à l’époque :

« Autre logiciel qui va souffrir : OpenOffice.org. Alors que la version 3.3 se traine dans une 8ième version RC depuis le 17 decembre, LibreOffice est en version 3.3 rc2 en route vers la version 3.3 finale. A noté que les deux RCs sont arrivées en moins de 3 semaines. (RC1 : 5 décembre, rc2 : 23 décembre).

Et les annonces sont en faveur de LibreOffice : Canonical (Ubuntu) annonce que ce sera la suite bureautique par défaut, et c’est déjà le cas pour les préversions de la OpenSuSE 11.4 qui sortira aux alentours du 10 mars prochain… La milestone 5 propose LibreOffice… »

La messe est dite. Comme l’a si bien souligné Cyrille dans un article écrit à l’acide nitrique :

Une libération de ce type n’est pas sans faire penser à OpenOffice donné à la fondation apache après le bide pris par Oracle dans les tentatives de vente de licences commerciales de la suite bureautique.

La libération en question ? Celle de WebOS. Et la mise sous perfusion à la Fondation Apache ne risque pas de changer grand chose

Enfin, parlons du duo / duel Mandriva – Mageïa. Bon, j’avoue que je me suis trompé sur la vitalité de Mageïa. La deuxième alpha du projet communautaire est sortie récemment, même si elle plante dans les grandes largeurs dans une machine virtuelle qemu… Pour une version alpha, c’est normal.

Sinon, les deux distributions sont au coude à coude dans le classement de distrowatch, qu’il vaut ce qu’il vaut. Mandriva, 10ième, sur les 6 derniers mois avec 696 pages vues par jour. Mageïa ? 11ième, sur les 6 derniers mois avec 689 pages vues par jour.

Cependant, je pense qu’une des deux ne passera pas le cap de la Saint Sylvestre 2012… On verra bien. Mais les deux sont perdantes, car loin derrière le reste du top 10…

Dans un prochain billet, je ferais mes prédictions 2012… Ben ouais, le résultat ne peut pas être pire que les prévisions des instituts de sondages qui vont se viander lamentablement en avril prochain…

Diaspora : le facebook du libre ? Pour les g33k ? :)

J’ai longtemps hésité, puis je me suis dit : « pourquoi pas ? »

J’ai ouvert un compte sur Diaspora, le réseau social décentralisé qui se veut être un concurrent libre et ouvert de Facebook.

Déjà utilisateur comblé de Google Plus, j’ai donc rejoint un pod, un serveur d’accès au réseau. J’ai choisi diasp.org, car il ne demande pas d’invitation. Et comme le réseau est décentralisé, les serveurs communiquent entre eux, ce qui permet de suivre des personnes inscrites sur d’autres serveurs, comme joindiaspora par exemple. Une liste de point d’accès sérieux est disponible à cette adresse : http://podupti.me/

Et dès le départ, on se retrouve dans un univers à l’interface austère, un peu comme google plus avant l’arrivée progressive des fonctionnalités.

 

Tout comme Google Plus, il existe le principe des cercles, regroupés sous le noms d’aspects : travail, public, famille, etc… D’ailleurs, le suivi des personnes qu’on finit par ajouter aux contacts se basent sur le principe des hashtags, les # qui pullulent sur twitter et identi.ca.

D’ailleurs, quand on créé son profil, il est demandé de choisir 5 hashtags qui permettront de construire un flux de base. On peut ensuite rajouter des hashtags à volonté.

Le profil ne contient que peu d’informations, et il n’est pas obligatoire de tout dire, ni de tout remplir. Vie privée ? Merci, je suis intéressé 😉

D’ailleurs, tout comme google plus (avec le +1) et le bouton « J’aime », un simple lien textuel « j’aime » propose de mettre en avant un contenu apprécié.

Cependant, le réseau est moins simple d’accès que Google Plus ou Facebook. D’abord, car il faut intégrer les syntaxes concernant la mise en gras, en italique, l’insertion de vidéo (qui ne fonctionne pas actuellement avec Dailymotion, mais est-ce grave ?). Comme c’est indiqué, c’est une version alpha. Et c’est du solide, même pour une alpha 😉

On est prévenu qu’il y a encore des choses à améliorer, mais j’avoue que la surprise est assez bonne. Cela risque d’effrayer l’utilisateur de base… Qui n’ira pas mettre le nez ailleurs que Facebook, donc… 😀

Parmi les bons points ? Simplissime d’ajouter un aspect (l’équivalent des cercles de google plus), ou encore des tags. Un lien « Ajouter un aspect » et une boite de dialogue « ajouter un tag » permettent de personnaliser encore plus son flux. Et on ne peut commenter un article d’une personne qui si on l’a dans ses contacts. Par défaut, les articles ne peuvent pas être commentés. Superbe pour éviter le spam, donc.

Parmi les gros manques : les jeux. Mais ce n’est pas vraiment grave. On a l’impression que Diaspora veut revenir aux racines du réseau social, mettre en relation des personnes qui partagent des centres d’intérêts.

On est un peu limité en contacts ? Il suffit de cliquer sur « actualités de la communauté » (quand on gère les aspects), et il n’y a plus qu’à faire son choix en fonction des hashtags que l’on suit.



Je tiens à remercier WeedFast pour son tutoriel qui m’a permis de faire mes premiers pas sur Diaspora.

En espérant que le projet ne capote pas comme jadis fossunet 🙁