Alors que Debian a viré près de 30 années d’histoire du projet, j’ai eu envie de me replonger sur une partie de l’histoire du projet à la spirale rouge.
Entre Debian et la Fondation Mozilla, cela n’a pas été qu’une longue histoire d’amour. Entre 2006 et 2016, en gros entre les Debian GNU/Linux Etch (2007) à Jessie (2015), la distribution pour respecter les marques déposées de la Fondation Mozilla décida de renommer les projets.
Cela donnait :
- Mozilla Firefox devenant Iceweasel
- Mozilla Thunderbird devenant Icedove
- Seamonkey devenant Iceape
Jusqu’en 2013, le renommage fut la règle, puis il fut décidé de repartir sur une base plus pratique, la version ESR de Mozilla Firefox. Dans un bug de 2016, il fut reconnu que les modifications apportées par Debian n’impactait pas sur le logiciel en particulier.
Ce qui fit que la Debian GNU/Linux 8 alias Jessie (qui était dans son cycle de vie primaire) et la Debian GNU/Linux 7 alias Wheezy (qui était déjà la version « oldstable ») virent arriver pour de bon Mozilla Firefox, Mozilla Thunderbird et Seamonkey dans les dépôts officiels.
J’ai eu donc envie de vous montrer ce que donnait cette version « personnalisée » de Mozilla Firefox donnait en action. Pour ce faire, j’ai été récupérer sur les serveurs de Debian l’ultime version de la Debian GNU/Linux 6 alias « Squeeze » dans sa révision 6.0.10. On était alors en juillet 2014.
Vous l’avez vu, le renommage ne changeait pas grand-chose à l’affaire. On avait un Mozilla Firefox qui ne différait que de nom. Iceweasel est toujours maintenu, oui, mais par l’équipe de Parabola GNU/Linux-libre pour remplacer un GNU IceCat obsolète, du moins en cet été 2025, moment où je rédige ce billet.
Je me souviens de cette époque, mais le principale c’était d’avoir un navigateur qui fonctionnait et le changement des icônes n’était pas dérangeant.
A pluche.
Une époque où le choix d’une distro était encore plus « un vrai choix » et j’aimais bien les icones de la série des Ice pendant mes années Debian. Je ne savais pas que c’était une question de droits. Après, la (quasi) généralisation de systemd a plus uniformisé les distributions. Maintenant le choix est plus LTS (ou point release) ou rolling release, stabilité des équipes et donc de la distro ou pas…
Seamonkey est l’un des rares navigateurs que l’on peut encore mettre sur mon vieux coucou qui héberge Windows 7. C’est de la balle !
Brave sur les PC/Smartphone plus récents : un Chrome plus respectueux de la vie privée.
Et si je ne dis pas de bêtises, c’était avec l’arrivée de ces navigateurs, que Debian a inauguré des branches dites « backports » sur les branches stable de Debian.