En vrac’ de milieu de semaine…

23 réflexions sur « En vrac’ de milieu de semaine… »

1. J’ai testé la Fedora 38 et j’ai été plutôt satisfait, me reste à voir ce que donne LXQt dans sa nouvelle version.
   A pluche.

2. Salut Fred,

   Fedora un distribution sérieuse? Oui pour ceux qui sont sérieusement décidés à servir de cobayes pour Red Hat en testant les innovations qui seront intégrées à ses futures versions (ou pas)…

   Merci pour l’info concernant LXQt 13.0. Bon, au plus 28 paquets à reconstruire, ça pourra se faire assez vite.

   1. Salut, j’avoue que je n’ahère pas. Je suis plutot branché Arch et Artix. Pour cette dernière que je suis depuis presque ses débuts je n’avais aucune idée de savoir si dans le futur ça allait avoir du succès mais force est de constater qu’avec un telegram fort de 850 membres et des mirroirs de part le monde cette Artix a trouvé preneurs. j’en ai une installé depuis 2 ans qui n’a jamais attrapé un seul bug, du coup il y en a maintenant une 2è sur un autre PC.

   2. @Didier Spaier : c’est plus une saillie militante qu’une analyse posée, surtout quand d’autres distros reprennent ce à quoi participe ou crée Fedora. Après par contre, l’indépendance et la communauté peuvent être aussi un critère, cela dépend des convictions de chacun. Red Hat est un sponsor et ne manipule pas la communauté comme elle l’entend dans la réalité du « quotidien », soit dit en passant.
      Mon message est amical 🙂

      Après dire qu’elle n’est pas sérieuse, bon… On est nombreux à se tromper, ça arrive. Pour moi une distribution sérieuse :
      1- S’occupe de la stabilité et de la sécurité
      2- S’inscrit dans la durée
      3- Résoud les problèmes
      4- Donne de la lisibilité à ses utilisateurs comme eux mêmes en créé en échangeant avec les développeurs, ce qui est le cas dans Fedora.
      5- Préfère décaler une sortie dans le temps (cf. F37) que livrer une distro insecure.

      Dire que Fedora n’est pas sérieuse – ??? Tout se compare alors. Ton argument sur l’indépendance capitalistique (même si je trouve exagéré) est plus un réel argument à mon avis !

      1. @orion: Pour faire court, Fedora sort une nouvelle version tous les 6 mois environ et cesse de la maintenir 13 mois après sa sortie.
         Source: https://docs.fedoraproject.org/en-US/releases/
         Au moins c’est public, un bon point pour eux.
         Donc, pour avoir un système maintenu par Fedora il faut faire un saut de version tous les ans. Ce n’est pas un problème pour un « geek » mais c’en est un pour un utilisateur lambda ou une utilisation comme serveur. Bon, il est vrai que les utilisateurs lambda n’ont de toutes façons jamais entendu parler de Fedora, vaguement de Linux, ils ont Windows ou MacOS …

         D’autre part mon allusion à RedHat (donc implicitement Microsoft) n’était pas d’ordre capitalistique (chacun sait que le capitalisme est le plus mauvais système à l’exception de tous les autres), mais réaliste. Je ne leur en tiens pas rigueur: les utilisateur de Fedora sont des testeurs pour Red Hat mais en échange ils ont un système gratuit avec le support associé, même si limité et sont libres de leurs choix. On pourrait en dire autant pour openSuSE, que je considère davantage comme sérieuse (et ils offrent le choix entre publication régulière ou continue), plus stable, même si un cycle de vie de 18 mois ce n’est pas beaucoup plus long.

         1. « Fedora sort une nouvelle version tous les 6 mois environ et cesse de la maintenir 13 mois après sa sortie. […] Donc, pour avoir un système maintenu par Fedora il faut faire un saut de version tous les ans. Ce n’est pas un problème pour un « geek » mais c’en est un pour un utilisateur lambda »

            Cet argument me fait énormément tiquer…
            La réalité c’est que l’immense majorité des utilisateurs lambda utilisent Windows et plus exactement Windows 10 ou Windows 11.
            Or, sur ces deux OS de Microsoft, le cycle des mises à jour de fonctionnalité (terme officiel utilisé par Microsoft) est identique à celui de Fedora: une nouvelle version majeure tous les 6 mois (sauf l’an dernier où il n’y en a eu qu’une seule pour Windows 10) et leur maintenance sur seulement 1,5 an: https://fr.wikipedia.org/wiki/Windows_10#Support_et_mises_%C3%A0_jour_successives
            La seule différence ici, c’est que chaque version de Windows 10 est maintenue pendant environ 18 mois au lieu d’environ 13 mois pour Fedora. Wow ! Quelle incroyable différence !
            Peut-être que la populace a vaguement gémi la première année, mais bon an, mal an elle s’y est faite.

            Et pour le coup, les mises à niveau de Fedora ne sont pas plus difficiles à faire que sur Windows 10, contrairement à Linux Mint qui est considérée depuis des années comme parfaite pour les débutants mais qui propose encore d’effectuer des opérations en ligne de commande à chaque changement de version.

3. Bonjour,
   Fedora… j’ai tenté pendant 1 an (il doit y avoir 8 ans) mais arrêté après 2 ou 3 grosses casses sans pourtant faire de manipulations étranges. Sid (ou siduction) et Manjaro ont ma préférence pour du récent qui dure, MX pour du pépère.

   1. @Phreg : Fedora est devenu d’une stabilité métronométrique (même si je n’avais pas de soucis avec la F16 et suivantes, peut-être as-tu des pilotes Nvidia ou c’était un « mauvais passage de distro »). Pour tourner les choses autrement, c’est stable depuis F35… F31 disent d’autres.
      J’ai l’expérience totalement inverse à la tienne : je suis partie de MX pour avoir la stabilité et donc suis retourné à Fedora… :-). Depuis 8 mois j’ai eu un gel de fenêtre ponctuel (!!).

      1. Coucou Orion,
         Fedora, je n’en suis pas fan, mais je dois admettre que c’est une distribution qui commence sérieusement à m’intéresser, elle est vraiment stable chez moi depuis au moins la 33, me semble t’il, depuis je l’ai sur quelques machines où ça passe et parfois ça casse.

         Par contre Didier n’a pas tord en disant que c’est assez labo, on teste ce que redhat veulent mettre en place, ça change d’une version à une autre les technos, on passe parfois du coq à l’âne pour y revenir par la suite. DNF n’est toujours pas (pour moi) un gestionnaire des plus rapides… Et surtout leurs licences est libre mais avec beaucoup d’interdit comme chez openSUSE (c’est pas du GPL mais MIT qui permet cela).

          » Contrôle de l’exportation
         Parfois les règles du contrôle des exportations, ou bien des sanctions économiques, peuvent restreindre votre liberté de distribuer des copies de programmes à l’étranger. Les développeurs de logiciels n’ont pas le pouvoir d’éliminer ou de passer outre ces restrictions, mais ce qu’ils peuvent et doivent faire, c’est refuser de les imposer comme conditions à l’utilisation du programme. De cette manière, les restrictions n’affecteront pas les activités et les personnes se trouvant hors de la juridiction des gouvernements concernés. Ainsi, les licences de logiciel libre ne doivent pas imposer d’obéir à un règlement sur l’exportation comme préalable à l’une des libertés essentielles, quelle qu’elle soit, dans la mesure où ce règlement a une incidence pratique. »

          » Il est acceptable de mentionner simplement l’existence du règlement sur l’exportation sans en faire une clause de la licence elle-même, car cela n’impose pas de restriction aux utilisateurs. Si de fait une règle d’exportation est sans incidence sur le logiciel libre, l’intégrer à une clause n’est pas un véritable problème ; toutefois, c’est un problème potentiel car une future modification du droit de l’exportation pourrait faire que cette exigence ait des conséquences pratiques et donc rende le logiciel non libre. »

         https://www.gnu.org/philosophy/free-sw.fr.html

4. Fedora est une distribution sérieuse. Après, cela n’empêche pas des bugs parfois.
   Sans doute du pas de bol, un souci de matos, etc…
   Comme moi dans le passé avec Manjaro -> 2 expériences malheureuses, mais d’autres utilisateurs n’ont aucun souci.
   De toute façon quand une distribution est vraiment merdique, on s’en rend compte vite. Les utilisateurs finissent par disparaître, et la distribution aussi.
   Or Fedora existe depuis 2002 d’après Wikipedia !
   Donc je pense que c’est du solide quand même non ?

   1. Si tu vas par là, Slackware depuis le 16 juillet 1993. Pas encore 30 ans, patience … 😉

5. @Mudochon : je suis sur Fedora pour la stabilité ! Ceux qui me disent « instables » n’amènent pas de factuel (il s’est passé ceci) sauf deux situations :
   – parfois des problèmes pour l’adaptabilité des pilotes nvidia (situation commune à beaucoup)
   – parfois des problèmes à court terme sur un matériel spécifique vite résolu.

   Après, elle n’est pas la seule : je n’ai pas de souvenir d’instabilité ou de bugs durables sur : Linux Mint, openSUSE Leap ou Debian par exemple (Debian est moyenne pour les bureaux à mon avis)

   Fedora aura d’autres soucis : l’installateur (manque de simplicité relevé par de nbrx utilisateurs, pour ma part lire suffit mais bon…), dnfdragora (ça c’est clair !! > installateur GUI de paquets) et une lenteur de dnf en cours de résolution avec dnf 5.

   Et ses avantages pour la containarisation, stabilité au long terme , le sérieux (désolé mais comparaison est raison), le respect de l’utilisateur (ex : report dans les cordes de Silverblue qui ne sera pas avant mathusalemn le bureau par défaut). Concernant la gouvernance : Fedora a la sienne propre, avec un sponsort Red Hat et des développeurs présents en minorité dans le CA. Elle n’est pas communautaire mais il faudrait être prudent avant de dire qu’elle n’est pas démocratique… (on peut comparer avec pas mal d’autres « communautaires »…). Ce n’est ni Debian ni Arch (forcément communautaires et démocratiques) mais elle l’est plus que d’autres équipes ou développeurs individuels qui sont en fait opaques à la participation et très « descendants ».

   Le ratio sécurité / stabilité / nouveauté / durabilité / légèreté (dernier point sous estimé, je dépasse rarement 2,6 GO de RAM même avec les containers) est pour moi très bon. C’est un compromis très acceptable.
   Elle est quelque part ennuyeuse pour reprendre un mot de Fred (mais je m’en sers pour travailler) et comme stimulant intellectuel c’est clair qu’il vaut mieux arch (même pour la légèreté, le côté hacker…).

6. @Didier :
   Je suis OK avec toi concernant Fedora Server : qu’il n’y ait pas de LTS est (totalement) incompréhensible.
   Après la communauté de Fedora ne se vit pas du tout comme les beta testeurs de Red Hat qui font ça contre une distro… C’est soit un mépris indirect de ta part (tu verrais les échanges que j’ai eu avec les développeurs indiens, c’est assez… décalé !) soit un biais cognitif. Et des biais on en a tous (je m’imagine mageIA comme un sac de noeud à française, posé sur une table…)

   1. @orion: mépris indirect, biais cognitif … Laissons peut-être les grands mot pour de plus grandes occasions et c’est un diplômé en psychologie qui te le dit: https://www.sudoc.fr/134771575 😉

      Plus simplement, en toute subjectivité assumée je n’aime pas Fedora, comme je n’aime pas GNOME: juste de voir s’afficher ce bureau me met de mauvaise humeur (la dernière fois c’était pour vérifier qu’absm fonctionnait sur sur Fedora-Workstation-37-1.7.). Ce qui ne m’empêche pas d’avoir recours de temps en temps à leur documentation et de faire mon marché dans les logiciels abrités sous son ombrelle: https://download.gnome.org/sources/?C=M&O=D

      Amicalement,
      Didier

      1. @Didier Spaier : ah je viens de voir que ton lien renvoi sur Slint, j’y jetterai un oeil à l’occasion…
         OK pour le reste. Bah les biais cognitifs sont répandus non ? J’en ai aussi. J’ai fait psycho du travail, ce n’est pas de la vraie psychologie, je sais je sais. 🙂

         Concernant les changements de version : trop nombreux sur Fedora, meilleur politique sur openSUSE, OK avec toi (j’allai en fait sur Leap quand j’ai appris sa fin prochaine)

         Seulement, un changement de version ne revient-il pas au même qu’une grosse mise à jour, actuellement avec des phases tests plus poussés en plus ? Que Manjaro passe en 22 (grosse mise à jour) et Fedora en 39 ne revient-il pas au même sur le fond, seule la politique de test variant ? (ceux de Fedora sont plus longs)

         1. @orion: tu as fait psycho du travail, moi aussi… Moi au CNAM, et toi où? Cela dit j’étais plus intéressé par la sociologie mais il n’y avait pas de chaire de psychologie au CNAM. Je n’ai jamais exercé comme psychologue et mon dada (auquel je peux consacrer le plus clair de mon temps étant retraité depuis plus de 10 ans) c’est plutôt l’ingénierie des systèmes. Si tu veux essayer Slint, tu es le bienvenu évidemment.

7. Bonjour,

   Et de 3 psychologues avec moi !

   Le blog de Fred va bientôt devenir une nouvelle société savante de psychologie !

   A+

8. Fedora, Manjaro ou autre on trouve toujours une distribution et un environnement qui correspondent à ses goûts et besoins. L’essentiel est de s’y sentir à l’aise assez longtemps pour la maîtriser, ensuite ça roule.

9. @seb95 : Fedora mérite des modifs lorsqu’elle est installée : rpm fusion et concernant ce que tu dis pour dnf il y a des possibilités de modifier les miroirs, la vitesse sur les fichiers avec nano par exemple
   Elle a les qualités de ses défauts : plus sobre que d’autres (il n’y a pas tous les outils que l’on trouve en natif sur openSUSE ou LM) elle a une courbe d’apprentissage que je trouve rapide par la suite dans le sens où on n’est pas noyé sous plein d’éléments au début. Ce côté Feng Shui renforcé par Gnome peut être adapté pour certains utilisateurs qui souhaite se concentrer sur une série de travaux, un ou des jeux, etc.

   OK avec Didier et toi sur la limite du projet global (de Fedora Server aux alinéas sur l’exportation) mais… il y a un projet global qui existe au moins, et qui est discuté (et voté ou par consensus « par défaut ») par la communauté. Les utilisateurs peuvent échanger sur l’agenda 2028 et les avis ou propositions sont recherchées.
   Les linuxiens discutent-ils du projet global de Linux Mint, de Slackware, d’Ubuntu… d’openSUSE ?

   Puis à Fedora il y a une communauté indienne hyper sympa et ouverte (et dispo par visio à des heures indues) ! 🙂 Je pense que si tout l’Occident plongeait en crise grave rien que les linuxiens d’Inde ferait tourner un fork de Fedora 🙂 (bon, cela ne serait plus notre soucis et prendre ce commentaire au second degré aussi)

   1. @Orion, pour les rpmfusion c’est fait, pour ce qu’on peut faire avec dnf et son fichier de conf aussi, sauf que c’est moi malgré la fibre ça se traîne (comme avec opensuse du reste), que dnf lui même est plutôt lent pour sortir ce qu’on lui demande et j’en passe. Je trouvais zypper bien mieux mais ce dernier depuis quelques temps est devenu lui aussi bien lent.

      « Les linuxiens discutent-ils du projet global de Linux Mint, de Slackware, d’Ubuntu… d’openSUSE ? »

      Chez openSUSE oui il y a mais pour le coup moins avec ce qui fait énormément parlé c’est-à-dire ALP. En plus openSUSE te donne vachement les moyens pour contribuer et te permettent de le faire facilement, du coup c’est plutôt la méthode de celui qui fait c’est celui qui décide.

      Maintenant, je sais que quand Debian me gavera pour X raison, je me tournerais vers Fedora ou encore Nixos, mais pas vers openSUSE car de un ALP n’est que vaguement un truc prévu, de deux le rolling ne me va pas même si tumbleweed est vraiment solide, ça correspond pas à mon besoin de calme.

10. @Didier : Je l’ai fait au CNAM aussi, en cours du soir. Bp de Piaget mais aussi Mélanie Klein (curieux aujout dans la psycho génétique je sais bien…)

    Pour Slint j’ai vu qu’elle pouvait être adaptée au malvoyant et je pourrais être amené à travailler pour ou avec « ce public » (pour simplifier) dès la rentrée. Je jetterai un oeil. Autre aspect de mon intérêt, essayer une descendante de Slackware, jamais fait (sauf si on y rattache openSUSE ? Mais je connais mal cette filiation…)
    Je l’essaierai en VM dans les prochains temps. J’ai lu une partie de tes notes techniques je verrai pour le vocal…

    1. @Orion: Si tu peux attendre une semaine pour essayer Slint, je vais publier une nouvelle ISO avant fin avril avec un installateur amélioré et tu auras les paquets les plus récents d’emblée. Je viens de finir d’empaqueter LXQt 1.3.0, je livrerai ça demain avec alsa-1.2.8. Sinon, au lieu ou en plus d’une VM tu peux installer sur une clef USB ou sur une carte SD dans un boiter USB. L’installation est plus longue mais après ça roule, même si pas aussi vite bien sûr que sur un SSD ou un NVMe. Et si tu as une clef Ventoy tu peux juste copier l’ISO dans la première partition, pas besoin d’une autre clef pour y écrire l’ISO.

       1. @Didier : message bien lu… Slint c’est l’Atlantide, tout un continent caché ^^ (j’ai vu les sites… whoua !). Concernant la malvoyance je n’ai des besoins que dès septembre j’attends qques temps et verrai soit pour la clé soit pour la virtualisation (mais je n’ai plus qu’une distro sur chacun des deux ordis, un peu de place donc pour la VM…)

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