En vrac’ de fin de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce troisième vendredi de février 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Grand Ciel, spécialisé post-rock a publié une vidéo pour un titre de son dernier album en date, « Somew(h)ere In A Nostalgic New World ». La voici ci-dessous.

Sur ce, bon week-end !

5 réflexions sur « En vrac’ de fin de semaine… »

  1. Bonjour,

    Artix, c’est à recommander ? J’utilise Manjaro actuellement depuis de nombreuses années, mais que penser d’Artix pour un usage quotidien et pour un utilisateur avec un niveau moyen en informatique ?

    Merci.

    1. Artix c’est en gros : Archlinux – systemd + OpenRC. En gros, une archlinux avec ses spécificités d’administration au quotidien.

      Le mieux est de tester l’Artix dans une machine virtuelle pour voir si cela colle aux besoins qu’on exprime.

    2. Bonjour Arnauld,

      D’abord un peu de contexte puis mon retour d’expérience rapide.
      Je suis sur Artix et un utilisateur moyen ; j’aimais bien bidouiller un peu il y a des années, puis avec le temps (passé et en moins) et les scripts pour automatiser le courant, j’ai peu à peu perdu en envie de bidouilles.
      J’étais sur Manjaro de 2016 (environ) à 2022, soit un peu plus de la moitié de mes années sur Linux (Ubuntu -> Fedora -> Arch Linux -> Manjaro -> Artix Linux). J’ai choisi Artix Linux pour raison idéologique en tant qu’extrémiste anti-systemd 😉 Plus sérieusement, je n’apprécie pas la tournure de ce projet qui devient un bloc quasi-incontournable et nécessaire pour de plus en plus d’applications voire environnements complets (GNOME en aurait besoin sauf contournement/bidouille). Ça et l’éventuel trou de sécurité en cas de faille sur un logiciel s’occupant de l’init, du journal et bien d’autres fonctionnalités.

      L’installation en elle-même était d’une simplicité surprenante, je m’attendais à quelque chose proche d’Arch Linux (où c’est peut-être aussi devenu plus facile depuis 2014), mais l’installateur graphique a rendu les étapes très faciles et « clique-bouton ». J’ai choisi une configuration avec OpenRC (pour lequel pas mal de documentation est accessible sur le wiki de Gentoo entre autres) et XFCE en environnement de bureau. Le plus difficile a probablement été d’apprendre les quelques commandes d’utilisation d’OpenRC et la configuration nécessaire pour relancer des services s’arrêtant, ce qui n’était clairement pas compliqué.
      Ensuite à l’utilisation, j’ai rencontré deux ou trois problèmes, pas forcément spécifiques à Artix Linux.
      D’après mon historique web et ma mémoire, j’ai rencontré les problèmes suivants :
      – un avec KeePassXC ne se lançant plus et l’interface d’Audacious (pas en thème sombre) en raison d’une bibliothèque Qt en retard (je ne sais plus si ces deux problèmes étaient liés). Je crois que j’avais rétrogradé la version de Qt le temps que le dépôt soit mis à jour (fonctionnel le lendemain).
      – Un autre problème rencontré était sur le gestionnaire de login ou le déverrouillage de session. Je tiens à en avoir un léger, sans économiseur d’écran, il me semble que light-locker ne fonctionnait pas avec ma configuration et que j’ai dû passer à slock (dont je ne comprenais initialement pas le déverrouillage qui consiste en une fenêtre rouge/bleue uniforme sans indication visuelle que le mot de passe est bien saisi).
      – Un problème non spécifique à Artix Linux après une mise à jour de glib2 où gnome-keyring (nécessaire pour stocker les mots de passe sur NetworkManager) consommait 25 % de CPU et faisait souffler mon ordinateur en permanence. Là aussi j’ai rétrogradé la version de glib2 et bloqué sa mise à jour jusqu’à ce que les dépôts intègrent la bonne version de glib2 (pas encore le cas cette fois-ci après quatre mois).
      – Enfin, d’occasionnels problèmes de signatures sur des paquets bloquant les mises à jour du système même après régénération de mes trousseaux de clés des développeurs. Il y a peut-être une solution propre, pour le moment j’ignore simplement les paquets posant problème dans la configuration de pacman jusqu’à ce qu’ils passent un jour.
      À noter que je rencontrais aussi des problèmes avec Manjaro (mais pas avec les clés des développeurs invalides), mais moins avec les années. Ça m’était même un jour arrivé de ne plus pouvoir le lancer et il me semble que j’avais dû passer par un lancement en commande via le Grub voire par un système externe en LiveUSB.
      Il existe aussi un forum où on peut poser des questions, il est moins actif que celui de Manjaro, mais suffisant pour trouver des réponses.

      En résumé, je suis entièrement satisfait et passé l’installation je ne vois presque aucune différence à l’utilisation avec Manjaro.

  2. Petite note au passage, je suis retourné vers Tails récemment (plus par nostalgie que par besoin) et je dois dire que je suis très déçu de l’évolution de cette distribution.
    Trop lourd, du bloatware au sens large du terme pour le genre d’usage que cette distro appel… Plus grand-chose à voir avec la 1.8 malheureusement.

    1. Je ne me suis pas servi de tails depuis des années et justement son avantage, à l’époque, était d’être légère. Si c’est pour travailler sur un ordi public (ou inconnu) en live session avec un système devenu lourd, je ne vois pas (trop) l’intérêt effectivement, surtout qu’il y aura plein d’alternatives. (Surtout que pour travailler sur un ordi tiers avec une clé usb, encore faut-il avoir accès à l’UEFI ou Bios et que la clé démarre dessus).
      Autant se soucier de la sécurité de son smartphone, souvent le « grand oublié » (connexion partagée, sécurisation des données…)
      A la limite Tails peut par exemple servir sur des ordis associatifs, publics dont on a aucune idée de la sécurité… Si on a besoin de Tor là encore une fois…

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