Souvenirs d’un vieil internaute, épisode 3 : les moniteurs de connexion.

Quand j’ai commencé à utiliser internet vers 1997, on était limité par la connexion très lente et aussi par le fait qu’on arrivait rapidement à des notes astronomiques à chaque nouvelle facture.

Jusqu’à l’arrivée des forfaits du genre 50 heures de connexion par mois comme celui proposé par Free pour 99 francs fin des années 1990 début des années 2000, forfait qui existe toujours, on ajoutait dans la trousse à outils un moniteur de connexion.

Cet outil permettait de savoir combien de temps cumulé de connexions s’était écoulés. Même si ce n’était pas des outils miracles, ça permettait d’avoir une première approximation de la douloureuse qui nous attendait dans les semaines qui suivaient.

Comme pour hamster, il me serait impossible de faire en fonctionner un, même en émulation. Je dois dire que l’arrivée d’une connexion en RNIS connue sous le nom d’itineris en France, puis mon passage à l’ADSL ont rendus ce type de logiciels obsolètes.

Si vous avez connu l’internet à l’époque de la bulle (1998-2001) les logiciels moniteurs de connexion ne vous sont pas étrangers. Et peut-être aussi familier que l’atroce chant de la porteuse pour une connexion par modem RTC.

10 réflexions sur « Souvenirs d’un vieil internaute, épisode 3 : les moniteurs de connexion. »

  1. Alors là, j’en suis resté baba : ce fameux forfait 50h existe toujours ?!!!

    Je veux dire, on peut vraiment y souscrire, c’est pas une page web oubliée par Free ?

  2. L’horrible son « rrr YYYYYYYYYannnaAAAAAnnnnn » i=oui.

    J’ai eu la chance d’être dans un quartier pilote et avoir eu dès 1995 un internet illimité (à prix fixe donc).

    Internet à changé ma vie et je ne pourrais pas faire le métier que j’ai actuellement sans internet.

    Ça façonne les vies, rapproche les éléments d’une même tribu disséminée dans l’espace francophone, ca nous permet de vivre notre vie depuis une lucarne, si comme moi… l’autre n’est pas un idéal 🙂

    Winamp, Paint shop pro cracké, les clés Office, les filles nues trouvées sur le moteur Yahoo, les papotages sur IRC.

    J’ai aimé cette époque et l’aime encore.

    ++ les gars 😉

  3. Vers 1979 j’ai été chef du projet « gestion des magasins et des approvisionnements » de l’usine de Bilancourt de Renault. Une trentaine (si je me souviens bien) de terminaux d’atelier, sur les lignes de montage de 4L et dans les magasins de composants qui les alimentaient, étaient reliées par des lignes téléphoniques dédiées, débit 1200 bauds, à deux Mini 6: https://fr.wikipedia.org/wiki/Mini_6. Mais ça… C’était avant.

  4. Chez moi, on a été assez vite récupérés par AOL (en 1998), qui proposait évidemment sa célèbre suite logicielle tout-en-un, et qui possédait une fonction permettant de savoir depuis quand on était connectés (+ des détails sur l’abonnement, en l’occurrence un forfait illimité payé à la minute de connexion, laquelle s’interrompait toute seule après 30 minutes, au début).

    J’ai donc jamais vraiment eu l’usage de ce type de logiciels, surtout qu’on est passés ensuite 6 ans plus tard sur de l’ADSL ; et là, si la connexion devait encore être activée manuellement, il n’était plus vraiment utile de surveiller le temps passé en ligne (je le reportais sur un tableur, et j’ai toujours le fichier dans mes archives).

  5. Salut Frederic,

    Tu dit que la connexion RNIS s’appelais Itineris, en fait Itineris était le nom commercial du GSM, le RNIS s’appelais Numéris ! 🙂

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