C’est officiel. Pour l’année 2018, la distribution dont la page a été le plus consultée, c’est celle de la Manjaro Linux. Cela met fin au règne de la LinuxMint commencé en 2011, prenant le relais d’Ubuntu qui monopolisait la première place depuis 2006.
Bien que le classement ne veule rien dire en terme d’installations – car comment savoir autrement qu’en téléphonant régulièrement à la maison si telle ou telle distribution est toujours en place sur un disque dur ou un SSD ? – c’est surtout sur le plan symbolique la fin d’une domination d’une famille précise : celle de Debian via Ubuntu sa fille et LinuxMint, sa petite-fille.
Comme le précise si bien Distrowatch sur sa page de classement des pages :
The DistroWatch Page Hit Ranking statistics are a light-hearted way of measuring the popularity of Linux distributions and other free operating systems among the visitors of this website. They correlate neither to usage nor to quality and should not be used to measure the market share of distributions. They simply show the number of times a distribution page on DistroWatch.com was accessed each day, nothing more.
Ce qui donne traduit rapidement pour les personnes ne supportant pas la langue des mangeurs de pudding :
Les statistiques de DistroWatch Page Hit Ranking sont un moyen ludique de mesurer la popularité des distributions Linux et autres systèmes d’exploitation gratuits parmi les visiteurs de ce site. Ils ne sont en corrélation ni avec l’usage ni avec la qualité et ne doivent pas être utilisés pour mesurer la part de marché des distributions. Ils indiquent simplement le nombre de fois qu’une page de distribution sur DistroWatch.com a été consultée chaque jour, rien de plus.
C’est suffisamment clair pour que je n’ai rien besoin de rajouter. Du moins, je l’espère 🙂
Mais il y a un truc marrant. Jetez un oeil au classement de curiosité des distributions sur la page récapitulative que ce soit sur un, trois, six ou douze mois en ce début janvier 2019.
Après Manjaro Linux, les cinq suivantes sont toutes basées sur des paquets debian : LinuxMint, MX Linux, ElementaryOS, Ubuntu et Debian.
C’est tout de même marrant de constater cette monoculture du paquet deb dans le monde du libre. Je sais très bien qu’il n’y a sûrement aucun rapport avec les installations réelles mais ce paquet de distributions basées sur les paquets debian est intéressante à noter.
Cette surreprésentation fait quelque part écho à un billet de Denis Szalkowski sur l’exception française concernant Debian.
Après, il est compréhensible que le monde Debian via ses filles et petites-filles soit autant représenté. Sans Ubuntu, nombre de libristes actuels, dont je fais partie, n’auraient pas franchi le pas du mono-démarrage linuxien.
Quoiqu’il en soit, maintenant que Manjaro a confirmé sa montée en puissance en terme de curiosité sur Distrowatch – qui est quand même un des gros sites si l’on veut se tenir informé de la vie du monde linuxien – ne va-t-on pas assister à une forme de dénigrement – avec des arguments plus ou moins fallacieux – par rapport à cette distribution qui a le vent en poupe actuellement ?
Aucune distribution n’est parfaite et aucune ne le sera jamais. Une chose est certaine, l’équipe de Manjaro n’a pas intérêt à se louper sinon le retour du bâton sera féroce. Je suis utilisateur de la fille d’Archlinux sur mon ordinateur portable. Je n’ai pas grand chose à lui reprocher.
Quant à passer uniquement sur Manjaro en englobant mon ordinateur fixe, c’est un pas que je ne franchirai que si je manque de temps physique pour administrer mon Archlinux.
Après, comme je l’ai dit en introduction de l’article, un classement de curiosité et de popularité n’a rien de scientifique. Il est techniquement impossible de savoir à l’instant T quelle distribution est installée à quel endroit mis à part en violant la vie privée de la personne utilisant la dite distribution.
Je suivrai au fil des mois le classement de curiosité de distrowatch. Si en décembre 2019, Manjaro est toujours première, c’est qu’elle aura réussi à se faire durablement sa place au soleil. Sinon, tant pis !
https://docs.google.com/spreadsheets/d/1DcZZQ4HL_Ol969UbXJmFG8TzOHNnHoj8Q1f8DIFe8-8/edit#gid=1725541467
Merci pour les statistiques. Une manière comme une autre d’avoir une idée des installations réelles. Mais cela ne concerne que les utilisateurs de Steam.
Il serait étonnant que 100% des linuxien(ne)s utilisent le service de Steam 🙂
J’ ai essayé quelques de distributions avant de me stabiliser sur Manjaro pour des raisons pratiques, notamment de temps et de facilité.
Steam quand ce logiciel était pré-installé, il faisait partie du package de logiciels que je virais avant même d’avoir configuré ma distribution.
je suis impatient de voir ce que va donner votre nouveau bébé la : Manjaro Gnome lite, si j’ai bien compris le schmilblick!
Evidemment si l’installateur reste Calamares, ça va être une sérieuse épine dans le pied d’Architect. Sauf pour le geek aimant vraiment personnaliser leur jouet au max.Excellente continuation.
Bonjour,
« Après Manjaro Linux, les cinq suivantes sont toutes basées sur des paquets debian : LinuxMint, MX Linux, ElementaryOS, Ubuntu et Debian »
Je pense qu’avec les logiciels en .deb et l’installateur Gdebi =une installation facile comme un windaube….Non.
Puis historiquement les saveurs à base de Debian ont prouvées leurs efficacités.
Jamais dit le contraire sur la preuve de l’efficacité des bases Debian. Que la curiosité se porte sur autre chose serait-il l’expression d’une lassitude ?
On verra bien le bilan en décembre 2019.
8662 au cumul des clics portés sur la base Debian après cela reste qu’une question de saveur et d’appréciation des environnements proposés.
Si tu considères que l’on peut agréger la mère (Debian), la fille (Ubuntu) et la petite-fille (LinuxMint), pourquoi pas. Mais il faudra m’expliquer pourquoi trois entrées alors qu’une suffirait…
Idem pour les différentes saveurs d’ubuntu (Kubuntu, Xubuntu, Ubuntu Mate, Ubuntu Budgie)… J’avoue que je me pose la question 🙂
C’est comme pour toutes les distributions principales…Leurs filles sont bien plus faciles à installer,paramétrer,utiliser au quotidien …Il est vrai que pour Ubuntu il aurait pu faire comme « Mandriva » à la bonne époque,tu installes et tu choisis l’environnement qui te convient à l’installation et comme ça pas de saveur du style (kubuntu,xubuntu,mate etc,etc…). Une image ISO pour plusieurs environnements ça c’est cool,non.
Mais j’y pense si il faisait ça c’est Ubuntu passerait N°1 du nombre de clic sur distriwatch au vu du nombre de clic sur chaque distribution.
Si on prend les grandes saveurs, pour les publications officiellement reconnues par Canonical encore en vie, même si parfois le travail a été commencé une à trois versions auparavant :
Kubuntu, première version la 5.04 (Hoary Hedgehog)
Edubuntu, première version la 5.10 (Breezy Badger)
Xubuntu, première version la 6.06 (Dapper Drake)
Lubuntu, première version la 10.04 (Lucid Lynx)
Ubuntu Studio, première version la 12.04 (Precise Pangolin)
Ubuntu Mate, première version la 15.04 (Vivid Vervet)
Ubuntu Budgie, première version la 17.04 (Zesty Zapus)
Pour la Kylin, je ne connais pas sa date de reconnaissance par Canonical.
Additionner, soit. Mais comme ce sont des équipes indépendantes qui ont produit les dites saveurs sur une durée de 12 ans, ce serait des plus artificiels.
Bonjour,
je suis arrivé à l’utilisation de ces distributions par goût de la stabilité et surtout leur facilité.
La grosse surprise pour moi est MX : un retour en force après Mepis qui avait passé 2-3 ans sur mon PC début 2000. Je l’avais quitté quand elle s’est basée sur Ubuntu plutôt que Debian. J’y suis revenu (avec antix aussi par besoin) depuis 2 ans .
J’ai découvert Manjaro ici ! Et l’ai gardé (en VM) pour changer un peu du DEB car plus neuf, c’est parfois utile d’avoir une version très récente d’un soft. Comme je n’ai pas la patience (ni les compétences je pense) pour Arch, je la garde. Ma prochaine grosse modif du laptop sera de remplacer LMDE par Manjaro en dur, je n’ai pas vu ce qu’elle apporte de plus que Debian.
j’aime bien le pudding (bon), mais ça ne m’aide pas à la compréhension de l’anglais 🎃
@Fred
Tous mes vœux, Fred, et merci du travail que tu fais autour de Arch Linux et Manjaro que j’ai découvert grâce à toi. Si tu n’existais pas, il faudrait t’inventer. ;+)
Juste une question : Pierre-Yves – un ancien stagiaire fan de Gentoo – me disait avoir eu plusieurs vracs suite à des mises à jour de Manjaro ? L’as-tu également constaté de ton côté ?
Pour ta question, je dois dire que la seule fois qu’une Manjaro a pu partir en vrac, c’est à l’époque de la mise à jour pourrie d’avril 2017. Depuis, rien à signaler.
Depuis 2006 je roule en Debian et je pense que cela continuera en 2019, pourquoi changer de crémerie quand on a tout ce qu’on veut sous la main.
A pluche.
Debian et Ubuntu : la poule et l’oeuf ?
Je voudrais rappeler quelques éléments.
Ubuntu, c’est une SID stable pour environnement X86_64. Les paquets remis dans le pot commun par Ubuntu ne peuvent pas être mis stables chez Debian, du fait qu’ils n’ont pas été testés pour tous les processeurs pris en charge par la distribution. Autrement dit, je me demande si ce n’est pas Ubuntu qui concoure le plus au développement de Debian. Heureusement, Google et M$ sont là pour financer la fondation indépendamment de Canonical. ;+) Il était temps de lui donner les moyens de son indépendance. Yek, yek !
Source : https://help.ubuntu.com/lts/installation-guide/amd64/ch01s02.html
Oui et donc, je sais pas si tu regardes les dons de toutes les grosses écuries mais Google donnent à tout le monde, donc ubuntu ou autre c’est pareil…
Microsoft participe aussi ainsi que toutes les boites qui font du proprios…
Bref, j’ai dû mal comprendre mais je ne vois pas où tu veux en venir.
Pour debian/ubuntu, ubuntu reprend 100% du taff de debian et rebuilds seulement sans rien toucher dans la majorité des cas, surtout pour ce qui vient de unniversel c’est du 100% debian! Et inversement, le taff d’ubuntu finit souvent par arriver, mais vu les changements fait dans ubuntu avec tres peu d’explications, je trouve normal que ça n’arrive pas de suite dans stable. De toute façon il est conseillé de faire déjà pour Debian qui arrivera pour Ubuntu et pas inversement.
Concernant les liens entre Google et Ubuntu, ils viennent peu ou prou d’être rompus du fait que Google a abandonné sa Gubuntu – et le support qu’il payait à Canonical – au profit d’une Debian Testing, fruit des apports de Ubuntu, en grande partie.
Bonne année Fred
juste dire que la Fedora n’est pas la 1ere du lot, mais assure..!!
elle serait passé de Fixed a Rollin
bien cordialement
Didier
Depuis quand cette « migration » car Fedora est toujours présentée comme une fixed release assez dynamique.
oupsss………..désolé, effectivement c’est la version rawhide qui est rolling, la version 29 est bien en fixed
J’ai utilisé Linux Mint pas mal de temps chez moi. Je l’utilise encore au boulot et j’en suis toujours satisfait.
Je suis passé à Manjaro grâce à Frederic sur mon PC perso de la maison. Je ne regrette en rien au vu des performances ; démarrage hyper rapide, j’ai réussi à voir la différence même avec un SSD, et installation des paquets et des maj très rapide aussi (la ce sont les paquets arch qu’on peut remercier). Par contre c’est pas une distro que je conseillerais ou que je j’installerais chez un débutant, j’ai déjà plusieurs souci d’affichage avec les maj des paquets nvidia. Maintenant je sais comment faire je redémarre en mode TTY je supprime les paquets nvidia et je les réinstalle et ça roule.
Sur le plan des pilotes propriétaires, tout est géré par l’outil Manjaro Settings Manager, section pilotes propriétaires : https://wiki.manjaro.org/index.php/Configure_Graphics_Cards et https://wiki.manjaro.org/index.php?title=Manjaro_Settings_Manager
Je te rassure N-vidia peut être largement aussi casse gueule avec une distribution réputée pour les débutants comme Ubuntu, donc Manjaro n’y est pour rien.
Pire encore, il arrive aussi que cette marque fasse de la merde avec Windows, j’ai déjà vu des gros soucis sur des PC avec du N-vidia quand on change de version de W10 par exemple.
N-Vidia a quasiment une situation de monopole aujourd’hui, ce qui entraine parfois des soucis de qualité dans le support. Pourquoi s’embêter à bien travailler vu qu’il n’y a pas de concurrence ?
AMD a mis un sérieux coup de pied au cul à Intel avec les Ryzen. Quand on voit le classement du top des ventes des processeurs sur LDLC ça pique pour Intel lol -> https://www.ldlc.com/informatique/pieces-informatique/processeur/c4300/
Vivement qu’un constructeur fasse la même chose pour réveiller N-Vidia dans le monde des cartes graphiques.
La popularité… J’insiste, nous parlons ici de popularité, pas des mérites intrinsèques de tel ou tel OS.
D’abord DistroWatch, ils sont honnêtes, ils le disent, c’est un indicateur de la curiosité des linuxiens pratiquants, pas de l’utilisation réelle de telle ou telle distro. Distrowatch, par curiosité, j’ai farfouillé dans tous les coins, j’ai regardé plein de trucs, juste pour m’informer, ou pour parfois installer un truc sur Virtual Box. Ce n’est pas forcément en lien avec ce que j’utilise.
En termes d’utilisation réelle, je pense que le duo Ubuntu/Debian est loin d’être détrôné et ne le sera pas à moyen, voire long terme. RedHat/Fedora arrivent loin derrière. Et Suse/OpenSuse plus loin encore. Et le duo Arch/Majaro, je n’en parle pas. Encore un fois, je ne parle pas des mérites intrinsèques. Mais de l’utilisation.
La gendarmerie française, c’est combien de postes de travail équipés d’Ubuntu ? 90’000 si j’en crois Wikipedia. Et si on tend l’oreille, qu’on lit un peu, et qu’on s’intéresse aux administrations publiques qui utilisent du GNU/Linux sur leurs postes de travail, qu’est-ce qu’on a ? On a Ubuntu et Debian, ainsi que des adaptations de ces distros. Parfois on entend parler de Red Hat ou Fedora. Et, exceptionnellement, on parle de Suse et d’OpenSuse. Pour les entreprises, je crois que c’est un peu pareil.
Lié à ça, vous avez la question de la connaissance, de la documentation. Depuis que je m’intéresse à Linux, y’a rien à faire, la plus grosse base de connaissance que j’aie vue en langue française, c’est le wiki de Ubuntu-fr. Et si vous cherchez un bouquin pour vous initier à Linux, Ubuntu et Debian, seront les plus représentées; Fedora suivra, loin derrière. Une exception : je viens de voir que la dernière version de Linux pour les Nuls parle de Fedora et Mandriva (à l’époque ils parlaient de Fedor et Ubuntu et j’avoue être surpris de ce changement).
Les grandes marques de PC qui proposent des machines préinstallées ou qui, au moins, proposent des machines testées sous Linux, de quoi parlent-elles ? De Ubuntu et de Fedora. Parfois de Suse.
Ceux qui font du reconditionnement, ceux qui luttent contre la fracture numérique ou contre l’obsolescence programmée ? Ils bossent avec quoi ? Je pense à Emmabuntus, basée sur Ubuntu puis Debian. Ici en Suisse, je pense à Itopie à Genève, qui vend des ordinateurs reconditionnés sous Ubuntu. Ou alors à Why! qui vend des PC « durables » sous Ubuntu également.
Et les administrations ou les boîtes qui proposent un soft particulier pour Linux, pensent généralement en premier lieu à Ubuntu (et Debian), puis à Fedora. Du genre, on vous propose un paquet DEB et un paquet RPM. Ou alors on vous met une procédure d’installation sur Linux, en précisant que ça n’a été testé que sous Ubuntu.
Et il y a l’influence des serveurs. Quelles sont les distro utilisées sur les serveurs ? Ubuntu, Red Hat, Suse, Debian. Vous me direz que ça ne compte pas, que ce sont des serveurs et qu’on parle d’utilisateurs lambda. Mais ça signifie qu’il y a du monde à former, qu’il faut qu’il y ait des experts qui connaissent ces distros.
Bref, ceux qui sont « en tête » bénéficient d’une sorte d’effet rétroactif positif. Et les dérivées, notamment, Linux Mint, en bénéficient indirectement.
Ce que tu as décrit dans ce long commentaire bien écrit et argumenté, on peut le résumer un seul terme : de la monoculture.
Toute monoculture est dangereuse car casse-gueule. Pour la qualité de la documentation, désolé de te le dire, si tu parles un minimum anglais – ce qui est indispensable quand on s’intéresse à l’informatique libre – le wiki d’archlinux.org est une ressource difficilement contournable.
Je tiens à te remercier, tu viens de me donner une idée d’article « hypothèse » que j’avais vaguement en tête et qui vient de murir grace à ton commentaire.
Et bien comme le commentaire de grompf, je suis du même avis.
Je rajouterais qu’il me semble avoir lu que les plus puissantes machines serveurs du monde étaient sous SUSE, je crois avoir lu un truc comme ça dans le forum alionet.
Pour ta Doc de archlinux, c’est sûr qu’elle est bonne, voir excellente, mais on est très loin de ce que l’on trouve chez debian, que ce soit en anglais ou en français… On peut aller voir sur le site, le wiki est bien rempli, et surtout les Books en lignes du site comme les manuels.
Je ne parle même pas des livres commerciales qui sont présents dans nos boutiques et dans notre langues.
Donc clairement la famille debian/Ubuntu a la meilleure des documentations.
Source des machines les plus puissantes sous SuSE ? Ce qui est affirmé sans preuves…
Je peux prendre de la documentation depuis le wiki d’Archlinux et dépanner de nombreuses distributions car la plupart du temps elle est neutre.
Quant à l’argument de la documentation et compagnie, je te répondrai ceci : une conséquence d’une forme de monoculture. D’ailleurs, si on prend de la documentation d’avant 2007-2008, je pense que ce serait Mandriva qui serait cité le plus souvent.
Libre à toi de faire ton adorateur d’une famille de distributions. Je dis juste que réduire le monde du libre et sa documentation en général à une seule famille, c’est plus que casse-gueule au final.
Après, chacun verra midi à sa porte. Simplement, il ne faut pas oublier un fait : le monopole du duo Ubuntu – LinuxMint pour la première place du classement de curiosité de distrowatch entre 2006 et 2017. Dans le domaine de l’informatique – spécialement libre – c’est plusieurs fois l’éternité.
Pour moi le classement de distrowatch ne veut strictement rien dire car seuls les passionnés de Linux des distributions y vont, les simples utilisateurs (donc la grande majorité) n’y vont pas.
C’est ce que dit Distrowatch lui-même. J’ai cité distrowatch en le traduisant dans l’article.
Après, il est facile de rester dans son monde et de n’adouber Distrowatch quand ça arrange et l’ignorer dans le cas contraire.
Plusieurs logiciels ne sont dispos que pour ubuntu/debian, notamment en electronique.
J’ai voulu me mettre a arch mais finalement j’ai décidé de ne pas le faire pour cette raison.
Et les codes sources, ils étaient aussi indisponibles ? 🙂
Simple question en passant, hein 🙂
Je ne sais pas et je ne veux pas savoir. Si le logiciel n’est pas prévu pour arch alors tant pis je reste sur ubuntu.
Je n’ai pas le temps pour l’adapter sur une autre distribution, je veux garder mon temps pour utiliser le logiciel 🙂
Ta réaction est simplement incompatible avec la notion de partage qui constitue un des fondements du logiciel libre et montre que tu n’as pas envie d’aider les autres personnes à utiliser des outils potentiellement intéressant.
Tout pour ma pomme, rien pour les autres ? Quel altruisme !
Désolé de ne pas avoir assez de temps dispo devant mon pc pour aider le logiciel libre. Ah moins de démissionner de mon job.
Sinon je ne suis pas altruiste, j’aide déjà des gens dans la vie réelle.
Je m’attendais à la réponse : mais j’ai une vie active, une vie privée, etc…
Il est vrai qu’une personne qui n’a pas d’emploi ni de vie de famille peut utiliser 125% de son temps à ses passions… Ou pas 🙂
Peut-on découper l’altruisme entre la vie en dur et la vie virtuelle ? Vous avez quatre heures et deux copies doubles à remplir 🙂
Et pour moi, c’est ton exigence qui est du siècle dernier, aujourd’hui l’utilisateur linux n’est plus un informaticien (ou technicien), donc on peut l’inciter à participer mais en aucun cas l’accuser de la moindre chose si il ne participe pas. Tout utilisateur a la possibilité d’aider mais aucune obligation !
Du siècle dernier, c’est normal, je suis né 26 ans avant la mythique année 2000.
Ensuite, libre à toi de ne pas voir ce que j’ai voulu dire par « la non participation » : certaines personnes perdraient leur aura en participant, d’autre un public qu’elles veulent conserver pour jouer à un monsieur Loyal de pacotille.
Aucune obligation, je suis d’accord. Faire des efforts minimaux, c’est sûrement trop demander.
Bonsoir,
Sauf erreur de ma part, Thomas n’a pas dit qu’il n’avait pas envie d’aider mais qu’il n’avait pas le temps.
Je ne connais pas sa situation personnelle mais on peut imaginer : 35h de travail (voire 40 ou 50h), plus les temps de trajet, plus la famille, plus le logement, plus diverses passions au delà des obligations…
Beaucoup changent de distribution parce qu’ils ne trouvent pas leur bonheur dans la logithèque, ou à cause d’un (simple) manque de fraicheur.
Fred, je te trouve donc sévère dans ton jugement.
J’ai été sévère ou ai-je simplement réagi de manière épidermique exprimant le fond de ma pensée ?
Je pense que la deuxième option colle mieux. Après, libre à chaque personne d’interpréter ma réponse comme elles en ont envie.
C’est ainsi que je suis, et à bientôt 45 ans, je ne changerai pas. La seule diplomatie qui vaille : la franchise même si ça pique.
Les deux, mon capitaine. L’un n’exclut pas l’autre.
Je pense même que l’augmentation de la diffusion des distributions GL ne pourrait / n’aurait pu se faire que grâce à des « consommateurs passifs ». Les passionnés qui rendent des services à la cause sont déjà mobilisés.
Hey, 45 ans c’est encore jeune! Ce n’est pas encore papy Fred! 🙂
Tu as tout l’avenir devant toi. Tu parles comme si tu avais 70 balais!
J’ai toujours eu un esprit vieux, malgré ma jeunesse physique. Quant aux passionnés, on pourrait se passer de ceux qui n’ont PAS LE MOINS DU MONDE envie que Linux se démocratise.
Quant à mon avenir, il est derrière moi.
Et puis peut être pas les capacité de faire des paquets pour Arch ou autre distribution, tu as pensé à ça?
C’est pas parce que le gars est sous linux qu’il compile a bout de bras chaque soir son programme! C’est pas parce que le gars est sous linux qu’il sait maitriser la création de paquets!
On peut vouloir être un simple utilisateur tout en étant sur linux.
Tu parlais plus haut de mon fanatisme de la famille debian mais je vois que tu es exactement ce que tu décries dans tes billets, et sur plusieurs points.
Je vais un peu fouiller pour retrouver de mémoire c’était sur la mailing list de SUSE…
Debian aussi puisque tout ce que tu fais avec les outils de Debian sont faisable avec les outils natif de linux/bsd… Que ce soit la décompression d’un paquet binaire pour l’installer directement les fichiers aux bons endroits manuellement, que ce soit la fabrication de paquets, que ce soit l’utilisation ou la configuration, et que ça n’en déplaise aux détracteurs de debian.
Bah tu te contredis, tu dis à tout va qu’il y a trop de distributions et maintenant monoculture? Et quand ça sera ou du moins si c’était arch qui aurait eu cette monoculture, aurais tu décrié ce fait? Si débian est si prit en exemple, c’est déjà par ses qualités, sa grande communauté, ses principes comme être la seule qui n’oblige en rien comme pour la liberté et que ça n’en déplaise à la FSF, Debian te permet d’avoir un système aussi libre que l’air ou au contraire d’avoir un OS moins libre mais fonctionnel…, et je pense que si il y a cette monoculture c’est surtout que la qualité de Debian est bien là et est reconnue!
Mandriva avoir une meilleur doc??? tu es sérieux, j’ai fuis comme la peste cette distribution dès mes débuts car justement la doc était incomplète, que ce n’était pas « standard »… Comment peut on parler de standard quand la famille RPM, on trouve 50 machins qui servent à gérer les paquets, comment peut on dire que la doc est bonne ou la meilleur à son époque quand celle-ci n’est pas représentative de quoique ce soit, rien que les noms des paquets n’ont rien à voir avec ses soeurs RPM. SUSE par contre pour ceux qui payé la boite, avait une excellente documentation, je me rappel des bouquins vendus avec et qui faisaient aux bas mots 1200 pages.
Me réduire à une famille de distributions? Sérieusement moi? Non, j’ai toujours mit mes oeufs dans deux paniers. Sauf que je suis honnete en disant que de un, la doc est bien complète pour n’importe quel passage de la vie d’un utilisateur Debian, de deux, celle-ci ne change que peu ou pas car on a pas des outils qui sont pensés sur le court terme, de trois, elle est traduite et complète dans plusieurs langues dont celle qui m’intéresse, et de quatre, j’ai beaucoup d’autres raisons pour me centrer que sur celle-là.
Oui ce fut une éternité, sauf que contrairement à mon collegue disant ceci:
Ce n’est pas ça, pour moi clairement oui déjà là où il a raison c’est pas michu qui va voir ce classement, mes parents/famille/amis qui sont sous linux n’y vont pas et ne connaissent pas ce site, ça c’est le petit point A. Le petit B, c’est que oui seul ceux qui s’intéressent à linux y vont, mais surtout ne vont pas spécialement voir la distribution sur laquelle ils y sont. Par exemple, je ne vais jamais voir openSUSE ou Debian/Ubuntu car je les suis (suivre) par contre je vais voir les arch, manjaro, gentoo, slack, mageia, nutyx, frugalware, bref des trucs que je ne suis plus ou pas de près et que j’utilise encore moins.
Ah, ce pavé… Sur le premier point : trop dur de vérifier si des personnes n’ont pas déjà empaqueté le logiciel ou de demander à une personne de le faire ? À moins que cela serait sortir d’une zone de confort plus ou moins artificielle et entretenu par un passé plus ou moins glorieux ? 🙂
Pour le fanatisme dont tu m’accuses ici, je ne te répondrai que très gentiment ainsi : c’est l’ambulancier qui se moque du pompier.
Il faut bien adapter les proverbes de temps en temps.
Sur le plan du wiki, prends juste la page concernant lightdm dans les deux cas. On verra laquelle est la plus complète. Oui, je sais, cela fait concours de pénis, mais tant qu’on y est, allons-y gaiement 🙂
J’aurai critiqué toute forme de monoculture par principe. Il y a une monoculture debiano-ubuntuesque dans le monde libre francophone. C’est un fait que l’on peut vérifier facilement. Prend les magazines spécialisés en librairie : Debian, Mint ou Ubuntu.
Quelle sera la réponse invariablement apportée par les sachant des divers GULL pour une distribution à destination des débutant(e)s ? Ubuntu ou Mint.
J’ai pu le constater.
Je te rappelle que je parlais des années 2007-2008. RPM a toujours été un grand foutoir, à l’image de la complexité et du chemin de croix pour proposer des paquets debian auprès des mainteneurs. Il me faut une heure pour proposer un paquet sur AUR. Adopter un paquet AUR et le mettre à jour ? Tout aussi longtemps en fonction de la taille du bousin.
Pour le nombre de pages : 1200 ? Et pourquoi pas le double ou le triple ? L’excellent « Système linux » dont j’avais acheté la deuxième édition ne dépassait pas les 600 pages. Mais évidemment, s’il y avait plus épais, j’ai dû l’oublier en vieillissant.
Il suffit de regarder le fil d’actualité pour voir que les distributions dont les pages sont les plus vus sur le long terme (minimum 6 mois) sont celles qui ont le moins d’actualités affichées sur le fil central de distrowatch.
Mais Distrowatch, on l’adule quand il va dans notre sens, on le voue au bûcher dans le cas contraire.
Perso si ce n’est pas présent dans les dépots officiels je ne cherche pas dans AUR qui est une merde sans nom en terme de qualité, on y trouve tout et son contraire à l’image des PPA de ubuntu, des layman de chez gentoo ou des home de chez opensuse….
Quand j’étais sous arch, même si j’y retourne aujourd’hui, je ne trouverais pas certain de mes logiciels qui sont belle et bien là dans debian.
C’est toi qui accuses les autres d’être, je ne te renvoi que l’ascenseur.
Euh, n’oublies pas déjà de me dire en quelle langue on doit jouer aux zizis le plus gros, mais si c’est en FR, je ne trouve pas de gros chamboulement surtout que la doc ubuntu s’applique aussi à debian… En anglais je te l’accorde le wiki est plus conséquent pour ce cas, quoique si on regarde la doc de ubuntu en anglais ça dois aussi le faire… Bref, sur certain point elle sera meilleur sur d’autre elle ne le sera pas. Maintenant si on doit prendre tout le wiki et les howtos, les manuelles et autres documentations comme les livres du commerce, je pense pas que arch soit si complète que ça. Et je te parle que dans ma langue.
C’est un fait c’est sûr, mais c’est aussi un peu normal sachant que c’est la plus grosse distribution, c’est l’une des plus vieilles, c’est la plus utilisé (je parle de la famille deb pas que debian), celle ayant la plus grosse communauté de devs et d’utilisateurs(je ne parle pas de gars qui viennent et qui repartent et jouent à regarder distrowatch), … On peut continuer longtemps comme ça, mais je trouve ça normale, comme c’est normale qu’on pense de suite à redhat dans les distributions commerciales pro.
Pour la distribution pour débutant, chez moi c’est: ça dépend de comment on met en place et qui fera la maintenance, si c’est moi qui me tape tout ça sera debian, si c’est un gars qui fera tout lui-même ça sera uniquement ubuntu.
Bon et bien ça change pas des masses que c’était déjà ubuntu… Quand j’ai commencé avec mandriva en 2005/2006, c’était déjà une merde la doc chez eux… Et je ne parle pas de la merde qui régnait sur le forum officiel.
Oui c’est bien vrai, je te contredirais pas la dessus et sur les deux points, je préfère proposer à opensuse ça va beaucoup plus vite et simplement et c’est de façon officiel pas pour un dépôt tier.
Bon en même temps AUR est seulement un truc officieux(?), je sais même pas si c’est vraiment officiel. En tout cas il n’y a aucune garantie, rien, ni même un semblant de securité. Et puis AUR, ce ne sont que des recettes à compiler…
Dans le même ordre d’idée que AUR, si je prends les home perso sur opensuse, Je mets moins de la minute pour proposer mes sources de mon paquet, et ça me compile directe chez eux et ça donne un dépot perso accessible par tous. Dans un autre sens, officiellement ça met plusieurs heures, tout dépend du temps de la personne en charge de verifier ce paquet, pour l’envoyer sur les dépôts officiels de opensuse.
Dernièrement, ça a mis une journée, quoique moins que ça en faite, mais ça dépend aussi surtout de la personne en charge de sponsoriser le paquet, de son temps, de sa disponibilité… pour envoyer mon paquet chez debian de façon officiel. https://passiongnulinux.tuxfamily.org/2018/12/28/pas-si-difficile-de-contribuer-a-debian.html
Et puis ce n’est pas comparable, AUR et les depots officiels, je ne suis pas sûr que ton travail serait reprit si vite si tu fournit une correction pour un paquet du depot officiel de arch sans en être le mainteneur… Faut quand même laisser le temps de comparer et de vérifier.
Oui, c’est sur deux bouquins et ça doit même dépasser les 1200 pages de mémoire, c’était vendu avec le dvd de suse 9.3. Excellent bouquins du reste.
Je ne connais pas le livre dont tu parle, mais 600 pages est correcte mais pas rare, j’ai cinq bouquins dépassant les 600 pages et ce ne sont pas des trucs de pro. J’ai encore vu des livres qui m’intéressent, on verra si j’ai le temps de les acheter et de les lire.
Je pense pas que forcément ça a un lien, bien que je ne doute pas et que je sais que la sortie d’une version va booster son audimate sur ce site, je pense que beaucoup vont voir la fraîcheur des paquets ou ce qu’elle contient, ce qui donne cette effet de popularité.
Je n’ai jamais adulé ce site, tu peux chercher, tu ne trouveras pas. Je l’utilise comme je te l’ai dit, c’est-à-dire de façon à regarder ce que les autres ont de bien à me proposer.
Bon, on va remettre 100 francs dans le nourrin étant donné que tu sors certaines contre-vérités habituelles.
Il est vrai que le monde ubunto-opensusien est parfait… AUR, merde sans nom ? Quand l’as-tu utilisé pour la dernière fois ? Je l’utilise au quotidien et je propose une cinquantaine de recettes logicielles dont certaines ont été importées.
Comme le duo iscan / iscan-data :
https://git.archlinux.org/svntogit/community.git/commit/trunk?h=packages/iscan&id=d1c0cb7f2a8ddfb1cfd082a00e6a613af5e2a86f
https://git.archlinux.org/svntogit/community.git/commit/trunk?h=packages/iscan-data&id=b859d2e9e82c667d32ed18c570b6165ec6bb3c52
Et oui, deux paquets que j’ai maintenu sur AUR jusqu’en mars 2015 et qui ont été importés dans Community. Comme c’est étrange 😀
Et l’article le plus ancien où j’en parle date de 2011 : https://blog.fredericbezies-ep.fr/?p=5691
Ah, lesquels par exemple, en dehors des outils systèmes typiques de la Debian ? Les appellations peuvent changer. Quant à ton expérience d’Archlinux, elle remonte à combien, déjà ? 🙂
Réaction plus que prévisible. Je sais reconnaitre les forces et les faiblesses de ma distribution. Je les reconnais sans peine. Saurais-tu faire de même ?
L’anglais est la langue maternelle de l’informatique. Quant à la documentation, je pense que toutes les distributions mères sont sur un pied d’égalité, proportionnellement à leur année de naissance respective.
Tu ne pouvais pas t’empêcher de poser une pique sur Distrowatch, j’y reviendrai plus tard.
Debian est ancienne, soit. Mais il y a encore plus vieux : Slackware. Et à ce que je sache, on ne la trouve pas partout. L’âge n’est pas le seul élément à prendre en compte.
Tu ne peux pas généraliser à partir de ta propre personne. Je ne le ferai pas non plus.
Tellement officieux qu’il existe une quarantaine de personnes faisant partie de l’équipe d’Archlinux qui le surveille et qui écoute les retours utilisateurs.
Je te renvoie au wiki d’Archlinux :
https://wiki.archlinux.org/index.php/Arch_User_Repository
« The Arch User Repository (AUR) is a community-driven repository for Arch users. » -> géré par la communauté, c’est écrit en toutes lettres.
De plus, tu n’es pas sans le savoir, chaque semaine des paquets sont importés d’AUR pour être intégré au dépôt community, certains suivant le chemin inverse. Donc, pour de l’officieux…
Pour ceci, il y a un outil qui existe : le gestionnaire de bugs. Et je peux te dire qu’en fonction de la disponibilité, c’est parfois vite réglé.
Pour le livre, voici la fiche Amazon de la 3e édition sortie en l’an 2000 : https://www.amazon.fr/Système-Linux-Matt-Welsch/dp/2841770869/
Si tu prends les statistiques d’affichage de pages à la semaine, c’est le cas. La fraicheur des paquets est importante quand tu as une connexion constante et assez grosse à l’internet. Après, chacun voit midi à sa porte en ce qui concerne le fragile équilibre entre fraicheur des paquets et stabilité de l’ensemble.
Cette remarque était d’ordre générale, n’était-ce pas assez visible ?
Pour finir, je pense que nous resterons sur nos positions. Tu resteras le « fanatique » de Debian, en oubliant les limites du modèle qui fait que la Debian Stable est stable, soit. Mais que tu dois jongler avec les dépôts si tu as besoin ponctuellement d’un logiciel plus récent que ce qui est officiellement disponible.
Tu as aussi gardé une image périmée d’Archlinux. Tu comprends mal aussi le fonctionnement d’AUR.
Archlinux n’est pas parfaite : elle demande un certain investissement, n’est pas adapté à un usage serveur. Je l’ai adopté en 2008-2009 quand j’ai vu que le modèle proposé par Ubuntu et Debian NE ME CONVENAIT PLUS et ne collait plus SELON MON ANALYSE à l’internet depuis l’arrivée de l’ADSL et du VDSL.
Je répète une nouvelle fois : tu veux faire du serveur : autant prendre une fixed à très longue durée de vie, et pas seulement 5 ans, ce qui est assez court.
Pour de la bureautique personnelle, même si cela ira à l’encontre de tes convictions, une rolling RATIONALISÉE fera le travail. C’est tout.
Sur ce, je te laisse, j’ai un article basé sur un commentaire concernant les gestionnaires de fenêtres austères à écrire.
C’est pourtant le cas. Améliorer une distribution linux ne fait pas parti de mes priorités. Si j’avais plus de temps libre par semaine je participerais sans doute à l’amélioration d’une distribution linux.
Quel est le problème avec ca ?
Il n’y a aucun problème. Désolé d’avoir réagi avec excès. Simplement que le monde du libre actuel me donne de plus en plus la nausée.
Pour toi c’est un effort minimal d’adapter un logiciel de debian à arch, c’est normal tu passes plusieurs heures par semaine depuis des années pour améliorer des distributions linux.
Pour moi c’est quelque chose de compliqué qui me demandera du temps pour y arriver.
Euh, comment dire ?
Jette un oeil à ce PKGBUILD qui est le réempaquetage d’un paquet deb. https://aur.archlinux.org/cgit/aur.git/tree/PKGBUILD?h=arnold
D’accord, c’est un émulateur pour Amstrad CPC. L’adaptation n’a été que de vérifier que les dépendances étaient bien choisies.
Après, il y a des cas plus complexes, je te le concède.
Du reste je te dis merci!!!!
Grace à toi j’ai un arnold d’utilisable sans toucher, par contre tu sais pas où trouver les sources de ce paquets Debian, je cherche, je cherche, je cherche… Ça serait bien plus propre que de prendre un deb de je ne sais où…
Les sources ? J’ignore où les trouver, malheureusement 🙁
Exemple intéressant. De mon côté, je ne sais pas faire.
Ça ne m’interdit pas d’apprendre, mais j’aurais mis des jours pour arriver à un résultat (pour peu que j’y arrive d’ailleurs).
C’est juste pour montrer que le réempaquetage de paquets deb est assez simple. Ensuite, tu peux toujours partir d’un PKGBUILD déjà prêt et l’adapter en fonction du logiciel si besoin est 🙂
Du reste tu as pu le faire (cette adaptation) juste –et comme je l’ai dis plus haut– car debian utilise seulement des outils standard, qui s’utilise en dehors d’une debian sans demander des outils spécialement conçus par et pour debian… En gros un deb ce n’est qu’une archive ar… Merci qui? Merci les standards utilisés par debian…
Que ce soit deb, rpm ou les tar.xz de Slackware ou encore de la famille archlinux, ce sont des paquets d’archives. Donc aucune supériorité de la part de Debian ici. Juste un état de fait lié à l’utilisation d’archives aux formats ouverts, un classique du monde du libre.
Sauf que ce classique n’est pas seulement là quand on veut déarchiver le paquet binaire mais dans tous les proccessus au sein de debian, que ce soit lors de la création du deb, on peut tres bien passé par des outils standart pour faire des deb, que ce soit dans l’installation de paquets debian, pas besoin de dpkg si on sait ce que l’on cherche à faire, … ect.
À titre de comparaison, je ne suis pas sûr (dû au fait que je ne l’ai jamais vu ou lu) que ça soit possible de faire un paquet RPM sans avoir les outils RPM.
Je n’aime ni les paquets deb, ni les paquets rpm qui m’ont toujours provoqués des emmerdes. Faire des paquets dans les deux formats en suivant les règles de l’art, c’est une galère sans nom.
Cela est lié à leur grand âge. Après, libre à toi d’adorer – au sens religieux du terme – le format deb. Il m’est aussi insupportable à créer que son cousin RPM.
Pour avoir un meilleur ordre idée, je regarde la fréquentation du site officiel sur alexa. et donc Manjaro est à la 18 000 places, alors qu’elle était à la 30 000 il y à un ans. donc il y a clairement une monté en popularité. opensuse, est à la 19 000 places. QUand à Ubuntu , Linux Mint et debian, il sont à la 1500eme, 3500ème et 5000ème places. Donc manjaro à encore du chemin avant d’être la distribution la plus populaire. Mais elle pourrait le devenir d’ici fin 2019 à ce rythme.
Ton commentaire est limite hors sujet. Je me demande si les rangs prennent en compte l’ancienneté des sites, ou encore la portion des internautes qui utilisent des extensions qui bloquent les cookies et autres traceurs dans le navigateur internet.
Ensuite, je te demanderai : combien de personnes consultent les sites officiels pour se tenir au courant des nouveautés ? Combien utilisent des sites d’informations à la Zdnet, 01net, etc ?
Bref, on pourra disserter à l’infini. J’ai pris Distrowatch car c’est un site spécialisé dans l’indexation et l’actualité des distributions GNU/Linux. Jusqu’en 2018, il y avait aussi QuebecOS.
C’est vrai pour toutes les distributions, non?
Je pense qu’on consulte plus facilement le site d’une distribution que distrowatch, qui gagnerait à être remanié.
Merde, j’avais pas vu. Ce site m’avait été utile à mes débuts linuxiens.
Euh … tu crois que beaucoup de monde va voir les nouveautés de se distribution ?
Seuls les passionnés comme toi y vont. L’utilisateur classique n’y va pas et s’en fiche complètement. Savoir que tel ou tel paquet à évolué, honnêtement ca ne sert à rien pour un simple utilisateur.
Comme le dit Grosjean Nicolas je pense que la fréquentation des sites officiels est une bien meilleure indication que distrowatch pour connaître la VRAIE popularité des distributions.
Pourquoi ? Car TOUS les utilisateurs (ou presque) y vont au moins une fois pour télécharger leur distribution linux.
Il est vrai que les sites à la ZDNet, 01net et compagnie ont une audience minimale. La vie d’une distribution ne se limite pas à dire : on a mis à jour telle série de paquets. La communication généraliste, ça existe aussi.
Ah, il est vrai que certaines personnes ne passent pas par des sites plus généralistes du genre linuxtracker ou n’achètent pas de magazines avec une galette plastifiée à l’intérieur 🙂
Un simple utilisateur va s’intéresser à l’actualité de son logiciel préféré (nouvel outil sous gimp, …) mais pas à l’actualité de sa distribution, ou alors très très très rarement. Il n’y a que les passionnés qui font ca régulièrement.
Je suis un simple utilisateur de linux depuis 5-6 ans, linuxtracker je n’en avais jamais entendu parlé. Je pense que la plupart des gens vont télécharger leur distribution directement le site de la disribution. Le site officiel est celui qui donne le plus confiance sur ce que tu télécharges quand tu ne t’y connais pas trop.
Les CD c’est bientôt la fin, la plupart des nouveaux ordis n’ont plus de lecteur CD. Ca ne doit être qu’une petite minorité qui utilise un magazine pour se procurer une distribution linux.
Tu as de bonnes compétences en distribitions linux mais j’ai l’impression que tu es toujours déconnecté de ce que font et souhaitent les utilisateurs classiques (rester entre passionné de distribution linux ca ne doit pas aider).
Souhaiter la démocratisation de linux c’est bien, mais pour y ‘arriver il faudrait connaitre les besoins et l’utilisation des utilisateurs non passionnés.
Le commentaire était excellent jusqu’à ce morceau :
J’ai pu croiser des utilisateurs classiques, et tout ce que ces personnes veulent, c’est du fonctionnel. La technique, elles s’en contrebattent les organes génitaux 🙂
La démocratisation passera par une remise à plat des distributions, dire adieu à certaines distributions, laisser tomber les réflexes qui font que l’on aura jamais plus de 2% de parts de marché sur le bureau. Mais c’est mieux pour certaines personnes, comme celle qui se la pète car elles savent pondre 3 commandes dans un terminal.
Oui on va les remettre, mais ça sera le dernier et je pense pour longtemps toi aussi tu sors certaines contre-vérités habituelles…
J’ai dit que opensuse et ubuntu étaient parfaite, j’ai dit ça? je me cite: <je ne cherche pas dans AUR qui est une merde sans nom en terme de qualité, on y trouve tout et son contraire à l’image des PPA de ubuntu, des layman de chez gentoo ou des home de chez opensuse….>
Oui AUR est une merde sans nom car de un on y trouve tout et son contraire, de qualité comme de merde, et de deux, souvent peu ou pas maintenue!
Je l’ai utilisé en 2012 pour la dernière fois mais c’est pas le rapport, j’y reviendrais.
Très bien si tes paquets sont importé, en attendant le reste peut très bien être des pépites ou des merdes! Ça veut strictement rien dire.
De mémoire des trucs que j’utilise souvent ou du moins en 2008 (année sous arch sur un portable puis en 2012 vite fait) pour certain et remplacé depuis, comme mediatomb, listen(qui à l’époque était pas mal mais maintenant il est simplement mort), gmusicbrowser(excellent), dvdrip (je te l’accorde je vais chez Christian Marillat pour l’avoir sous debian mais c’est quand même un développeur debian reconnu), kmldonkey (interface kde pour mldonkey, projet en abandon aussi mais je ne l’utilise plus), …
Tout ceci n’est pas des outils de debian, mais quand tu es de mauvaise foi je préfère passer! Et sache que la liste est bien plus longue…
Oui, j’ai écrit des billets dessus:
https://passiongnulinux.tuxfamily.org/2018/11/19/quitter-debian-pourquoi-mes-raisons.html
https://passiongnulinux.tuxfamily.org/2018/09/11/les-logiciels-libres-meurent-lentement-sans-contributions.html
https://passiongnulinux.tuxfamily.org/2018/06/11/ne-mappelez-plus-jamais-debianeux.html
…
Des défauts, debian en a comme toute distribution, mais je ne vois principalement qu’un défaut gênant pour moi, le labyrinthe pour contribuer en terme de maintenance de paquets, le reste, elle me va parfaitement depuis 2007 sinon je ne serais pas dessus tout ce temps là.
Sauf que de mémoire c’est un allemand qui a construit le premier ordinateur… Mais bon, que ce soit anglais ou autre, regarde bien toutes les documentation sur debian, regarde celle sur arch et tu dois bien voir, sans etre de mauvaise foi, que la quantité et la qualité est bien sur les deux avec un avantage pour debian dû à son age ou sa popularité dans les milieux pros, surtout si on rajoute les supports comme des livres dans le commerce ou sur internet comme le cahier de l’admin…
Je ne fais pas de piques sur distrowatch, je dis seulement comment fonctionne ce site, il calcule la popularité des distributions selon les visites par jour et par IP, une IP par jour. Je te rappel, que certains avaient fait le buzz, en l’occurence de mémoire pclinuxos dont les utilisateurs venaient en troupes entières pour remonter leur distribution dans le classement, plus récemment(relatif hein), mageia dont certain utilisateur font des « cliques ici » en direction de distrowatch pointant sur magiea, et lance des appels à pousser leur distribution via les visites sur distrwatch, tu sauras certainement trouver les liens, sinon je le ferais, du moins pour mageia et mlo…
Je n’ai pas dit que debian était là car plus ancienne, je sais bien que slack est plus ancienne, mais j’y reviendrai, j’ai dit ceci: >c’est la plus grosse distribution, c’est l’une des plus vieilles, c’est la plus utilisé (je parle de la famille deb pas que debian), celle ayant la plus grosse communauté de devs et d’utilisateurs.
Slack n’est ni la plus grosse communauté d’utilisateurs, ni de developpeurs, ni en nombre de paquets sources(j’ai dit sources pas binaire, binaires tu multiplie autant que les devs ont divisé leurs paquets sources, debian c’est 20000 paquets sources pour plus de 50000 paquets binaires, donc tu vois bien que parler de binaires ne prouve pas une quantité mais une certaine division lors de l’empaquetage…)
Donc oui comme je l’ai dit et en reprenant tes mots: > L’âge n’est pas le seul élément à prendre en compte.
Je ne faisais que répondre à ça:
et puis là c’est le poupon, tu déformes pour arranger à ta sauce:
AUR n’est pas un dépot de paquets point barre! Tu dis tout le temps que les PPA, les dépots expérimentals de chez ubuntu et opensuse sont pas officiels mais tu balances que AUR est officiel? C’est un truc où tu n’auras pas d’aide officiel, pas de plainte rien, c’est juste des recettes qui peuvent devenir officiels en allant dans un des dépôts officiels et maintenues par les devs… et inversement si le paquet n’est plus maintenu par un dev, il est effacé des dépots et sa recette retourne dans AUR.
Contrairement aux depots experimentals de opensuse qui eux pour le coup sont bien officiels et prient en charge, tout le contraire des PPA de ubuntu qui pour le coup se rapproche plus de ce que que AUR est, sauf que ce dernier ne contient que des recettes…
On pourrait parler autrement, backport de debian est officiels et les paquets sont bien listé dans les recherches au même titre que les autres versions de debian (sid, testing, stable…) et aussi les bugs sont répertoriés au même titres que les logiciels des versions de stable, sid et autre, contrairement à deb-multimedia qui ne l’est pas.
Oki, ça ressemble à ce qu’on fait chez Debian avec debian-mentors, mais je te disais pas sûr que tu puisse maintenir le paquet de façon officiel dans le(s) dépôt(s) de arch, en gros comment ça se passe? Tu fais le paquet et tu le dépose sur AUR, un mainteneur (dev de arch) le prends, fait les vérifications habituelles et le dépose dans l’archive de arch (dépôt), que devient il? Est ce que tu as toujours ton mot à dire ou c’est celui qui le maintient (dev arch) qui a ce mot?
Pour comprendre, je vais parler de ce que je connais, chez opensuse, n’importe qui peut venir saloper le paquet en lui ajoutant des options que je ne voulais pas ou ne jugeais pas nécessaire, or sous debian, seul moi aurait le dernier mot, et pour tout rajout faudrait me faire une demande, mais bon j’ai un oeil assez critique sur le fonctionnement de debian là-dessus même si je comprends qu’on ne veuille pas qu’on salope son taf.
Je parlais pas de la fraîcheur des paquets sur sa distribution, ça c’est un autre débat et on aime être en accord sur nos désaccords, je disais juste, que la fraîcheur des paquets d’une distribution ou la sortie des distributions augmentaient la popularité de celles-ci sur distrowatch…
On le voit bien avec les sorties des distributions, MXlinux est sortie récemment et elle colle manjaro en dépassant debian, ubuntu, fedora, opensuse,…, manjaro est en tête grâce à la fraîcheur des paquets… Je pense clairement que la popularité des distributions actuellement en tête de liste, sont dû à leurs fraîcheurs ou leurs sorties mais nullement à leurs utilisations réelle, car dans ce cas, ubuntu serait vraiment très loin en tête… Tu vois je suis utilisateur de debian/opensuse voir aussi ubuntu, et bien sur distrowatch, je ne vais jamais voir celles-ci, mais je vais voir celles que je n’utilise pas comme manjaro, mxlinux, comme mageia, comme gentoo, nutyx, ect…
Apres pour revenir sur « La fraîcheur des paquets est importante quand tu as une connexion constante et assez grosse à l’internet. Après, chacun voit midi à sa porte en ce qui concerne le fragile équilibre entre fraîcheur des paquets et stabilité de l’ensemble », je suis pas de ton avis, au contraire, cette course contre la montre pour tout et rien m’épuise, ça me fait penser à cette poussé pour la consommation et le consumérisme. Dernier exemple qui me fatigue, les imprimantes qui avaient un petit programmes internes pour dire stop on ne fonctionne plus ceci dans le but d’aller acheter une autre.
Si, mais je tenais à le dire.
Que dire de toi, tu as besoin de consommer à tout va, moi non, je fais beaucoup de réutilisation de choses, pour garder une certaine qualité de vie, que j’applique aussi dans le monde de l’informatique. Il n’y a pas de limites avec debian, si je voulais utiliser plus récent, il y a tout ce qui a besoin pour le faire au sein de debian, mais ce n’est pas le cas.
Je ne jongle pas avec les dépots, pas plus que toi et ton AUR, par contre je pioche dans les backport(officiellement supporté et sécurisé par le projet) pour 3 jeux ! Oh diable que c’est malsain d’utiliser backport pour trois petits jeux…
Ne me prends pas pour un con, je sais très bien me servir de arch et de AUR, je comprends très bien ce que c’est, peux tu en dire autant sur debian? Sur les backports? Ton besoin d’être sur le tout dernier logiciel me fait penser à la consommation maladive poussée par un monde capitaliste et non sur le besoin réel! Et sur tout un tas de choses comme quand tu accuses opensuse d’avoir cassé du matos au lieu de dire c’est peut être mon matos?
Non, je ne change pas ma voiture car l’état veut que je la change, non je ne changerai pas car l’état me pousse à le faire en m’opprimant mes droits et libertés de circuler dans des villes, non je ne le ferai pas car c’est pour une question de poussé à la consommation et non sur un quelconque intérêt de santé! Comme je garde une TV qui à plus de 10 ans, comme je garde une voiture qui a plus de 16 ans, comme je garde un ordi qui a plus de 18 ans, … Je ne vais pas changer demain, c’est ma façon de faire, de penser, je n’ai pas besoin d’avoir le dernier gnome, je n’ai pas besoin d’avoir le dernier libreoffice, je n’ai pas besoin d’avoir le dernier kernel, ect, j’ai juste besoin d’avoir les retours de sécurité et les corrections de bugs/failles sur mon OS.
Et inversement pour moi, où est le soucis? Pourquoi dire que ceux qui sont sur des distributions qui ne changent pas tous les quatre matins, sont finies? Pourquoi parler de limites des fixeds (limité de quoi? Pour faire quoi?), alors que tu dis aujourd’hui que arch n’est pas adapté à un usage serveur (chose que tu disais pas et tu soutenais le contraire) et dont SUR ce point on peut parler de limitation…
Ça te gênes pas de dépenser le peu que tu as chaque mois pour de l’adsl ? Moi si, je suis à moins de 9€ pour faire mieux que le débit de l’adsl, par contre ça n’irait pas ou peu avec le monde du rolling (encore une limitation des rollings)! Ça te gênes pas que le peu que tu as, je ne suis pas sourd, tu parlais d’être rmiste, c’est de dépenser pour de la consommation futile? Et quand ceux au pouvoir vont enlever ou réduire les aides (pardon, minima sociaux?), tu seras toujours dans cette optique qui favorise toujours les plus riches, toujours le changement…?
Moi de mon coté je rigole bien, je ne suis pas si vieux, j’ai 34 ans, mais je travail et de plus est en extérieur, oui c’est une chance, car ça me permet de voir évoluer le monde, on voit les nouveautés des biens pensants, le tramway, les poêles, ect… Mais tout ça ce ne sont que des trucs que la consommations et le capitalisme avaient poussé aux oubliettes, dépassé de mode soit disant, et en fin de compte on les retrouve de nos jours avec peu de changements… Donc non, je ne changerais pas de cape, je suis (suivre) ma ligne directrice qui est de rester calme devant le changement, de ne pas se précipiter.
Connerie, et ça c’est parce que tu comprends mal aussi le fonctionnement, a quoi me servirait d’avoir une centos qui passe mal les upgrades de versions alors que sous debian tous les deux ans je passe de version en version sans réinstaller quoique ce soit? Mon père sur le portable a toujours une debian depuis 2009 sans réinstallation et actuellement c’est une strecth, j’ai juste galérer une seule fois en dix ans pour le changement de l’init lors de l’upgrade de wheezy vers jessie. Du reste debian est la distribution communautaire la plus plébiscité pour faire du serveur, je ne pense pas que c’est pour rien!
Pas faux mais pas seulement, une fixed sachant bien passer les upgrades sans casses fera tout aussi bien l’affaire. Je le vois bien autour de moi avec ceux qui sont passé sous linux via mon aide. Une rolling me donnerait bien plus de travail, j’ai expérimenté en pensant que c’était le saint graal mais non.
Réponse rapide et courte à ton pavé.
De ta part, c’est fort de café, mon cher.
7 ans donc. Avant la nouvelle génération. Quelle utilisation récente 🙂
Listen est mort en effet. Voyons le reste de ta liste.
Gmusicbrowser -> https://aur.archlinux.org/packages/gmusicbrowser
DVDRip -> https://aur.archlinux.org/packages/dvdrip/ ; Semble à l’abandon depuis 2010 : https://www.exit1.org/dvdrip/
Kmldonkey -> https://aur.archlinux.org/packages/kmldonkey/
Pas sur les dépots officiels, mais sur AUR que tu insultes sans discontinuer. Bref 🙂
Pour la mauvaise foi, en te basant sur une expérience qui remonte à 7 ans, c’est l’hôpital qui se moque de la charité.
C’est surveillé par les trusted users et c’est un outil développé par Archlinux. Donc côté officialité, ça se pose là 🙂
Comparaison n’est pas raison. Ce sera ma seule réponse à ce morceau.
Libre à toi d’utiliser des logiciels rustinés jusqu’à ras-la-gueule et dont le support en amont est abandonné.
Outre le mensonge sur les serveurs et les rollings, je ne pense pas que TU VEUILLES voir les limites du modèle fixed en dehors du monde professionnel.
Ce que j’ai fait de mon argent ne regarde que moi. Si je dépense tant, c’est pour avoir un débit fiable et correct en fonction de mon utilisation.
Ah, le passage : « j’ai un emploi donc je connais le vrai monde ». Il est vrai qu’à 34 ans, on a autant d’expérience de la vie qu’à 45 😉
Attaque sur les capacités intellectuelles. Pas nouveau 🙂
Ce n’est pas pour autant qu’elle est parfaite. Je pense d’ailleurs qu’on doit trouver tout autant du BSD dans les serveurs que du Debian ou du CentOS 🙂
Si tu limites les rollings à Archlinux en 2012, normal que tu considères que ce soit de la merde de nos jours. Après, nous resterons une ultime fois en accord avec nos désaccords.
Je suis une personne relativement stable dans mes choix techniques. Je n’ai pas changé de logiciel de blog depuis… 13 ans et des bananes.
Je considère toujours que la fixed est en fin de vie pour les utilisateurs bureautiques, mais qu’elle a sa place dans le monde professionnel.
Après, tant que tu continueras à penser que rien n’a changé depuis 2012 dans le monde des rollings, je n’aurai rien à rajouter.
PS : pour les ordinateurs, il y a un prototype allemand de calculateur à tubes, le Zuse Z3 en 1941, mais il est arrivé au pire moment pour être vraiment utilisable. Eniac sera le premier ordinateur fonctionnel en 1945.
Voila, sur ce, je te laisse, mon cher. J’ai une non-vie à vivre 🙂
Bonjour,
La curiosité, car c’est un classement de curiosité, est un vilain défaut. La première raison étant qu’elle répond le plus souvent à un phénomène de mode. Et ça ne va qu’un temps.
Certaines distributions ; on oublie de le rappeler ; sont encore dans les 10 premières, alors que leur apparition remonte à un temps où les moins de 20 ans faisaient encore dans leurs culottes. Certains n’étaient d’ailleurs même pas à l’état de projets, car leurs parents passaient le brevet des collèges.
Pourquoi ça ? Mais parce qu’il y a une autre mode, l’installation de son serveur chez soi. Et ça, c’est pas avec une rolling que ça se fait. Le plus souvent, on parle de CentOS et Debian. Notamment avec la prolifération des NAS et autres petits RaspberryPi. La raspbian etc..
On va voir des rollings s’installer sur des desktops, ou des laptops, mais les distributions fixed ont encore un réel avenir. A moins que je me trompe et qu’il faille immédiatement prévoir de péter les modules d’un site internet à chaque changement de version accidentelle de php.
Pour l’instant, au niveau des postes de travail, la priorité est à la fraîcheur des logiciels. Jusqu’à quand ? Qu’un envoi hebdomadaire de mises à jour vienne à planter plus de la moitié des utilisateurs, et ça va vite repartir vers certaines vieilles valeurs sures.
Se pose aussi le problème de la présence de PAMAC-AUR. Un excellent outil, jusqu’à ce que le pseudo-geek se mette à croire que soudain, il sait ce qu’il fait. 3 installations de logiciels en version git vont vite le faire déchanter si les équipes chargées de la maintenance plante le bordel. Pensant avoir affaire à un gestionnaire de paquets du même genre que Synaptic, il ne comprendra même pas ce qui lui est arrivé. Et ressortira une Ubuntu-Mate ou Mint-Cinnamon de derrière les fagots.
L’obersturmführer Müller avait jusqu’à maintenant fait preuve de prudence, en proposant uniquement 3 bureaux. Et c’était bien assez. il ne cherchait pas à réinventer l’eau froide. Juste utiliser des choses existentes et fonctionnelles. XFCE, ça marche, Gnome et KDE aussi. A condition de ne pas faire n’importe quoi. Il n’a jamais pris le risque de faire comme redhat, ou canonical, en proposant des avancées dangereuses de type Unity ou Gnome3. » Et ceux qui ne font rien ne se trompent jamais » .
Lui, avait eu à coeur de proposer quelque chose de simple et entièrement fonctionnel. Les applications étaient toujours parfaitement intégrées à l’environnement de bureau. Forcément. Embarquer 1/4 des librairies de thème de plasma dans un bureau Gnome, pour les programmes en QT, ça va. Et inversement d’ailleurs. Dans KDE, aucun souci avec le thème des applications gtk.
Les utilisateurs ne le voient pas ça.
Ils ne voient pas non plus que si virtualbox fonctionne aussi bien, ainsi que les émulateurs et autres surcouches comme Steam ; c’est parce que les dépôts Multilib sont activés par défaut, et que la distro embarque dès l’installation la totalité de la batterie de cuisine lib32. Espérons que les développeurs qui continuent à proposer des versions 32 bits ne vont pas mettre la clé sous la porte.
Il n’est dit nulle part que pour certains logiciels proposés par Manjaro, comme, » manjaro-compiz » par exemple, le paquet est construit d’après des sources qui sont téléchargées depuis les dépôts » ppa launchpad » d’ubuntu. Et ce n’est pas le seul dans ce cas.
au final, pour une Manjaro XFCE, on arrive à 400 paquets de plus que dans une ArchLinux même bureau incluant les mêmes logiciels de production.
Comme chaque paquet supplémentaire installé dans une distro finit par devenir un risque d’erreur. 400, ça donne quoi ?
Autre boulette commise par l’équipe de Manjaro, son nouveau site internet, sur lequel les versions communautaires sont présentées sur la même page de téléchargement que les 3 officielles. Car les communautés en question proposent assez régulièrement des distros dans lesquelles quelque chose ne va pas. Pour l’utilisateur, ça se termine par : » Manjaro, c’est le bordel « . Ils n’auraient déjà pas dû les héberger du tout. Au lieu de ça, ils en ont augmenté la visibilité.
N’importe quelle saveur d’Ubuntu bénéficie du support de Cannonical. Et les choses sont claires. Or, concernant ces saveurs exotiques de Manjaro, c’est tout le contraire. Pourquoi laisser les internautes croire à ce qui n’est pas vrai ?
J’ai lu qu’il avaient meilleur temps de ne pas se louper. Mais ils sont du genre à éteindre les phares et presser la pédale d’accélérateur quand on leur dit qu’ils vont dans le mur.
Quel commentaire fleuve 🙂
Petite piqûre de rappel bien utile en effet 🙂
C’est une mode qui touche surtout les plus geeks 🙂
Pour un serveur, du fixed se justifie sans problème. En ce qui concerne le bureau classique, je persiste et signe en ce qui concerne les rollings rationalisées.
La dernière fois qu’une telle saloperie est arrivée, c’était en avril 2017. La leçon a été retenue depuis.
Jusqu’à preuve du contraire, sur les manjaro officielles, AUR a son accès désactivé. Une mesure « idiot-proof » classique.
Pour le multilib, ce sera quelque chose qui s’éteindra au fil des années. Steam ne restera pas éternellement en 32 bits.
Le gros du travail de murissement est fait en amont sur Archlinux. Ensuite, il y a le tampon de murissement complémentaire de Manjaro.
Pour la présentation du site, je suis d’accord, c’est « pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple » et la page de téléchargement est l’exemple de ce qui ne faut pas faire.
Pour ta conclusion, je pense que c’est plutôt le contraire. On verra comment va se dérouler l’année 2019 pour la fille d’Archlinux.