Un mois de Void Linux en machine virtuelle, le bilan.

Il y a un mois – à deux jours près, on va pas chipoter pour si peu – je lançais cette expérience, après avoir migré mon eeePC d’une Debian GNU/Linux unstable 32 bits vers une Void Linux 32 bits pour continuer le support technique de mon ordinosaure moderne.

Je dois dire que depuis son installation, et l’installation des paquets pour faire compiler Dosbox-X et Vice en version de développement pour les deux, j’ai été de bonnes surprises en bonnes surprises. La première bonne surprise a été la simplicité avec laquelle on peut enlever les noyaux obsolètes de son installation.

Il suffit d’entrer les commandes suivantes :


vkpurge list
sudo vkpurge rm

La première commande liste les noyaux obsolètes, la deuxième permet de les enlever. Si on utilise la valeur all, tous les noyaux listés comme obsolètes sont enlevés. Il suffit d’ajouter après le rm les références en question. La deuxième bonne surprise, c’est la facilité avec laquelle on peut enlever les paquets orphelins.

Il s’agit de la commande sudo xbps-remove -o. Par contre il faut bien vérifier si des paquets importants ne sont pas listés… Sinon, tout part en cacahuètes, donc commande à utiliser avec précaution.

Comme toute commande touchant aux paquets logiciels, soit dit en passant. L’ensemble est resté réactif, agréable à l’utilisation – runit est d’une vélocité redoutable – et je dois dire que j’ai pris du plaisir intellectuel à faire cette expérience.

J’ai du installe le paquet lightdm-gtk-greeter-settings pour avoir un avatar sur la page de connexion lightdm. Cela m’a pris deux minutes, montre en main.

Deux points noirs cependant : la vieillesse de l’image ISO d’installation (sortie en mars 2024) et le fait que Gnome soit encore en version 46, mais ça doit dépendre du temps libre de la ou des personnes qui s’occupe du port en question.

Comme disait Hannibal dans « L’Agence Tous Risques » : J’adore quand un plan se déroule sans accroc, ce qui a été le cas ici. Autant dire que tant que le 32 bits sera supporté par Void Linux, mon eeePC continuera d’être utilisable pour ce que j’attends de lui. Après, ce sera une pièce de musée ayant bien vécue 🙂

Ce n’est pas parce que deux expériences arrivent à leurs termes…

… Qu’il ne faut pas en lancer une troisième. Dans un article récent, j’expliquais que pour des raisons de support du 32 bits, j’avais migré d’une Debian GNU/Linux unstable vers une Void Linux avec Xfce dans les deux cas.

Après une installation sans trop d’embûches – modulo le fait que l’image ISO d’installation commence à sentir le renfermé – je me suis dit que je tenterais bien en virtuel de faire vivre une Void Linux Xfce avec les dépendances nécessaires à la compilation du duo Vice et Dosbox-X (SDL2), les deux avec le code de développement.

Après avoir complété l’installation de Xfce avec un petit sudo xbps-install -S xfce4-plugins, je me suis attaqué aux dépendances communes, puis personnelles des deux logiciels.

0) Pré-requis

  • autoconf
  • bison
  • base-devel
  • git
  • subversion

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Les rollings en dehors de la famille Archlinux, ça donne quoi sur un mois ?

En septembre 2024, je concluais un mois de tests sur les principales distributions immuables.

Début novembre 2024, je me suis lancé dans un projet de suivi sur 6 mois de la Fedora Linux 41.

Je cherchais une nouvelle expérience, histoire d’utiliser un peu plus le potentiel de mon Ryzen7 5700G. L’idée de faire un test sur un mois de distributions rolling release en dehors de la famille Archlinux. Pratiquant au quotidien Archlinux avec Gnome sur mon PC fixe et Manjaro Gnome (canal unstable) sur mon PC portable, il ne me manquait que deux familles. La famille rpm et la famille deb.

Par famille d’Archlinux, j’inclue (liste non exhaustive) :

J’ai dû sûrement oublié une poignée de projets dont l’équipe se résume à une ou deux personnes au fond d’un garage, quelque part sur la planète.

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