GhostBSD, un mois en machine virtuelle, bilan à mi-chemin.

Il y a bientôt deux semaines, on ne va pas chipoter pour deux jours près, je lançais une expérience d’avoir GhostBSD durant un mois en machine virtuelle.

L’expérience est des plus calmes. En effet, à chaque fois que je lance l’outil update station – une surcouche graphique conviviale à l’outil pkg – j’ai la même réponse : pas de mises à jour disponible. Cf la capture d’écran ci-dessous.

Même une Debian GNU/Linux stable est plus agitée que GhostBSD. Je ne m’attendais pas à des mises à jour pluri-quotidiennes, mais à un minimum d’une ou deux mises à jour par semaine.

Le système toujours autant utilisable et on ne voit pas vraiment que l’OS est différent d’une distribution GNU/Linux. Ce qui fait la force de GhostBSD, soit dit en passant.

Il me reste une grosse quinzaine de jours à tirer avec cette expérience. Peut-être qu’une grosse mise à jour finira par pointer le bout de ses octets et me fera mentir sur la tranquillité de l’utilisation.

Donc rendez-vous dans une quinzaine de jours pour le bilan final de cette expérience.

Nouvelle expérience : au tour de GhostBSD de passer sur le grill !

Cela faisait quelques temps que je voulais lancer une nouvelle expérience en machine virtuelle, n’ayant pas assez de matériel pour tenter l’expérience en dur. Cette fois, comme c’est indiqué dans le titre, c’est la GhostBSD 25.1 sorti fin février 2025 de subir mon test. À savoir être testée durant un mois dans une machine virtuelle.

L’installation a été assez longue, surtout lors du démarrage du live. L’ensemble du système a été copié en mémoire vive, et 2,8 Go à copier, ça peut devenir rapidement long et laxatif. Bref, il ne faut pas être pressé dans ce cas. L’installation en elle-même a duré environ 15 minutes. Qui a dit que l’informatique est une école de la patience déjà ? Sans oublier que VirtualBox avait tendance de passer d’un modèle FreeBSD au modèle other qui est un peu le modèle de la dernière chance. Laxatif aussi !

La première épreuve aura été de mettre à jour la base fraîchement installée. Il faut dire qu’en l’espace de deux mois, elles se sont accumulées. En effet, l’outil Update Station m’indiquait 451 mises à jour, 9 nouveaux paquets à installer et 6 paquets à réinstaller. Je suis passé par la ligne de commande, comme c’est indiqué dans le wiki de GhostBSD.

La mise à jour a pris 15 bonnes minutes avant que je puisse redémarrer l’ensemble. J’ai juste rajouté LibreOffice à l’installation de base, en utilisant l’outil Software Station. C’était le seul gros manque à l’installation. Et côté gadget, j’ai rajouté fastfetch qui m’affiche l’Ascii art de FreeBSD, ce qui est normal étant donné que GhostBSD est un FreeBSD « simplifié » avec Mate Desktop comme interface graphique.

J’ai donc enregistré une courte vidéo pour présenter rapidement l’ensemble.

L’expérience commence donc en ce 8 mai 2025 pour se terminer le 8 juin 2025… Si tout se passe bien 🙂

Un mois avec MS-Windows 11, un bilan d’étape.

Il y a un mois – à un ou deux jours près ! – je quittais le monde linuxien après 19 ans de mono-démarrage linuxien sur mes PCs fixes successifs. Je dois dire que cela a été une promenade de santé. Même si j’en fous plein la tronche de l’OS, il tient le choc. Les mises à jour s’installent les unes après les autres sans le moindre écran bleu de la mort ou autre plantage de ce style.

La preuve avec une capture d’écran que d’aucuns déclareront sans la moindre preuve qu’elle est truquée. 31 mises à jour (pilotes et OS) en l’espace d’un mois. Soit une par jour en moyenne.

Et je dois dire que je traite mon exemplaire de MS-Windows 11 – installé avec une image ISO Tiny11 donc dégraissée – comme je traite un Linux. Pas mal de ligne de commande – je commence à apprécier PowerShell même si je suis très loin d’être un pro dans ce domaine – dont l’excellent outil Winget qui permet de gérer nombre de logiciels comme on pourrait le faire avec un apt sur une Debian.

Sans oublier WSL2 qui me permet d’avoir une session Archlinux pour maintenir mes paquets sur AUR. Oui, je truande ainsi et jusqu’à preuve du contraire, les mises à jour AUR se sont bien passées. Pourvu que ça dure.

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Un mois de Void Linux en machine virtuelle, le bilan.

Il y a un mois – à deux jours près, on va pas chipoter pour si peu – je lançais cette expérience, après avoir migré mon eeePC d’une Debian GNU/Linux unstable 32 bits vers une Void Linux 32 bits pour continuer le support technique de mon ordinosaure moderne.

Je dois dire que depuis son installation, et l’installation des paquets pour faire compiler Dosbox-X et Vice en version de développement pour les deux, j’ai été de bonnes surprises en bonnes surprises. La première bonne surprise a été la simplicité avec laquelle on peut enlever les noyaux obsolètes de son installation.

Il suffit d’entrer les commandes suivantes :


vkpurge list
sudo vkpurge rm

La première commande liste les noyaux obsolètes, la deuxième permet de les enlever. Si on utilise la valeur all, tous les noyaux listés comme obsolètes sont enlevés. Il suffit d’ajouter après le rm les références en question. La deuxième bonne surprise, c’est la facilité avec laquelle on peut enlever les paquets orphelins.

Il s’agit de la commande sudo xbps-remove -o. Par contre il faut bien vérifier si des paquets importants ne sont pas listés… Sinon, tout part en cacahuètes, donc commande à utiliser avec précaution.

Comme toute commande touchant aux paquets logiciels, soit dit en passant. L’ensemble est resté réactif, agréable à l’utilisation – runit est d’une vélocité redoutable – et je dois dire que j’ai pris du plaisir intellectuel à faire cette expérience.

J’ai du installe le paquet lightdm-gtk-greeter-settings pour avoir un avatar sur la page de connexion lightdm. Cela m’a pris deux minutes, montre en main.

Deux points noirs cependant : la vieillesse de l’image ISO d’installation (sortie en mars 2024) et le fait que Gnome soit encore en version 46, mais ça doit dépendre du temps libre de la ou des personnes qui s’occupe du port en question.

Comme disait Hannibal dans « L’Agence Tous Risques » : J’adore quand un plan se déroule sans accroc, ce qui a été le cas ici. Autant dire que tant que le 32 bits sera supporté par Void Linux, mon eeePC continuera d’être utilisable pour ce que j’attends de lui. Après, ce sera une pièce de musée ayant bien vécue 🙂

Ce n’est pas parce que deux expériences arrivent à leurs termes…

… Qu’il ne faut pas en lancer une troisième. Dans un article récent, j’expliquais que pour des raisons de support du 32 bits, j’avais migré d’une Debian GNU/Linux unstable vers une Void Linux avec Xfce dans les deux cas.

Après une installation sans trop d’embûches – modulo le fait que l’image ISO d’installation commence à sentir le renfermé – je me suis dit que je tenterais bien en virtuel de faire vivre une Void Linux Xfce avec les dépendances nécessaires à la compilation du duo Vice et Dosbox-X (SDL2), les deux avec le code de développement.

Après avoir complété l’installation de Xfce avec un petit sudo xbps-install -S xfce4-plugins, je me suis attaqué aux dépendances communes, puis personnelles des deux logiciels.

0) Pré-requis

  • autoconf
  • bison
  • base-devel
  • git
  • subversion

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Les rollings en dehors de la famille Archlinux, ça donne quoi sur un mois ?

En septembre 2024, je concluais un mois de tests sur les principales distributions immuables.

Début novembre 2024, je me suis lancé dans un projet de suivi sur 6 mois de la Fedora Linux 41.

Je cherchais une nouvelle expérience, histoire d’utiliser un peu plus le potentiel de mon Ryzen7 5700G. L’idée de faire un test sur un mois de distributions rolling release en dehors de la famille Archlinux. Pratiquant au quotidien Archlinux avec Gnome sur mon PC fixe et Manjaro Gnome (canal unstable) sur mon PC portable, il ne me manquait que deux familles. La famille rpm et la famille deb.

Par famille d’Archlinux, j’inclue (liste non exhaustive) :

J’ai dû sûrement oublié une poignée de projets dont l’équipe se résume à une ou deux personnes au fond d’un garage, quelque part sur la planète.

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