Linux Mint 8 « Helena » 64 bits : une ubuntu dopée et revampée.

Prenez Ubuntu Linux Karmic Koala, ajoutez les paquets « ubuntu-restricted-extras », un menu à la « windows vista » (en mieux conçu quand même), et voici Linux Mint 8 « Helena ». Enfin, en schématisant un peu 🙂

Linux Mint 8 – 64 bits

Après avoir récupéré l’image ISO de la version 64 bits, j’ai lancé le tout dans une machine virtuelle VirtualBox avec 1,5 GiO de mémoire vive et 32 GiO de disque.

C’est une distro solide, basée sur Ubuntu Linux (donc coté fraicheur de certains logiciels, hein :), mais qui offre pas mal de trucs en plus qu’une ubuntu classique, dont la possibilité de faire lire « out-of-the-box » les formats non-libres les plus communs : mp3, les dvds commerciaux, etc…

Par contre, si l’on aime pas le vert, mieux va passer son chemin 🙂

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224 jours depuis mon retour sous archlinux… Bilan.

3  mai 2009 : je quitte Ubuntu Linux Jaunty Jackalope (alias 9.04) pour retourner sous Archlinux. Au bout d’un peu plus de 7 mois, j’ai eu envie de faire un petit bilan.

Coté logiciels ? Ma machine a connu sans trop de problème :

  • 4 générations de noyau linux : du 2.6.29.2 installé début mai, la version actuelle est la 2.6.32, enfin si on utilise les dépots de tests d’Archlinux 😉
  • 2 générations d’OpenOffice.org : la 3.0.x et la 3.1.x
  • 2 générations de Gnome avec un passage sous KDE 4.3.x entre temps.

Sur le plan pratique : aucune réinstallation depuis 7 mois, alors que je réinstallais tous les 6 mois mon Ubuntu Linux, à l’époque de la version bêta. Autant dire un gain de souplesse incroyable.

Une distribution dont je comprend  à peu près le fonctionnement, que je sais être modularisable, et sur laquelle je peux changer d’environnement de bureau ou de gestionnaire de fenêtre à volonté sans craindre de tout casser.

Un tranquillité d’esprit, et la possibilité de savoir que j’ai une machine rapidement à jour, quite à faire recompiler certains paquets, comme le noyau 2.6.32 avant qu’il ne soit disponible sur le dépot testing…

Bref, pour reprendre le slogan du site Distrowatch : « Put the fun back in computing. Use Linux, BSD », ce qu’on peut traduire par : « Remettez de l’amusement dans l’informatique. Utilisez Linux, BSD »

Une informatique à visage humain, quoi.

La « gueulante » de la disparition de Gimp du média d’installation d’Ubuntu cache-t-elle un autre problème ?

Depuis quelques jours, une nouvelle fait le tour de la blogosphère : la future version LTS d’Ubuntu Linux ne proposera pas Gimp par défaut sur le média d’installation.

Plusieurs billets s’en sont fait l’écho, soit pour approuver, soit pour gueuler sur la décision. Personnellement, j’avoue qu’avoir Gimp est souvent un petit plus, même si comme pour l’éléphantesque Adobe Photoshop, le logiciel doit être utilisé à hauteur de 10% dans le meilleur cas coté utilisation.
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Incroyable, Ubuntu a un installateur texte :)

Dans un article environ vieux d’un mois, Cyrille Borne, blogueur dont j’apprécie la prose – et qui me soutient quand je me fais incendier par des fanboys – a lancé une pique que j’avais oublié entre temps :

« Pour les plus geeks d’entre vous, ceux qui ne sont pas intéressés par ces grandes distributions si user friendly comme on peut le lire ici Brakbabord qui sort la tête de ses nuages fait le test d’une Archlinux ce qui n’arrivera certainement ici que dans cinq ou dix ans quand la distribution aura changé son installateur. »

La mise en gras souligne le noeud du problème : l’installateur en mode texte…

On loue souvent les distributions modernes pour leur installateur en mode graphique…

Cependant, toutes – ou presque – ont deux faces, un peu comme la tomate qui est à la fois fruit et légume. Et donc aussi bien des installateurs graphiques que des installateurs en mode texte.

Je vais prendre l’exemple de la distribution moderne la plus connue actuellement, j’ai nommé la reine Ubuntu.

Si on fouille sur cdimage.ubuntu.com, on peut voir deux répertoire : daily-live et daily tout court.

Dans le répertoire daily, on a des images qui ont « alternate » dans leur nom. Ce sont des installateurs en mode texte.

L’installateur en mode texte de la Ubuntu Karmic Koala

La preuve en image. Il suffit de récupérer une image récente, et dans une machine virtuelle KVM :

fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 ubu.img 32G
Formatting 'ubu.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ qemu-kvm -k fr -localtime -m 1024 -soundhw all -hda ubu.img -cdrom karmic-alternate-amd64.iso -boot d &

Et il est vraiment compliqué à utiliser.

Par exemple, la définition du pays : suffit d’appuyer sur entrée pour confirmer son choix…

D’autres captures d’écran on ne peut plus parlantes sont présentées. Le temps d’installation est en gros le même que cela de la version « user-friendly » tout en graphique.

Par exemple, le partitionnement du disque :

Ou encore l’ajout d’un utilisateur :

Et une fois l’installation finie, on demande à l’utilisateur de bien vouloir redémarrer la machine :

Et de quoi être rassuré :

L’installateur texte est surement moins « sexy » que l’installateur graphique, mais il n’en est pas moins simple à l’utilisation…

Mais est-ce si grave ? Etant donné que c’est le genre de logiciel qu’on ne voit en moyenne qu’une fois par an 🙂

Critiquer Ubuntu, c’est donc interdit ?

Sur mon article précédent, je disais ce que je pensais de la voie prise par Ubuntu. Mal m’en a pris, car j’ai pu voir comment certaines personnes sont devenues des « idolatres » de la distribution reine actuelle.

Cela m’a fait – et la culture semble ne pas être le point fort de certaines personnes  – penser à l’idolatrie qu’avait un certain Aragon pour Staline. Ou comment il niait les crimes de Staline, en parlant de Margarete Buber-Neumann, qui a connu le goulag puis le camp de Ravensbrück :

« Les trotskistes du type Neumann sont des agents de la Gestapo, quoique leurs veuves puissent après coup venir raconter sur les hommes qui sont ceux de Stalingrad. […] Ce n’est pas en tant que communiste que je ne peux le pardonner : c’est en tant que Français. »

Ce qui est vraiment criticable, c’est de ne pas admettre que cette distribution – si elle a permit à de nombreuses personnes – de passer à Linux n’est pas l’idéal.

Que des personnes qui ont l’esprit aussi étroit qu’Aragon sur Margarete Buber-Neumann ne puisse pas l’admettre et me traite de trolls, tant mieux pour elles. Mais je considère que le temps d’ubuntu est maintenant passé. Et que d’ici un an ou deux, une autre distribution aura pris sa place.

Ainsi en est-il dans le monde du logiciel libre.

Signé : un ancien utilisateur d’Ubuntu et qui ne regrette pas son passé.

Fin de la polémique en ce qui me concerne.

PS : Article de Philippe Scoffoni assez intéressant : http://philippe.scoffoni.net/ubuntu-software-store-canonical-assume-son-statut-dediteur-commercial/

Les commentaires le sont tout autant.