Oui, je sais on peut réduire le texte en « Ah, les SDF », mais le problème de ne pas avoir un toit au-dessus de sa tête est largement plus grave que de sauter de distributions en distributions en fonction de la direction du vent.
Cela fait plus de 10 ans que j’ai posé mes valises dans le monde Archlinuxien, et ce qui me parait bizarre, c’est de voir des personnes qui ont aussi une petite dizaine d’années d’expérience dans le monde linuxien et qui continuent de jouer à saute-moutons avec les différentes distributions qui existent et dont la multiplication continue, même si elle semble s’être ralentie en cette année 2020… du moins, c’est l’impression que j’en ai.
Comme si l’offre pléthorique et limite étouffante en terme de distributions GNU/Linux – dont le détesté Distrowatch nous indique qu’il en répertorie environ 280 en vie en cette fin octobre 2020 – obligeait à changer de distributions au moindre gaz intestinal de travers.
Bien qu’il faudrait mieux utiliser les distributions natives pour certains environnements, à savoir LinuxMint pour Cinnamon, Deepin pour le Deepin Desktop Environment, Fedora pour Gnome, Solus pour Budgie Desktop ou encore KDE Neon pour KDE, cela n’empêche pas la sortie de distributions qui proposent la totalité des environnements de bureaux au point de rajouter encore du bruit au bazar ambiant.
Cette multiplication sans fin des distributions fait que les efforts se dispersent, et font perdre du temps pour des tâches aussi basique que faire fonctionner une imprimante avec scanner, ou bien lire des fichiers au format mp3 dès l’installation. Donc, on va se retrouver avec des personnes qui pourront faire certaines tâches sans problèmes avec la distribution « A » qui merderont sans fin avec la distribution « B ».
Il n’y aucune distribution parfaite et il n’y en aura jamais. Les personnes qui affirment cela affabulent. Ce qu’il faut trouver, c’est la distribution qui colle le mieux à son propre cahier des charges. Point.
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