J’avais envie en ce jeudi matin, lendemain de la célébration de l’inutile boucherie et répétition générale du deuxième conflit mondial, de revenir sur une affaire qui a fait bruité récemment la toile francophone.
Tout commence avec un article du Monde, en date du 9 novembre qui met les pieds dans le plat : « Cyprien, Norman, EnjoyPhoenix : le business trouble des youtubeurs »
Le morceau de résistance de l’article :
Mais dans le joli petit monde tout rose des vidéos en ligne, il y a des questions à ne pas poser. Celle de leur rémunération, notamment, comme l’a appris France Info à ses dépens. « Parce qu’on a osé demander en interview à une jeune youtubeuse si elle était payée, son attaché de presse, furieux, a annulé tous les autres entretiens prévus et a convaincu l’agent des poids lourds Norman, Cyprien et Squeezie de faire de même », raconte la journaliste Sandrine Etoa-Andegue dans un article sur le « business des youtubeurs ».
Que c’est mal de demander de la transparence. À moins que les personnes en question, vivant de placement publicitaires plus ou moins bien planqués ont signés des contrats du genre : « Si tu parles de ta rémunération, on te coupe les vivres ? »
Ou invoquera-t-on le tabou judéo-chrétien sur l’argent qui est une saloperie par conception pour étouffer la question ?
Sa majesté Korben a posté un article qui fait penser à la défense d’une classe précise et maltraité par les méchants internautes et par la méchante télévision, les youtubeurs célèbres. Je ne reviendrais pas sur son article bien écrit, mais seulement sur la dernière phrase :
« …Et au diable tout le reste. »