Anastasis, du grand Dead Can Dance.

Enfin reçu, je l’ai enfin reçu ! Depuis l’annonce l’année dernière de la sortie d’un nouvel opus studio, 16 ans après le très bon et influencé world music « Spirit Chaser », Dead Can Dance avec Anastasis revient à ses amours d’avant Spiritchaser.

Avec « Children of the sun », Brendan Perry nous offre un titre profond, chaud avec l’utilisation de cuivre – étrange pour le groupe. Lisa Gerrard nous la joue encore spirituel avec le très bon et très doux « Anabasis », sans tomber dans les excès de ses albums solos qui sont parfois un peu « lourd ».

« Agape » est le troisième titre de l’album. Ici, les influences orientales sont prononcées. Et sur certains plans, on pourrait se demander si ce titre n’aurait pas pu être présent sur l’album « Toward The Within ». Et encore une fois, Lisa Gerrard met sa voix au profit d’une piste excellente.

« Amnesia », le premier titre extrait pour la diffusion en radio est plus abordable, avec des sons plus « écoutables » par le grand public. L’intro en corde piquée est accompagné par un Brendan Perry plus « léger » que d’habitude. C’est une très belle balade.

« Kiko » est l’un des titre auxquel j’accroche le moins. Lisa Gerrard est toujours aussi puissante dans son interprétation, mais cela me fait un peu penser à une réorchestration en plus lent d’une partie du très bon « The Lotus Eaters », et il se perd un peu en longueur 🙁

« Opium » est une ballade de Brendan Perry, assez rythmé (sans pour autant tomber dans l’excès). « Return of the She-King » commence par une ambiance assez écossaise (on a l’impression d’entendre des cornemuses). Lisa Gerrard nous montre encore ses prouesses vocales en glossolalie, avec un titre plaisant, se perdant moins en longueur que son titre « Kiko ». Et sur cette piste, le duo se reforme sur le plan chant, on se demandait quand le duo serait ensemble sur un titre 🙂

Et que dire de la ballade de fin, « All in good time » où Brendan Perry nous enchante.

Cet album est vraiment une renaissance, même s’il aurait pu sortir entre le mythique « Into The Labyrinth » et « Spiritchaser. »

Quelques albums de Bandcamp sous licence Creative Commons.

Sur Bandcamp, où l’on trouve le meilleur comme le pire sur le plan musical, à vue de nez 90% c’est du « Tous droits réservés » classique. Cependant, voici quelques artistes / groupes proposant une partie ou la totalité de leurs créations sous license Creative Commons.

Liste non-exhaustive, bien entendu. J’ai juste ouvert mes marques-pages signets et jeté un oeil sur les droits de publication. Il y en a pour tous les goûts côté genre musicaux, je liste juste, à vous de choisir et de découvrir !

En CC-BY-NC-SA :

En CC-BY-NC-ND :

Je n’ai cité que les albums que j’ai aimé et acheté. Des sites comme Le Blog de Grégory, Destination Passions ou encore A diffuser, sans oublier Auboutdufil sont des sources à fouiller.

Et n’oubliez pas, il n’y a pas que le boeuf bourguignon avarié (réhabilitons la daube !) cuisiné à longueur d’années par les maisons de galettes plastifiée.

Lundi musical : « Pulse of the Earth » d’Hungry Lucy.

Un jour sur google+, vous savez le réseau qui est une ville fantome, que JB Sauvage, alias Chatinux me parle d’un duo d’électro-pop à tendance « gitane » (difficile de traduire le terme « Gypsy » autrement) et mâtiné de trip-hop.

J’avais d’abord découvert l’album « Glo » (publié sous licence CC-BY-NC-SA) – et qui orne ma CD-thèque désormais, et j’ai eu le coup de coeur pour cette musique électronique aux rythmes d’Europe Orientale.

Et puis, j’ai voulu écouter – au grand malheure de ma carte bleue – le dernier opus en date, « Pulse of the Earth« . Et dès la fin de la première piste, j’achetais le coffret en version digipack.

NB : désolé pour la qualité pourrie de certaines photos, la luminosité n’est pas extraordinaire en ce moment 🙁

L’album est du pur sucre, spécialement les morceaux « Pulse of the Earth », « Balloon Girl », « Hill » ou encore « Simone ». Et cerise sur le gâteau, c’est publié sous licence CC-BY-SA…

Le plus simple, c’est d’écouter l’album sur la page du duo.

En vrac’ rapide et périgourdin.

En vacances en famille dans le Périgord, j’ai eu envie de faire un petit en vrac’ rapide.

C’est tout pour aujourd’hui, bon week-end !

« Homemade Heartache EP », le dernier bijou de Josienne Clarke et Ben Walker

J’ai découvert il y a quelques mois le duo folk britannique Josienne Clarke et Ben Walker. Le 21 juillet dernier est sorti leur dernier EP, « Homemade Heartache EP« . Il est disponible à 4 £ (5,11 €) en version numérique et 5 £ (6,38 €) en version physique.

Je l’avais précommandé en version physique, et je l’ai reçu ce matin dans ma boite aux lettres. Le premier titre « Just travelling » a de fortes influences « country » américaine, qui démarre l’EP en force.

La deuxième piste « Forever and More » est plus classique, plus ballade folk. Un petit fond de violon berce l’oreille, et permet une respiration.

La troisième piste, éponyme, nous plonge dans une atmosphère plus triste, plus mélancolique, cotonneuse, planante.

L’ultime titre « Every Tear Means Change » conclue l’album en beauté. Pour la petite note « geek », l’album est sous licence Creative Commons CC-BY-NC-ND.