Nous sommes en 1985. Les sitcoms sont déjà connues en France avec entre autres « Ma sorcière bien aimée » (Bewitched) ou encore « Happy Days ».
Cependant, des créateurs de série veulent produire la première sitcom française. Ce sera « Maguy », inspiré du sitcom américain « Maud ».
Au casting, on retrouve entre autres Rosy Varte (Maguy), Jean-Marc Thibaut (Georges Bossier), Henri Garcin (Pierre Bretteville) et Marthe Villalonga (Rose Le Plouhannec). La sitcom se déroule dans la ville imaginaire du Vézinet (avec un Z), et on suit les aventures de Maguy, quincagénaire mariée en troisième noce avec Georges, directeur du magasin d’életroménager « Boissier Maxi Discount ».
Si on pense au duo Christophe Izard et émission pour la jeunesse, le mythique « Ile aux Enfants » (1974-1982) vient à l’esprit. Cette émission dont j’ai trop peu de souvenirs a bercé le début de mon enfance.
Mais il serait dommage de passer sous silence une émission qui lui a succédé durant 3 ans, « Le Village dans les nuages ». En parallèle avec Récré A2, cette émission a bercé la fin de mon enfance. Ici, pas de dinosaures, mais des extra-terrestres échoués suite à un incident sur un nuage magique qui héberge un village.
Entre Ding-Ding, l’ordinateur de bord, des personnages truculents, un haricot magique qui permet de monter dans le village, tout est occasion de faire des sketches. Mais ayant déjà 8 ans au début de l’émission, je me suis vite tourné vers le mythique Récré A2.
Pour finir ce court article, voici donc le générique de début de cette émission. Elle parlera sûrement plus aux enfants nés à la fin des années 1970 qu’à d’autres.
De mon enfance, j’ai conservé certaines séries mythiques, spécialement dans le domaine du dessin animé. Mais il y en a trois que je qualifierai de « fouteuse de cafard ». Des séries si tristes qu’on peut se réjouir d’avoir fait survivre l’espoir malgré leur visionnage.
Je vais y aller chronologiquement, et je commence avec une série arrivée en 1978 arrivée dans Récré A2, j’ai nommé Candy, « Candy Candy » en version originale. Est-il besoin de présenter ce shojo manga ? Candy est abandonné par ses parents et est recueillie en même temps que celle qu’elle considère comme sa soeur, Annie.
Ensuite, il y a eu entre autres :
Le départ déchirant d’Annie
Elle arrive dans une famille où elle est maltraitée par un frère et sa soeur
La mort du premier amour de Candy, Archibald dans un accident de chasse. Pour éviter de choquer les plus jeunes, la mort sera transformée en handicap à vie
Elle perd son deuxième amour, Terry Granchester
Elle prendra part au premier conflit mondial
Bref, que du très joyeux pour les 115 épisodes de la série. Allez, séquence nostalgie avec le premier générique.
Mais replongeons-nous en 1983. Dans l’émission phare RécréA2, une nouvelle série dont seul 13 épisodes sur les 22 seront doublés arrive : « Monsieur Merlin », traduction littérale de Mr Merlin. La série diffusé fin 1981 et début 1982 part d’un postulat étrange.
Merlin l’Enchanteur a survécu à l’épopée d’Arthur et se retrouve à travailler comme garagiste à San Francisco.
Voulant prendre une retraite bien méritée, il désigne un adolescent du nom de Zac comme son successeur.
Ce ne sont pas les séries les plus longues qui marquent forcément le plus. Voici celles qui m’ont laissés de sacrés souvenirs.
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« Whiz Kids » alias « Les petits génies » , la série qui m’a branché à l’informatique et m’a donné cette passion dévorante depuis. 18 épisodes
On devrait parfois ne pas revoir les séries marquantes de notre jeunesse, car elle passent très mal l’épreuve du temps et font leur âge.
« Whiz Kids » en fait partie.
Outre le fait qu’il est marrant de revoir les ordinateurs de l’époque, soit de 1983-1984, c’est aussi intéressant de constater que dans la liste des acteurs et actrices de la série, il n’y a que trois noms qui ressortent vraiment.
Matthew Laborteaux dont le rôle le plus connu a été celui d’Albert Ingalls dans la série « La petite maison dans la prairie »
A. Martinez qui sera Cruz Castillo dans le soap opera « Santa Barbara »
Andrea Elson qui aura un rôle majeur dans une sitcom, « Alf » dans le rôle de la fille ainée des Tanner
Après avoir revu le pilote, je n’ai pas réussi à aller plus loin dans le visionnage. Tout est trop daté, les limites techniques des ordinateurs de l’époque – contemporains du krach du jeu vidéo de 1983 – sont largement dépassées et les scénarios sont irréalistes.
La série dura à peine une saison. Il est vrai que l’évolution de la micro-informatique dans les années 1980 – on commença avec des ordinateurs comme le Commodore PET/Vic20 et on termina avec des ordinateurs comme la série des ST/TT d’Atari et les Commodore Amiga 500/2000. Autant dire que c’était un superbe grand écart facial technique.
Maintenant, si vous n’avez jamais vu la série, le seul intérêt sera de voir l’informatique personnelle en 1983-1984. Sinon, passez votre chemin.